La foule disciplinée qui se déploie en files interminables Place Saint-Pierre et dans la Basilique pour saluer une dernière fois Benoît XVI est vraiment impressionnante, (j’ai remarqué que les médias, pour minimiser l’importance des chiffres, en sont restés à ceux du seul premier jour: 65000. J’imagine qu’aujourd’hui on est bien loin du compte).
Cette vidéo publiée sur le site du quotidien Il Messagiero (pardon pour la pub!) en témoigne:
Voilà quelques détails ajoutés par Specola, sous le titre amusant « La rébellion des lapins » (cf. explication: Et pendant ce temps-là, à Rome… (IV)). Il parle également (je ne traduis pas) de l’interview du Sénateur Marcel Pera, l’ami « athée dévot » du Saint-Père, auteur avec lui d’un livre à quatre mains sur l’Europe, et de celle de Georg Gänswein au Tagespost dont nous avons parlé hier, dans laquelle il affirme que Traditionis Custodes a « brisé le coeur du Saint-Père » – mettant ainsi définitivement un terme à la fable de la continuité.
On peut trouver étrange qu’il débute son article en parlant d’ « un jour de joie », mais ce n’est pas si paradoxal, après la grande peine et le choc de l’annonce de sa mort, nous savons qu’il est au ciel, et la foule de la Basilique Saint-Pierre est bien un signe de joie et la preuve tangible qu’il est aussi parmi nous. Un retour à la vie, en somme.
La rébellion des lapins
Specola (extrait)
Mots Clés : Mort de BenoîtEncore un jour de joie où prier pour le Pape Benoît XVI ne coule pas de source, la conviction est que nous devons nous confier à lui [/que c’est lui qui doit prier pour nous]. Dieu lui a donné une longue vie et il est mort chez lui et depuis des années, son travail et sa vie, ses paroles et ses actes, font que son autorité ne fait que croître, surtout lorsque nous voyons et subissons d’autres choses.
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La place se prépare pour les funérailles de demain avec des milliers de chaises entourant l’obélisque comme nous n’en avons pas vu depuis longtemps. Des milliers de fidèles, plus de 70 000 hier (mardi), ont fait la queue pour rendre un dernier hommage au pape émérite Benoît XVI, dont le corps restera exposé jusqu’à ce soir dans la basilique Saint-Pierre.
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Si nous devions garder une image aujourd’hui, c’est le nombre de mères avec leurs enfants que nous avons vu aujourd’hui. Il y a peu d’enfants en Europe, nous le savons, mais il y en a, et nous savons aussi que beaucoup sont le fruit de familles chrétiennes, de leur engagement pour la vie et la foi, luttant contre les éléments. Les vocations ne poussent pas sur les arbres et plus nos mères sont des « lapines », mieux c’est, car Dieu récompense toujours la générosité de l’amour parental.
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Certains veulent continuer à attaquer le pape Benoît XVI même après sa mort, et ils n’ont pas cessé de l’attaquer au cours des presque dix années qui se sont écoulées depuis qu’il a démissionné de la papauté. Ce qui est certain, c’est que dans tous les médias, les nouvelles faisant référence à un aspect quelconque de la vie et de l’œuvre du pape Benoît se sont multipliées et celle de tout le reste a disparu. Le pape François a disparu des médias, ses audiences et ses célébrations continuent, mais personne ne s’y intéresse. Nous verrons l’homélie attendue lors des funérailles, puisqu’elle est préparée, nous supposons qu’elle sera correcte, mais on ne sait jamais.
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