Dans son désir (louable?) de dialoguer avec le monde, l’Eglise a été investie, en quelque sorte par osmose, d’une idéologie (il ne s’agit évidemment pas de l’accueil des PERSONNES, et l’entretien de la confusion sur ce sujet fait partie de la technique de subversion) délétère qui prend de plus en plus d’ampleur, bien qu’elle ne concerne qu’une minorité, et qui menace de la détruire, y compris de l’intérieur, car elle touche de nombreuses thématiques qui la concernent: de l’identité à la liberté, en passant par la famille, l’éducation, la vie…

L’homosexualité, la clé pour subvertir l’Eglise

Tommaso Scandroglio
lanuovabq.it/it/omosessualita-la-chiave-per-sovvertire-la-chiesa

Plus que d’autres questions, l’homosexualité et la transsexualité ont en elles une capacité destructrice qui s’étend dans de nombreuses directions, sapant l’identité d’une personne, son mariage, sa famille, sa vie, sa liberté religieuse et sa liberté de pensée. D’où la fortune, même chez certains pasteurs qui poussent à changer la doctrine, se pliant aux desseins du diable.

Le couinement d’une souris est devenu le barrissement de l’éléphant. Si d’un point de vue moral, ce sont des phénomènes de très grande importance, d’un point de vue numérique, les phénomènes de l’homosexualité et de la transsexualité restent des phénomènes de niche (on parle en effet de minorités); mais d’un point de vue social ils sont devenus des coutumes, c’est-à-dire des événements de pensée collective qui marquent fortement le tissu culturel. La perception, manifestement bien stimulée par certaines agences idéologiques, a magnifié le phénomène en lui attribuant une signification et un rôle qui dépassent la sphère étroite de l’homosexualité et de la transsexualité, investissant et modifiant certaines catégories conceptuelles telles que « l’amour », « la famille », « la liberté ».

Ce processus révolutionnaire a également investi l’Église.

Mais il faut se demander pourquoi cela s’est produit.

1 – Une première réponse, qui est certainement correcte, renverrait au fait que, depuis un certain temps, l’Église, désireuse de dialoguer avec le monde (et c’est bien ainsi), n’a pas mis le masque de la foi pour se protéger et a donc été infectée par tous ces virus – y compris l’idéologie LGBT – qui courent dans le monde. Bref, par osmose, la théorie du genre s’est transmise, depuis le siècle, à l’intérieur de l’enceinte sacrée.

2 – Mais peut-être existe-t-il aussi une deuxième réponse, moins sociale et plus transcendante par nature. C’est banal à rappeler, Satan est en guerre perpétuelle avec l’Église et cherche à la détruire en l’attaquant de l’extérieur, mais surtout de l’intérieur. Et il veut réussir dans son dessein de la manière la plus efficace possible, c’est-à-dire qu’il veut trouver l’arme capable de causer le plus de dégâts. L’homosexualité et la transsexualité sont peut-être la bombe atomique que Satan recherchait car, plus que d’autres sujets, l’homosexualité et la transsexualité ont en elles une capacité de destruction qui s’étend dans de nombreuses directions. Le rayon de l’explosion de cet engin est donc large, plus large que l’avortement, le divorce, la fécondation in vitro et l’euthanasie pris individuellement. D’où sa fortune dans le foyer catholique et principalement chez certains pasteurs qui, plus que les laïcs, poussent à changer la doctrine après avoir déjà changé la pastorale sur ces questions.

En effet, l’homosexualité et la transsexualité ont un fort pouvoir destructeur dans les domaines suivants.

  • En premier lieu, elles sapent le concept d’identité, qui est la première vérité de la réalité. Dans le transsexualisme, l’identité est effacée pour être remplacée par une construction arbitraire de celle-ci : du réel à la fiction. L’homosexualité contredit alors l’identité de la personne car l’orientation sexuelle est un aspect fortement lié à l’unicité de la personne, puisque l’orientation sexuelle est une expression de sa masculinité et de sa féminité, des traits qui ne sont pas accessoires à la personne, mais des éléments essentiels de celle-ci. Le conflit avec l’idée d’identité se traduit par la rhétorique bien connue de la fluidité, du désir d’abolir toute frontière, car elle est perçue comme une limite à la libre expression.
  • La famille est un autre domaine dans lequel la théorie du genre fait des dégâts. Affirmer qu’il existe des « familles » arc-en-ciel revient à éliminer le concept même de famille et de mariage : là aussi, c’est l’identité, en l’occurrence de la famille et du mariage, qui est frappée en plein cœur. Si tout peut être famille, l’affection entre les gens suffit, plus rien n’est famille. Si je dis que même une figure plane à quatre côtés peut être appelée « triangle », alors le concept de triangle et même celui de quadrilatère disparaissent pour laisser place à une nouvelle invention géométrique qui n’existera jamais dans la réalité. Elle ne sera qu’une abstraction géométrique. Le fait d’affecter la famille affecte également l’éducation des enfants qui grandissent dans un environnement où la figure maternelle ou paternelle est absente, avec de graves répercussions pour eux.
  • Poursuivons. La relation homosexuelle, dans une tentative de mimer la famille, a dû recourir massivement à l’insémination artificielle. Voilà un troisième vulnus : l’atteinte à la vie. En effet, chaque éprouvette dans laquelle un enfant est conçu entraîne la mort d’un pourcentage très élevé d’enfants à naître et la réification [/chosification] de ces derniers, car l’enfant est produit et non pas né de l’étreinte amoureuse du papa et de la maman, un couple parental qui est ici absent. La réification touche également la figure de la femme car il n’est pas rare que les couples gays masculins aient recours à la pratique des mères porteuses.
  • Enfin, les thématiques LGBT font également obstacle à la liberté de pensée et de religion. … Dans le monde entier, sous le prétexte de prévenir des discriminations injustes, les cas de violation de la liberté personnelle sont innombrables. Même chez les catholiques, ceux qui s’opposent aujourd’hui à l’homosexualité et à la transsexualité, bien qu’étant accueillants envers les personnes homosexuelles et transsexuelles, sont accusés de semer la discorde et se voient donc souvent retirer leur stylo et leur micro.

L’homosexualité et la transsexualité ont donc une capacité dynamisante intrinsèque sur des questions telles que l’identité, la famille, l’éducation, la vie, la femme et la liberté.

C’est pourquoi – mais ce n’est qu’une hypothèse – les forces du mal appuient sur ces deux pédales pour accélérer le processus de destruction de l’Église (évidemment en vain, car Dieu la préservera jusqu’à la fin des temps), bien qu’il s’agisse de questions qui n’ont été portées à la connaissance du grand public que relativement récemment, et en tout cas beaucoup plus récemment que d’autres, comme la contraception, l’avortement, le divorce et la fécondation extracorporelle. Ces dernières auraient pu être, sur le papier, de meilleures candidates pour saper les fondements de l’Église, car il s’agit de phénomènes moins « de niche » et contestés depuis plus longtemps, du moins au niveau social.

Pourtant, le phénomène LGBT est en train de gagner sur ces questions, peut-être parce que, comme nous l’avons mentionné, dans l’économie de perdition souhaitée par les puissances obscures, l’homo-transsexualité est la carte maîtresse.

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