Le 18 novembre dernier, à Bangkok, s’exprimant au sommet de l’Asia Pacific Economic Cooperation (APEC), Macron a insisté sur la nécessité « d’un ordre mondial unique ». Occasion de rappeler ce qu’il doit à celui qui l’a « inventé », son mentor Jacques Attali, homme de l’ombre présent sur la scène politique française depuis près d’un demi-siècle, d’abord comme sherpa de Mitterrand puis de ses successeurs et gourou du nouvel ordre mondial. Il est permis de penser que ses incroyables prédictions pour l’avenir, y compris proche, dont certaines sont même déjà en train de se réaliser, ne sont pas dues uniquement à des dons prophétiques…

Voilà comment le Professeur Attali, l’éminence grise du mondialisme, prévoit (et construit) l’avenir.

rairfoundation.com, via le blog d’AM Valli

Lors d’un discours au sommet de l’APEC (Asia-Pacific Economic Cooperation), le partenariat économique des pays de la région Asie-Pacifique, le président français Emmanuel Macron a appelé à un « ordre mondial unique », un appel qui n’est pas surprenant puisque Jacques Attali, l’homme qui a « inventé » Macron, est l’un des plus puissants architectes mondialistes qui façonnent l’avenir.

Macron a fait ces considérations tout en discutant des intérêts de pouvoir de la Russie et de la Chine et de la menace de guerre.

« Nous sommes dans une jungle, dit-il, et nous avons deux grands éléphants qui sont de plus en plus nerveux. S’ils deviennent très nerveux et déclenchent une guerre, ce sera un gros problème pour le reste de la jungle. Nous aurons besoin de la coopération de nombreux autres animaux : tigres, singes, etc. »

Puis Macron a demandé :

« Se ranger du côté des États-Unis ou de la Chine ? Aujourd’hui, de plus en plus de gens voient qu’il y a deux ordres dans ce monde, mais c’est une énorme erreur, même pour les États-Unis et la Chine. Nous avons besoin d’un ordre mondial unique ».

Si vous n’avez jamais entendu parler du superviseur de Macron, Jacques Attali, c’est peut-être intentionnel [à l’évidence, ce n’est pas un Français qui écrit]. Parmi les architectes du mondialisme, Attali est l’éminence grise qui non seulement influence le cours de la politique française, mais façonne aussi notre avenir, au niveau mondial.

Mais Jacques Attali n’est-il qu’un simple porte-parole, présentant des plans pour de puissants réseaux mondialistes, ou est-il le véritable cerveau qui pousse tout le monde vers un Great Reset ?

(…) Présent sur la scène politique française depuis près d’un demi-siècle, Attali a écrit plus de quarante livres, dont certains peuvent être qualifiés de visions utopiques et d’autres de prophéties. Il a également cofondé Eureka, un programme intergouvernemental européen pour les nouvelles technologies qui a développé, entre autres, le MP3.

Il est actuellement le président de Positive Planet, une organisation mondialiste qu’il a fondée et qui contribue à l’agenda mondialiste 2030 de l’ONU, c’est-à-dire à la tyrannie du gouvernement mondial qui vise à asservir l’humanité selon le schéma du « développement durable » et de « l’égalité »: vous ne posséderez rien et vous serez heureux.

Ayant ses entrées à l’Élysée depuis plus de quarante ans, Attali est l’un des conseillers les plus influents de présidents français de gauche (de Mitterrand à Hollande), et il affirme ouvertement que c’est lui qui a « inventé » l’actuel président Emmanuel Macron.

Macron a rencontré Attali en 2004, à sa sortie de l’ENA Attali aurait joué un rôle clé dans l’ouverture d’un nouveau chapitre de la vie de Macron, lui permettant de s’enrichir et d’améliorer sa compréhension du système financier mondial.

C’est avec une recommandation d’Attali en poche que Macron a rejoint Rothschild & CIE Banque, une banque d’investissement appartenant à Rothschild & Co. Par la suite, le jeune Macron a rapidement gravi les échelons de la banque pour en devenir directeur associé. Et millionnaire.

Il y a quelque temps, on pouvait lire en couverture du magazine français Libération : « Attali, l’autre président ».

Lors d’un talk-show politique français en 2014, Attali a prédit que la troisième guerre mondiale commencerait avec l’Ukraine. La vidéo [?] se termine par un avertissement de l’ancien président français Nicolas Sarkozy : « Nous allons avancer ensemble vers un nouvel ordre mondial, et personne, je dis bien personne, ne pourra s’y opposer ».

Comme son homologue mondialiste, Klaus Schwab, leader du WEF, Jacques Attali est l’architecte qui façonne l’avenir en restant dans les coulisses.

En mai 2009, un an avant le scénario « lock-step » de la Fondation Rockefeller [lock-step est nom sous lequel aurait été planifié toute l’opération covid, voir la contre-attaque des factcheckers], Attali a publié un essai intitulé « Change, as a Precaution » [s’agit-il des actes du fameux « Rapport Attali » de 2009, « 300 décisions pour changer la France »], dans lequel il formulait l’espoir que la pandémie (à l’époque la grippe aviaire) déclenchera des « peurs restructurantes ». Attali entend par là le type de peur qui déclencherait une « restructuration de la société ». Attali a écrit : « L’histoire nous enseigne que l’humanité n’évolue de manière significative que lorsqu’elle a vraiment peur ».

Dans son livre Dictionnaire du XXIe siècle, publié en 1998, Jacques Attali décrit une future pandémie comme l’occasion de mettre en place une police mondiale qui deviendra à terme une force planétaire. Il insiste sur des termes spécifiques, dont le mot « épidémie », et déclare : « Nous prendrons des mesures planétaires d’endiguement, qui remettront brièvement en question le nomadisme et la démocratie ».

Les autres termes utilisés par Attali sont « thérapie génique », « thérapie génique avec nanotechnologie » et « panique ».

« Le moteur des marchés et de la démocratie est la panique, le processus typique du troupeau, dans lequel chacun imite l’autre par peur d’être marginalisé et laissé pour compte : non pas un dysfonctionnement de la civilisation occidentale, mais son essence même. »

La section « Prévention » est fascinante :

« Le premier risque dont nous continuerons à vouloir nous protéger est la maladie. La prévention va envahir toute notre existence ».

Dans la partie République, il esquisse un avenir de nations sans frontières, en déclarant :

« Avant tout, ce qui reste particulièrement important, c’est d’inventer une république sans territoire, sans murs ».

Attali envisage ensuite, à propos du revenu, l’instauration d’un « revenu universel » et le travail à domicile par le « télétravail » :

« Chaque personne aura peut-être un jour droit à un revenu décent versé par l’État indépendamment de toute activité : le revenu universel… Plus de la moitié des travailleurs n’auront plus d’emploi… Le travail à domicile par le télétravail (home office) représentera la moitié des emplois ».

Le best-seller de 2011 d’Attali, Une brève histoire du futur : un regard courageux et controversé sur le XXIe siècle, a été décrit par le dangereux mondialiste Henry Kissinger comme « brillant et provocateur… difficile à rejeter ». Dans un chapitre intitulé Les armes de l’hyperconflit, les prédictions d’Attali résument les objectifs du WEF/Forum économique mondial visant à remodeler l’humanité et à prendre le contrôle total de tous les aspects de nos vies.

« Dans les cinquante prochaines années, les nouvelles technologies seront développées par les armées avant d’être utilisées pour le marché civil. Pour les besoins de la défense ou de la police, les gouvernements financeront la recherche nécessaire au perfectionnement des technologies d’hyper-surveillance et d’auto-surveillance. Et ces technologies auront ensuite des applications civiles.

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[suit une description longue et détaillée des armes qui seront utilisées dans les conflits du futur, énumération fastidieuse de scénarios apocalyptiques qui évoquent une superproduction hollywoodienne, et qui font froid dans le dos. Le tout se concluant par ce qui n’est plus vraiment une prophétie: nous y sommes:]

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« Enfin (et peut-être surtout), puisqu’aucune guerre ne peut être gagnée si les peuples qui la mènent ne la considèrent pas comme juste et nécessaire, et si la loyauté des citoyens et leur foi en ses valeurs ne sont pas maintenues, les principales armes du futur seront les instruments de propagande, de communication et d’intimidation. »

(…)

Attali est le porte-parole et le vendeur de ces puissants réseaux mondialistes et son rôle est de révéler ce qui est déjà prévu. Il fournit d’autres preuves de ces réseaux dans un éditorial écrit dans le magazine L’Express en mai 1998, intitulé Le triangle du pouvoir, où il explique :

« Dans une société civile moderne, trois entités se partagent l’essentiel du pouvoir : la politique, les médias et le système judiciaire. L’équilibre de ces trois pouvoirs conduira le peuple à les rejeter dans leur ensemble. Cependant, il faut être conscient que leurs destins sont entrelacés. Les politiciens, les journalistes et les magistrats ont eu la même éducation, ils partagent les mêmes valeurs, ils sont issus des mêmes milieux sociaux. Cependant, ils sont une minorité dans la population. Ils seront sauvés ou périront ensemble ».

Une fois de plus, Jacques Attali démontre ses capacités de précognition. En 2022, une grande partie de la population rejette le « triangle du pouvoir », mais vous pouvez être sûr que cette minorité a déjà un plan en place. Comme l’a dit le professeur Attali : « Ils seront sauvés ou périront ensemble ».

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