Comme toujours, le lanceur d’alerte ne fait pas dans la dentelle, et s’en prend à ses cibles habituelles, église conciliaire, agenda mondialiste, deep state, deep church, mais comment lui donner tort, connaissant ce que nous connaissons et voyons se dérouler sous nos yeux depuis plus de 11 ans. Et surtout, comme nous le disions ici (Le pape est en difficulté? Voilà l’encyclique, l’atout que François sort juste à point de sa manche)
Mgr Viganò: Brève réflexion sur le ‘Synode sur la synodalité
Le « Synode sur la synodalité » qui vient de s’achever est une icône de la duplicité et de la nature frauduleuse de l’Église conciliaire et synodale.
La promotion de l’agenda mondialiste n’est que trop évidente.
La subversion hiérarchique de la parité de genre est à l’origine de la discussion surréaliste sur l’ordination des femmes, permettant d’entamer une expérience pastorale qui puisse dans un avenir proche servir d’alibi au changement officiel de doctrine sur le sacrement de l’ordre. Tout comme l’acceptation de l’idéologie LGBTQ+, servilement transposée au Synode selon les prémisses de Fiducia supplicans, est un objectif mondialiste.
La Deep Church agit en rupture totale avec le corps ecclésial, exactement comme le Deep State légifère à l’encontre des citoyens. Indépendamment des articles de foi spécifiques auxquels le Synode apporte des modifications par des moyens pastoraux, il est également évident que le but ultime de Bergoglio est de détruire l’Église catholique en déformant la nature de la papauté telle qu’elle a été instituée par Notre-Seigneur.
L’Église de Jorge Mario Bergoglio est une « Église synodale », c’est-à-dire qu’elle n’est ni monarchique ni divine, mais démocratique et humaine. Son autorité n’est pas vicaire du Pouvoir sacré du Christ, mais l’expression fausse et trompeuse d’une prétendue volonté populaire, ou pire encore, un signe de l’Esprit, derrière lequel se cache une organisation subversive. Les fidèles sont trompés par de faux pasteurs et par des mercenaires.
Tout dans les paroles et les actes de l’Église synodale est mensonge. Car son but est d’imposer d’autorité, sous couvert d’une demande populaire, ce qu’aucun fidèle catholique n’a jamais demandé parce que cela contredit l’enseignement de Notre Seigneur. Cette autorité, usurpée dans un but opposé à celui que Jésus-Christ lui a donné, est totalement illégitime et il devrait être du devoir de chaque Successeur des Apôtres de dénoncer cette farce synodale, ultime étape de la révolution conciliaire, par laquelle l’Épouse de l’Agneau est remplacée par la Prostituée de Babylone, asservie au Nouvel Ordre Mondial.
Certains pensent que les inquiétudes sur les intentions subversives de Bergoglio sont excessives et infondées, citant la dernière « encyclique » sur la dévotion au Très Sacré Cœur de Jésus comme un exemple de son orthodoxie à éclipse. Ce document est une diversion pour tromper les fidèles, selon la stratégie de tromperie bien rodée propre au jésuite et péroniste Bergoglio, confirmant sa duplicité et sa malhonnêteté intellectuelle.
Le thème de Dilexit nos – traité dans une tonalité résolument antimoderne – constitue une tentative maladroite de réappropriation frauduleuse par la Compagnie de Jésus du culte du Sacré-Cœur, dont elle est la gardienne historique. Cette dévotion, née pour contrer l’hérésie janséniste, doit inévitablement être détournée pour donner l’apparence de la rigueur théologique à l’hérésie opposée, c’est-à-dire à une forme de laxisme doctrinal et moral qui admet tout comme déjà guéri et pardonné par l’infinie Miséricorde de Dieu.
Ce qui est parfaitement cohérent avec l’intention du Synode.