Dimanche 20 octobre, le pape a procédé à la canonisation des « martyrs de Damas », 11 chrétiens, dont 8 franciscains, sauvagement assassinés par les musulmans le 10 juillet 1860 pour avoir refusé d’abjurer leur foi et d’embrasser l’islam. Dans son homélie, François n’a pas dit un mot sur les auteurs du massacre, comme si l’évènement « flottait dans le vide ». Et pendant ce temps, l’Eglise, par la voix de son organe imprimé, l’Osservatore Romano, continue de faire la promotion de l’immigration sans discrimination.
Les martyrs canonisés et l’islam passé sous silence
L’islam et les délinquants à motivation islamique perturbent la « fraternité » et la migration de masse
Giuseppe Nardi
katholisches.info/2024/10/21
Le pape François a canonisé hier, le 20 octobre, les martyrs de Damas. Dans la nuit du 9 au 10 juillet 1860, dans le cadre de la persécution des chrétiens, des druzes ont pris d’assaut le couvent des franciscains dans la vieille ville de Damas. Ils y ont tué onze chrétiens dont ils se sont emparés : huit franciscains et trois laïcs arabes.
L’Osservatore Romano, le quotidien officiel du pape, a présenté les nouveaux saints sans mentionner pourquoi ils avaient souffert le martyre : Parce qu’ils avaient refusé d’embrasser l’islam.
Dans son homélie sur la place Saint-Pierre, le pape François n’a mentionné ni la raison ni les auteurs de ces actes. Simple coïncidence ?
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Dans son édition de samedi, L’Osservatore Romano a présenté, comme c’est la coutume, les 14 nouveaux saints qui ont ensuite été canonisés par le pape François dimanche.
Une page entière a été consacrée aux onze martyrs de Damas.
Huit d’entre eux étaient des frères de l’ordre franciscain, sept des Espagnols et le Tyrolien Père Engelbert Kolland, qui dépendaient de la Custodie franciscaine de Terre Sainte.
Trois martyrs étaient des laïcs maronites. L’Eglise syro-maronite est liée à Rome depuis le 12e siècle et est officiellement unie à elle depuis le Concile de Florence en 1445.
En 1860, les chrétiens maronites du Liban se sont révoltés contre l’oppression des seigneurs féodaux islamo-druzes. Ceux-ci ont tenté de réprimer la révolte dans le sang. Vingt mille chrétiens ont été tués au Liban et en Syrie.
Les musulmans, qui ont fait irruption sans raison dans le couvent franciscain de Damas, ont exigé des franciscains et des maronites, qui n’avaient rien à se reprocher, qu’ils renoncent au Christ et se convertissent à l’islam. Comme les personnes présentes refusaient fermement, elles ont été assassinées les unes après les autres.
Pourtant, pas un mot n’est dit dans L’Osservatore Romano sur les raisons du martyre des onze nouveaux saints. Ni dans l’article principal, ni dans un deuxième article sur les trois laïcs arabes chrétiens tués avec les franciscains. Le lien avec l’islam est passé sous silence.
Même le pape François n’a pas dit un mot à ce sujet hier dans son homélie. Il a canonisé des chrétiens assassinés parce qu’ils ont subi le martyre, mais l’événement semble flotter dans le vide. Cela ne peut pas être une coïncidence, car sur le site Internet du Dicastère des canonisations, les courts portraits mentionnent bien pourquoi les franciscains et les maronites ont été martyrisés :
« Avant d’infliger brutalement les coups mortels aux onze victimes, les assaillants leur ont demandé d’abjurer la foi chrétienne et d’embrasser l’islam, une demande qu’elles ont fermement rejetée ».
Mais le grand public ne doit manifestement pas le savoir. La référence aux auteurs musulmans semble déranger la « fraternité » de tous les hommes défendue par François depuis Abu Dhabi – et la migration de masse encouragée encore plus intensément par François.
La première page de l’édition de samedi de L’Osservatore Romano se présente en conséquence. Une colonne sans image de ce journal de cinq colonnes est consacrée à la canonisation des nouveaux saints, les quatre autres à la promotion de l’immigration de masse – y compris une bienveillance indifférenciée envers des organisations aux liens opaques, tant avec la gauche radicale qu’avec des fondations mondialistes de milliardaires. Ce ne sont pas des coïncidences, mais des pondérations clairement définies.