Ils ont adressé une lettre ouverte au « Premier » italien, Giorgia Meloni (laquelle est malheureusement en train de prouver que sur les sujets où elle n’est pas structurellement impuissante, elle est totalement « sous contrôle », cf. Meloni, 5 mois après). Ces scientifiques ne sont pas des clampins ou autres clowns médiatiques à l’instar de ceux que le bulldozer médiatique utilise éhontément puis jette au gré de ses besoins (cf. Greta, Nicolas Hulot, Al Gore, et tant d’autres). Ils ont déjà mis au défi leurs collègues (l’unanimité médiatique de ceux qui prêchent le catastrophisme climatique) d’accepter un débat contradictoire public sur la question, comme nous en avons parlé ici: Climat: des scientifiques italiens prestigieux lancent un défi à leurs collègues « réchauffistes ». Défi bien entendu non relevé.
Leur nouvel appel est relancé par L’Observatoire Van Thuan sur la Doctrine sociale de l’Eglise, et repris par AM Valli, où je l’ai trouvé.

Nous publions la lettre envoyée par un groupe de scientifiques, experts en climat, au Premier ministre Giorgia Meloni, demandant que le gouvernement italien s’engage en Europe à arrêter les politiques de réduction des émissions inutiles et coûteuses.


Nous, soussignés de Clintel-Italie (*), envoyons la note suivante au Président du Conseil du Gouvernement italien.

ll.mo [illustrissimo] Président du Conseil, Onorevole Giorgia Meloni :

Étant donné que l’urgence climatique causée par les émissions anthropogéniques est une urgence sans fondement scientifique, et étant donné que les partisans de cette urgence ont à plusieurs reprises évité la confrontation scientifique, il n’en reste pas moins que la mesure de réduction de 100% des émissions par l’Italie seule, ou même par l’UE seule, n’effleurerait même pas le présumé problème.

En effet, les émissions italiennes et celles de l’UE-27 représentent respectivement moins de 0,9 % et moins de 9 % des émissions mondiales (données EDGAR – Emissions Database for Global Atmospheric Research 2022, Commission européenne). Les émissions mondiales ont augmenté de 60% par rapport aux niveaux de 1990, et les deux pays, la Chine et l’Inde, dont les émissions représentent à elles seules plus de 40% des émissions mondiales, mettent en œuvre des politiques énergétiques qui, malgré toutes les déclarations, visent en fait à augmenter notablement les émissions (par rapport aux niveaux de 1990, elles les ont augmentées de plus de 350%).

La persistance de l’Italie et de l’UE dans les politiques de réduction ne peut pas non plus être justifiée par le désir de donner un exemple au reste du monde : l’exemple en question ne ressemblerait pas à une inoffensive marche blanche, mais entraînerait un très grave appauvrissement de la population italienne et européenne, au profit d’une minorité de profiteurs sans scrupules qui s’enrichiraient de ces mesures de réduction, sans aucun bénéfice mais avec un préjudice pour la collectivité. La quantité de ressources engagées dans la présumée urgence serait au contraire détournée des urgences réelles et concrètes : les tremblements de terre ou l’instabilité hydrogéologique ne sont que deux exemples.

C’est pourquoi, à Clintel-Italie, nous demandons au gouvernement italien de faire entendre sa voix au niveau européen à ce sujet.

Naturellement, nous réitérons le défi de la confrontation scientifique auquel se sont toujours soustraits les partisans de l’urgence climatique induite par les émissions anthropiques de CO2.

Suivent la liste et les titres des signataires
tous issus de plus grandes universités italiennes

(*) Ndt

Clintel: Climate intelligence


Il n’y a pas d’urgence climatique
Share This