Le 29 mai, recevant des représentants des Barnabites (à propos, c’est l’ordre dont est issu mon ami le père Scalese que mes lecteurs les plus anciens doivent bien connaître, que devient-il?), le Pape a une fois de plus mis en garde contre le prosélytisme. Et il l’a fait en racontant une anecdote personnelle (authentique?). Au terme d’une rencontre avec des jeunes, il aurait admonesté vertement « une dame, qui accompagnait deux jeunes convertis », l’accusant même d’avoir manqué de respect à ces derniers. Cette énième bordée papale contre le prosélytisme a inspiré à un prêtre un bref commentaire que Tosatti a reproduit sur son blog, et que je trouve bien envoyé
Commentaire d’un prêtre Catholique
Stilum Curiae
www.marcotosatti.com
Bergoglio parle d’une dame qui lui présente deux convertis :
Cette dame, qui parlait espagnol, me dit : « Père, je suis heureux parce que j’ai converti ces deux-là : celui-ci est de tel endroit et celui-là de tel autre ». Je me suis mis en colère, vous savez, et j’ai dit : » Tu n’as rien converti, tu as manqué de respect à ces jeunes: tu ne les as pas accompagnés, tu as fait du prosélytisme et ce n’est pas de l’évangélisation ».
Elle était fière de s’être convertie !
Attention à bien distinguer l’action apostolique du prosélytisme : nous ne faisons pas de prosélytisme. Le Seigneur n’a jamais fait de prosélytisme.
Le pauvre, il n’a peut-être pas encore compris que nous, les catholiques, de sa colère, on s’en moque.
Nous, les catholiques, craignons plutôt « Celui qui a le pouvoir de jeter en enfer l’âme et le corps ». (Mt 10:28).
Et si lui, Bergoglio, n’est pas converti, il comprendra de quoi il s’agit par expérience personnelle.
Nous, en revanche, catholiques, savons que Jésus a ordonné aux siens :
Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici que je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. (Mt 28, 19-20)
F. ***
Prêtre catholique