Je n’aurais pas osé l’écrire sous ma propre signature, mais si c’est quelqu’un d’autre (et pas n’importe qui mais un éminent intellectuel) qui le dit… Pour résumer, l’analyse des votes sur vingt ans, de 2004 à 2024, permettent de supposer – sans toutefois l’affirmer, restons prudents – que l’élection de 2020 a PU être volée. Si ce n’est pas une certitude absolue – cf. ci-dessus -, c’est au minimum une hypothèse fondée, et en tout cas, raisonnable.

Leonardo Lugaresi
7 novembre 2024

Je reprends ici deux remarques de pur bon sens que j’ai trouvées en passant au crible sur X les commentaires sur la victoire de Trump.

La première fait référence au fait que cette élection confirme définitivement quelque chose qui, si l’on veut le voir, était déjà évident avant mais qu’il était interdit d’énoncer : en 2020, les démocrates ont presque certainement volé la présidence.

Pour s’en convaincre, il suffit de regarder la série des résultats des candidats démocrates au cours des vingt dernières années : en 2004, John Kerry a obtenu environ 59 millions de voix ; en 2008, Obama en a obtenu plus de 69 millions, qui sont devenus environ 66 millions en 2012 ; à peu près le même nombre de voix qu’Hillary Clinton a eu en 2016. Près de 68 millions, c’est le résultat qu’a obtenu Kamala Harris l’autre jour. En 2020, au plus fort de Covid, à la fin d’une campagne quasi inexistante, Joe Biden aurait pris plus de 81 millions ! ».

Depuis lors, cet exploit surdimensionné a semblé étrange à quiconque n’avait pas le cerveau cuit ou frit, mais il était interdit de le dire, sous peine d’être immédiatement et définitivement étiqueté comme complotiste psychopathe.

Or, voilà la preuve par l’absurde : si les douze millions de voix supplémentaires recueillies par Biden par rapport au meilleur résultat jamais obtenu auparavant par un candidat démocrate étaient le résultat d’une extraordinaire mobilisation du peuple poussé par l’urgence de repousser le danger Trump, comme on l’a prétendu à l’époque pour expliquer le caractère exceptionnel de ce chiffre, où se sont-ils retrouvés quatre ans plus tard, alors que le  » danger Trump  » se profilait à nouveau ? Où sont passés ces douze millions d’Américains que personne n’a jamais vus? Certainement pas les votes qui se sont déplacés vers Trump, qui en 2024 a obtenu, en chiffres absolus, moins de voix qu’en 2020. Et alors ? Il est extrêmement probable qu’ils n’aient jamais existé.

La seconde considération qui m’a semblé pertinente est que si les Démocrates n’avaient pas triché, la seconde présidence Trump (2021-2024) se serait déroulée au milieu de mille difficultés, entravée au moins pour quelques années par l’urgence Covid, et au moment des primaires de 2024, comme il ne pouvait pas se présenter pour la troisième fois, la querelle entre Trumpiens et anti-Trumpiens se serait embrasée au sein du Parti républicain, qui sait ce qu’il en serait advenu. Peut-être l’ « ère Trump » serait-elle déjà terminée.

Au lieu de cela, elle ne fait que commencer, et sur des bases bien plus solides et durables qu’en 2016. C’est tant mieux.

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