… contrairement à ce qu’affirme la vulgate, et qui est l’opinion largement partagée par des peuples sidérés, matraqués à longueur de journée par une propagande univoque. Pro Vita e Famiglia , une association consacrée comme son nom l’indique au combat pour la vie et la famille vient de patronner à Rome une conférence réunissant des scientifiques de haut niveau, d’une compétence reconnue dans le domaine du climat, qui ont échangé sur leurs conclusions basées sur de longues années d’étude. Et, surprise (enfin, pas vraiment) le milieu « réchauffiste » qui attribue à l’homme la responsabilité d’un réchauffement climatique éventuel (mais cet hiver, on a battu des records de froid aux Etats-Unis en Russie, en Chine, et encore ces jours-ci au Canada, il faudrait nous expliquer comment c’est dû à un réchauffement global) recoupe largement les mouvements néo- malthusiens, pro-avortement et de contrôle des naissances.

Homme et climat, il y a une science qui se rebelle contre les lieux communs

Riccardo Cascioli
La NBQ, 4 février 2023

A Rome, un événement organisé par l’association Pro Vita e Famiglia a été l’occasion de réunir des scientifiques et des experts du climat pour réfuter l’existence de l’urgence climatique et les thèses qui veulent que l’homme soit la cause du réchauffement de la planète.

A l’évidence, la grande presse n’a pas remarqué ou a simplement ignoré la chose, mais jeudi 2 février à Rome s’est déroulé un événement plus unique que rare, représentant la graine qui pourrait se développer en une science qui reprenne son rôle et son autonomie par rapport à la politique et aux affaires : une dizaine de scientifiques, de spécialités différentes mais avec des études et une longue expérience académique liées au climat, ont donné vie à une conférence de presse organisée par l’association Pro Vita e Famiglia, à laquelle j’ai aussi apporté ma contribution – avec La Nuova Bussola Quotidiana.

Le motif ? Dénoncer l’escroquerie du catastrophisme climatique, pour appeler à un débat scientifique sérieux, pour dépasser la censure qui impose la pensée unique climatique et empêche de s’exprimer ceux qui – ayant consacré leur vie à la recherche scientifique – remettent en cause l’environnementalisme dominant.

Des géologues comme Alberto Prestininzi et Uberto Crescenti, des chimistes comme Franco Battaglia et Mario Giaccio (expert en finances liées aux politiques climatiques), des physiciens comme Nicola Scafetta et Ernesto Pedrocchi (le « père » du département d’énergétique de l’École polytechnique de Milan), des agronomes comme Luigi Mariani, des ingénieurs comme Giovanni Brussato : chacun dans son domaine de compétence a au moins proposé les questions fondamentales sur lesquelles il est nécessaire de faire la lumière et qui révèlent comment la science est l’otage d’une idéologie utilisée à des fins politiques et économiques.

À commencer par le manque de fiabilité des modèles climatiques : peut-on faire confiance à des systèmes complexes incapables de reproduire ce qui s’est passé dans le passé pour prédire l’avenir ?

Et encore: la confusion délibérée entre pollution et climat, qui a créé dans l’opinion publique la conviction paradoxale que le dioxyde de carbone, élément constitutif de la vie, est considéré comme un polluant dangereux ; l’illusion de pouvoir se passer des combustibles fossiles, qui représentent 80% des sources d’énergie, illusion qui nous coûtera cher ; le coût « écologique » très élevé de la production d’énergie à partir de sources alternatives ; la contribution négligeable des activités humaines au changement climatique ; l’impact négatif des politiques climatiques actuelles sur les pays pauvres (autres que les victimes du changement climatique). Des questions qui ont déjà été abordées par ces auteurs dans un ouvrage récemment publié sous le patronage de l’université La Sapienza de Rome (Dialoghi sul clima, voir note de traduction).

Dans l’ensemble, il est clair que la dite urgence climatique n’existe pas, et que le catastrophisme climatique est l’arme brandie pour justifier des politiques économiques et sociales qui provoquent déjà des catastrophes (il suffit de voir la crise énergétique à laquelle les pays industrialisés sont contraints de faire face).

Il pourrait sembler insensé et incroyable que les pays occidentaux s’engagent dans la voie de leur propre autodestruction, si une idéologie, celle de l’environnementalisme radical, qui déteste l’humanité, n’en était le moteur. Ce n’est pas un hasard si l’idéologie écologiste est théoriquement et opérationnellement liée à l’idéologie néo-malthusienne, les mouvements écologistes font depuis des décennies corps avec les mouvements anti-natalistes et de contrôle des naissances. C’est pour cela que c’est l’association Pro Vita e Famiglia qui a promu cet événement dont le titre n’est pas dû au hasard : « Protéger l’environnement en protégeant l’homme ».

Le fondement de l’environnementalisme radical réside justement dans cette conflictualité entre l’homme et le monde qui l’entoure, qui trouve ses racines dans les sociétés eugéniques si populaires à la fin du XIXe et au début du XXe siècle dans les pays anglo-saxons. Et cette conflictualité est aussi à la base des politiques climatiques menées actuellement par le biais de traités et de conventions : le contrôle des naissances dans les pays pauvres et la limitation de l’économie dans les pays riches sont les véritables fondements de ces politiques (ce qui explique aussi la « guerre » insensée contre les combustibles fossiles, vrai moteur du développement), qui, de plus, ne profitent qu’aux habituels représentants de la finance internationale. Il s’agit d’une réalité dont les gouvernements nationaux doivent prendre conscience afin de faire face à cette menace pour le bien-être des peuples qui est canalisée sous la pression des instances internationales.

Promouvoir un véritable débat scientifique, dénoncer l’instrumentalisation de la science à des fins idéologiques et politiques , ne fait qu’un avec la défense de la vérité sur l’homme, la défense du droit à la vie.

C’est pourquoi l’événement de Rome se veut le point de départ d’un parcours qui valorisera la vraie science.

Ndt

Présentation de l’éditeur:

Le débat sur le climat a pris une nouvelle dimension en raison, surtout, de ce qui s’est passé au cours des 40 dernières années, c’est-à-dire depuis que la question climatique a été « rebaptisée » réchauffement de la planète, passant d’un sujet d’intérêt essentiellement scientifique à un débat politico-financier. La constitution du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) en 1988, sous l’égide de l’ONU, en tant qu’organisme visant à fournir une vision scientifique claire de l’impact social et économique potentiel du changement climatique anthropique, a définitivement éloigné la confrontation et le débat de la science, pour les déplacer vers les médias et le système de communication, assumant ainsi une dimension politico-financière exclusive. Ce livre est né dans le but précis de rouvrir un débat à travers une discussion ouverte, libre et plurielle. L’idée de fournir une information rationnelle, accompagnée de données et de références scientifiques, a été reprise par de nombreux scientifiques et experts qui abordent, dans ce volume, la question complexe de l’environnement sous de multiples points de vue, avec la rigueur scientifique nécessaire.

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