Comme souvent, c’est un article du Sismografo signé « la rédaction » qui met les choses au point, contredisant l’article repris ce matin par le blog Messa in latino à partir d’un autre blog, en espagnol (et très bergoglien) présenté comme bien informé (Mgr Gänswein: l’exil au Costa Ricca?). Effectivement, bien qu’on ne soit pas encore le 1er avril, c’était tellement caricatural que cela semblait difficile à croire – bien que pas exclu! L’impression qui reste, c’est la confusion. Et celle qu’avec le secrétaire de Benoît XVI, François joue au chat et à la souris. Une petite vengeance bien peu apostolique.

L’archevêque Georg Gänswein nonce au Costa Rica ? Peu probable

Par la rédaction de « Il sismografo » (ilsismografo.blogspot.com)

L’affaire complexe de l’actuel préfet de la Maison pontificale, Mgr Georg Gänswein, poste que le prélat allemand n’exerce plus depuis quelques années (2020) par volonté du Pape, est de plus en plus embrouillée. Depuis le jour de la mort du Pape émérite Benoît XVI, qu’il a servi avec un soin filial pendant de nombreuses années, diverses spéculations ont été écrites dans la presse sur l’avenir de l’archevêque, dont certaines fortement critiques suite à la publication du livre Niente altro che la verità au lendemain de la mort de Joseph Ratzinger.

Entre hier et aujourd’hui, il a été dit qu’il serait très probablement envoyé, avec son consentement, comme Nonce au Costa Rica.

D’après les différentes sources que nous avons pu consulter, une autre version émerge : une telle nomination ne serait pas vraie « également parce qu’il est rare que l’on entre dans le service diplomatique du Saint-Siège sans avoir reçu une préparation spécifique et spécialisée ».

De plus, ajoutent d’autres sources, « l’indiscrétion sent la manipulation médiatique ». Enfin, d’autres sources consultées précisent : « Les relations entre le Pape et Mgr Gänswein sont cordiales et courtoises, mais le Saint-Père n’oublie pas facilement. Leurs divergences ne se sont pas totalement estompées ».

Le livre Nient’ altro che la verità a fortement irrité le pape. Le prélat allemand s’est défendu en disant qu’il avait laissé le manuscrit entre les mains de l’éditeur Mondadori, sans suivre son parcours éditorial. Lorsqu’il s’est rendu compte, après la mort du pape émérite, que l’éditeur préparait le lancement, il a tenté d’empêcher la diffusion du volume en demandant à Gianni Letta puis à Marina Berlusconi (les propriétaires de la maison d’édition, ndt) d’intervenir, sans succès. Il était déjà trop tard.

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