(Giuseppe Nardi). Dans son message vidéo de septembre diffusé par le Réseau Mondial de Prière du Pape, François se demande si nous « entendons » la douleur de la Terre, la douleur des « millions de victimes des catastrophes environnementales ».Un message qui ne fait aucune référence à une lecture religieuse, encore moins à une quelconque transcendance. Un message, donc, tout sauf catholique, et qui devrait exiger des catholiques qu’ils se posent quelques questions.
« Ce sont les pauvres qui souffrent le plus des conséquences des catastrophes environnementales ».
L’intention de prière du Saint-Père pour le mois de septembre concerne le cri de la Terre, qui « a de la fièvre et est malade, comme toute personne malade ». Il s’agit d’un vigoureux appel à « faire face aux crises environnementales provoquées par l’homme », qui s’inscrit dans ce que l’on appelle le Temps de la Création, une période de l’année où l’Église se mobilise traditionnellement pour réfléchir à la protection de notre maison commune.
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Dans son message vidéo, réalisé ce mois-ci par le Réseau Mondial de Prière du Pape avec le soutien du Dicastère pour le Service du Développement Humain Intégral, François se demande si nous « entendons » la douleur de la Terre, la douleur des « millions de victimes des catastrophes environnementales », et il appelle l’humanité à « des réponses non seulement écologiques, mais aussi sociales, économiques et politiques ».
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Vatican.va
(www.diocese-montauban.fr/actualites/intention-de-priere-du-pape-le-cri-de-la-terre)
« Prier pour le cri de la terre ? »
Le narratif climatique du pape François, contraire aux faits
L’agenda mondialiste du Saint-Siège
Alors qu’en France, et pas seulement, les puissants actuels et les faiseurs d’opinion blasphèment Dieu, insultent Marie [voir les ignominies de Charlie Hebdo], se moquent du christianisme et bafouent la nature humaine, le pape François n’en est pas affecté et continue à propager l’agenda de ces mêmes puissants, sans être perturbé et sans restriction. La nouvelle vidéo du pape suit elle aussi cette ligne de conduite.
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François ne défend pas la foi, ni l’Eglise, ni même sa mère Marie. Il parle en revanche du changement climatique, promeut la migration sans restriction et encourage la reconnaissance de l’homosexualité. Trois thèmes qui jouent un rôle central pour l’alliance de la haute finance et de la gauche politique.
Dans la nouvelle « vidéo du pape » publiée hier, François parle du « cri de la terre ». Voici son message, publié par le Réseau mondial de prière du pape, une initiative de prière confiée par les papes à l’ordre des jésuites depuis la fin du XIXe siècle :
« Prions pour le cri de la terre.
Si nous prenons la température de la planète, nous verrons que la Terre a de la fièvre. Et comme toute personne malade, elle se sent mal.
Mais écoutons-nous cette douleur ?
Ecoutons-nous la douleur des millions de victimes des catastrophes environnementales ?
Ceux qui souffrent le plus des conséquences de ces catastrophes sont les pauvres, ceux qui sont contraints de quitter leur foyer à cause des inondations, des vagues de chaleur ou des sécheresses.
La gestion des crises environnementales causées par l’homme, telles que le changement climatique, la pollution ou la perte de biodiversité, exige des réponses non seulement écologiques, mais aussi sociales, économiques et politiques.
Nous devons nous engager dans la lutte contre la pauvreté et pour la protection de la nature en changeant nos habitudes personnelles et celles de notre communauté.
Prions pour que chacun d’entre nous entende avec son cœur le cri de la Terre et des victimes des catastrophes écologiques et de la crise climatique et s’engage personnellement à prendre soin du monde dans lequel nous vivons ».
Mais que signifie « prier pour le cri de la terre » ? Est-ce un message chrétien ?
Le pape François présente la Terre comme un être vivant, qu’il place même explicitement sur un pied d’égalité avec l’homme. C’est une vision qui vient du New Age (Terre = Terre Mère = Gaïa), mais qui, jetée telle quelle et sans explication, n’a pas grand-chose à voir avec le christianisme .
Or, pour autant que l’on sache, les « inventeurs » du récit climatique mondialiste sont tout sauf des adeptes sentimentaux du New Age, mais des hommes de l’ombre orientés vers le profit et le pouvoir, qui restent aussi invisibles que possible et envoient les autres en avant pour eux. La phrase de Bertolt Brecht s’y prête bien: ;
« Car les uns sont dans les ténèbres. Et les autres sont dans la lumière. Et on voit ceux qui sont dans la lumière. Ceux qui sont dans l’obscurité, on les voit pas ».
Dans sa vidéo, le pape François propage le récit climatique, depuis longtemps et maintes fois falsifié. Comme dans le cas de la pseudo-pandémie de Covid, on a inventé un problème qui n’existe pas, en basant des calculs de modélisation sur des prémisses erronées, en créant une panique sur cette base et en présentant ensuite une sorte de « solution messianique » qui assurerait exclusivement le salut contre la mort et la destruction.
Le but immédiat de telles opérations est une gigantesque redistribution de l’argent, que l’on peut décrire comme « la socialisation des coûts et la privatisation des bénéfices », et un gain de pouvoir massif. Ce dernier n’est visible qu’en apparence. Il est bien plus important en coulisses, grâce à un réseau très dense.
En fait, le pape François a également été un des principaux faiseurs d’opinion à l’échelle mondiale lors de la crise du Covid artificiellement créée, abusant pour ce faire de sa prétention à l’autorité morale. En dépit de toutes les révélations et clarifications faites depuis, il n’a jusqu’à présent trouvé ni un mot d’excuse ni de regret, ni envers ses collaborateurs et employés qu’il a contraints à se faire vacciner sous peine de licenciement, ni envers les croyants qu’il a effrayés de manière irresponsable et poussés à se faire vacciner . Ainsi, les journalistes non vaccinés ne pouvaient plus voyager avec lui dans le même avion. Même les cardinaux, s’ils n’étaient pas vaccinés, se voyaient interdire l’accès au Vatican.
Sans parler de l’aspect religieux, puisque François n’a pas seulement interdit les services religieux de manière totalement indéfendable et démesurée, mais a même fait fermer toutes les églises et chapelles , ce qui n’a échoué que face à la révolte des curés romains.
François se montre depuis des années un défenseur particulièrement radical de l’agenda mondialiste, comme en témoigne l’envoi de représentants aux réunions du Bilderberger et au Forum économique mondial de Davos ;.
Dans sa nouvelle vidéo, il diffuse imperturbablement la désinformation en donnant la fausse impression que les catastrophes naturelles ne se produisent que maintenant sur la Terre ou qu’elles sont particulièrement massives. Ceci est fait délibérément afin de remettre en question une origine naturelle et d’attribuer la responsabilité du changement climatique à l’homme. C’est précisément le récit du réchauffement climatique d’origine humaine, car c’est la seule façon matérialiste, mais hautement moralisatrice, d’accuser l’homme et d’exiger des solutions (déjà toutes faites).
La Terre n’est pourtant pas un être vivant, comme l’affirment les sectaires païens. L’enseignement de l’Église connaît cependant une lecture religieuse des phénomènes naturels : non pas comme une « réaction » arbitraire de la nature, mais comme une manifestation de la volonté divine. Cette lecture religieuse des catastrophes naturelles ou des événements guerriers et des troubles politiques était déjà associée dans l’Ancien Testament à un comportement qui n’était pas agréable à Dieu, soit parce que le peuple en général ou les chefs religieux ou politiques avaient apostasié, soit parce que de graves erreurs avaient été commises ou s’étaient livrés à des excès immoraux.
Il a toujours été difficile d’interpréter les événements avec précision. La plupart du temps, ce sont des hommes bénis par Dieu qui, par une interprétation qui leur était inspirée, indiquaient une direction. On a cependant toujours considéré comme approprié et souvent nécessaire que l’Église élève la voix dans le contexte de catastrophes naturelles, mais aussi de perturbations humaines de nature politique, sociale ou religieuse, et qu’elle exhorte au respect de la loi divine et naturelle. ;
Mais François ne fait rien de tel. Il ne cherche pas de message religieux derrière les phénomènes naturels, alors qu’il y aurait suffisamment d’erreurs graves où la loi de Dieu et le droit naturel sont ignorés et même foulés aux pieds. Dieu ne laisse pas se moquer de lui, dit une sagesse qui, il n’y a pas si longtemps encore, faisait partie du savoir commun. Mais cela ne semble pas toucher François. Il se meut entièrement sur le plan immanent, entièrement « terra terra« , comme disent les Italiens, bref tellement terre à terre que le transcendant, le surnaturel semble disparaître et ne jouer aucun rôle réel.
Cela coïncide avec son enseignement sur la « fraternité » de tous les hommes, y compris l’affirmation implicite selon laquelle « la religion » ou la confession à laquelle on appartient n’a pas d’importance ». Il n’est donc pas étonnant que dans son encyclique écologique Fratelli tutti , un chapitre entier soit intitulé avec le triptyque de la Révolution française : « Liberté, égalité et fraternité ».
Le père Paolo Maria Siano, l’un des meilleurs connaisseurs de la franc-maçonnerie, suggérait aux catholiques de ne pas perdre de temps à chercher des preuves de l’éventuelle appartenance d’un prélat ou d’un évêque à une loge. Il s’agit là d’un formalisme inutile et incertain, qui peut souvent induire en erreur ou donner à certains la possibilité d’induire délibérément les autres en erreur. Un critère beaucoup plus sûr serait de se demander quelle attitude et quelles positions quelqu’un défend, car il est indifférent qu’une personne soit un franc-maçon raccourci ou non.
L’agenda du pape François et ses liens avec les objectifs mondialistes conduisent inévitablement à des soupçons et soulèvent de nombreuses questions. Des questions qui n’ont pas encore trouvé de réponse concluante. Sauf si l’on suit le critère mentionné par le père Siano