Il y a déjà huit ans, j’avais traduit pour ce site un article (Six cent soixante-six) aussi intriguant que fascinant d’un blog italien tenu par un scientifique (la précision est importante), au titre énigmatique Mi-cha-el, sous-titré Pensées en liberté d’un physicien croyant sur Religion, Science, et rapport entre Science et Foi. Il avait constaté qu’en additionnant les codes ASCII associés aux lettres du nom BERGOGLIO, on obtenait… 666, rien de moins que ce que l’Apocalypse appelle « le nombre de la bête » (1) .
Michaël a lu le livre d’Andrea Cionci et nous propose son éclairage (qui constitue aussi un utile rappel assorti de précisions – pour les sceptiques – de son article mentionné plus haut)

https://mi-chael.blogspot.com/2022/07/codice-ratzinger.html

« Ne craignez pas les hommes, car il n’y a rien de caché qui ne doive être révélé, ni de secret qui ne doive être connu » (Matthieu 10:26).

Je viens de terminer la lecture du livre d’Andrea Cionci intitulé « Il Codice Ratzinger ».

Depuis sa première apparition sur le balcon de la basilique Saint-Pierre, immédiatement après son élection, j’ai commencé à douter que Bergoglio soit vraiment le pape, d’une part parce que je soupçonnais que la démission de Ratzinger n’avait pas été volontaire, d’autre part parce que diverses « prophéties » dans les milieux catholiques avaient prédit l’arrivée d’un imposteur au sommet du Vatican, et ceci, comme croyant qui, donnant raison à saint Paul ne « méprise » pas les prophéties (cf. 1, Co:14) m’a mis en alerte, et aussi parce que le comportement du nouvel élu était en nette rupture avec celui de ses prédécesseurs, même dans des gestes et des détails qui, à première vue, auraient pu sembler sans importance.

Dans les mois qui ont suivi, alors qu’il apparaissait comme un pape de la « rupture » et, dans certains cas, du scandale pur et simple pour les fidèles, mes doutes ont commencé à se transformer en certitudes. Il n’était pas possible que le Saint-Esprit nous ait porté un coup en permettant l’élection d’un cardinal qui déformait complètement la figure papale, la ridiculisant en quelque sorte.

C’est à cette époque que j’ai découvert l’étrange « coïncidence » qu’en code ASCII, le nom « BERGOGLIO » fait 666. Cela m’a alarmé encore plus. Des recherches plus poussées, en appliquant le calcul aux noms de tous les cardinaux existant avant le conclave, m’ont fait découvrir que le résultat 666 n’a été obtenu que par le cardinal Bergoglio et pas par d’autres. Un commentateur pointilleux m’a fait remarquer que « BENEDETTO » aussi fait 666 en code ASCII, ce à quoi j’ai répondu que « BENEDETTO » [qui n’est que le nom du Pape en italien!!, ndt] est un nom imposé, qui ne caractérise pas de manière fiable la personne, alors que « BERGOGLIO » , si. Mais ce qui a « coupé la tête du taureau » [/tranché], c’est la remarque d’un lecteur germanophone qui m’a fait remarquer que cela ne pouvait pas s’appliquer à Benoît XVI, pour la simple raison que le nom officiel de Ratzinger en tant que pape est celui en latin, c’est-à-dire « BENEDICTUS », qui ne donne pas 666. En outre, c’est également à cette époque que j’ai émis l’hypothèse que l’invitation biblique à « celui qui a de l’intelligence, qu’il calcule » (1) pour trouver le nom de la Bête apocalyptique était relative au « calcul ou à la calculatrice intelligente » et donc à l’ordinateur et donc une suggestion pas si voilée d’utiliser pour le calcul quelque chose sur lequel notre ordinateur moderne est basé, c’est-à-dire le code ASCII.

Mais outre cette coïncidence « biblique », certes très étrange, une autre question est apparue peu après : le fait que, lors du conclave, au quatrième tour de scrutin, on a découvert, lors du dépouillement des bulletins, un bulletin collé à un autre, et que le scrutin lui-même avait donc été annulé. L’analyse détaillée de la question, faite principalement par Socci et à laquelle j’ai souscrit, a conduit à la conclusion que probablement ce scrutin ne pouvait pas être annulé. Et cela a conduit à jeter une lumière sinistre sur la validité du Conclave. Entre autres choses, Socci a également posé une question à laquelle personne n’a répondu jusqu’à présent : comment se fait-il que, puisqu’il y a eu cinq scrutins, il n’y ait eu que quatre fumées ? Cela signifie-t-il que les bulletins du vote annulé n’ont pas été brûlés immédiatement, alors où ont-ils été placés avant de passer au cinquième vote ? Et pourquoi n’ont-ils pas été brûlés comme le prévoit le règlement, avant le vote suivant ?

Malgré cela, les canonistes invoquèrent une sanatio des irrégularités, car selon eux, le fait que l’élu avait été accepté comme pape par l’écrasante majorité des fidèles, du clergé et donc de l’Église, prévalait. C’est possible, je pense que c’est acceptable si l’on met sur la table la possibilité évidente d’erreurs humaines non intentionnelles, puis guéries par l’action divine, mais je pense qu’une telle sanatio est peu probable dans le cas de la mauvaise foi ou de la fraude de certains cardinaux pour imposer leur candidat par la fraude électorale : ce serait comme si Dieu devait se plier à une tromperie.

Il me semblait cependant que, même si la bonne foi était admise, le Saint-Esprit se soit amusé à insérer un  » caillou  » dans l’engrenage qui en a enrayé le mécanisme, rendant l’élection elle-même douteuse.

Mais les surprises n’étaient pas terminées, et alors que Bergoglio continuait de plus en plus à manifester sa nature blasphématoire et son œuvre de démolition, à la consternation croissante de certains fidèles et du clergé, l’interview et le livre du cardinal Dannels ont fait surface, qui parlait franchement d’une « mafia de Saint-Gall » composée de cardinaux qui s’étaient ligués pour faire démissionner Benoît XVI et élire Bergoglio.

Cela suffisait pour que ces cardinaux soient excommuniés latae sententiae, rendre fortement suspecte la démission de Ratzinger et augmenter ainsi les doutes sur la validité du conclave.

Par la suite, et c’est ainsi que nous en arrivons à aujourd’hui, en analysant soigneusement la Declaratio par laquelle il avait « démissionné », on a également découvert que Ratzinger n’avait probablement jamais renoncé au Munus Petrinien et qu’il était donc resté en réalité le vrai Pape. Il a renoncé au Ministerium, qui est l’exercice pratique de la papauté, mais pas au spirituel, le Munus, qui est l’essentiel. Et il l’a fait parce qu’il en était empêché par ses ennemis modernistes. A tel point que l’on parle d’un « siège papal entravé ». Et comme il devait tout faire « en secret » avec des messages pour ne pas être découvert par ses « kidnappeurs », il a dû utiliser un code pour faire comprendre la vérité, même si ce n’était pas de manière totalement évidente en raison de la nécessité imposée par la situation.

Si cela est vrai, et les preuves apportées et mises à jour par Cionci et de nombreux canonistes, juristes et théologiens qui ont participé à l’enquête et qui sont bien expliquées dans le livre le prouvent, puisque Ratzinger est toujours pape, le conclave qui a élu Bergoglio était illégitime et donc ce dernier est un Antipape.

Mais le fait est que cette situation entraîne également une séparation entre les fidèles : ceux qui ne croient pas en l’existence d’un tel code et reconnaissent Bergoglio comme pape, et qui, pour diverses raisons, constituent actuellement la majorité écrasante, et un « petit reste » qui croit au contraire que le vrai pape est Benoît XVI.

Ce qui est gênant, c’est que si ceux du « petit reste », avec lesquels je suis d’accord, ont raison, alors si au prochain conclave les cardinaux élus par Bergoglio (jusqu’à 70) participeront, cela donnera un autre antipape. Donc, si c’est vraiment le cas et que cette situation n’est pas dénoncée publiquement, la succession papale après la mort de Benoît XVI sera interrompue et l’Église catholique telle que nous la connaissons pourrait être terminée : elle devra repartir des catacombes et se charger d’élire un évêque légitime de Rome.

Et pour terminer, je dois aborder un point sensible : c’est le fait que les traditionalistes « purs et durs » s’obstinent à ne pas voir, et à reconnaître Bergoglio comme le Pape légitime, même s’ils le critiquent durement.

Ce qui est consternant, c’est que même s’ils sont pour la plupart des gens très cultivés, et je leur tire mon chapeau, je ne pourrai jamais atteindre les sommets de leur compréhension théologique et/ou des lois du droit canonique, ils ne se rendent pas compte de la contradiction flagrante dans laquelle ils tombent, étant donné que, selon le Catéchisme, le Pape est assisté par l’Esprit Saint y compris dans l’activité ordinaire et qu’il ne peut donc pas être critiqué, sauf à admettre que le Catéchisme ou l’Esprit lui-même est faux. Avec eux, Bergoglio a trouvé des soutiens inattendus, à tel point que sa fureur ne s’est jamais manifestée contre eux, mais précisément contre ceux qui ne le reconnaissent pas comme Pape et comme cela se produira probablement avec tous ceux qui prétendent faire partie du « petit reste ».

Que puis-je dire en conclusion ? J’ai confiance que le Seigneur n’abandonnera pas longtemps sa véritable Église et qu’il agira bientôt en séparant le blé de l’ivraie, et qu’en fait il le fait déjà, car son signe distinctif, la Vérité, est en train de se manifester. Mais à la fin, pour ceux qui ont choisi de manière coupable le mauvais côté et qui ne reviendront pas sur leurs pas, en se repentant et en faisant confiance à la miséricorde divine, il y aura vraiment des pleurs et des grincements de dents.

(1) Ndt

«Elle fit qu’à tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, on mit une marque sur la main droite ou sur le front, et que nul ne pût acheter ou vendre, sil n’avait pas la marque du nom de la bête ou le nombre de son nom. C’est ici la SAGESSE! Que celui qui a de L’INTELLIGENCE CALCULE le nombre DE LA BÊTE; car c’est un nombre d’homme et ce nombre est six cent soixante-six»

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(bible.catholique.org/apocalypse-de-saint-jean/3496-chapitre-13 )
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