Les incendies (qu’il est évidemment hors de question d’attribuer à la providence – car il y a des morts innocents -, et pas davantage au « réchauffement de la planète », on est en hiver…) ont contraint Biden à annuler son voyage en Italie, et surtout au Vatican, où le « lame duck » sénile devait rencontrer le Pape, honneur ultime et suprême, afin d’assurer un passage de témoin résolument politique avant la prise de fonction de Donald Trump, la semaine prochaine.
Seule une catastrophe naturelle a donc pu empêcher que François (le champion du double discours!!) accomplisse l’irréparable.

Malgré le fait que le pape François ait à plusieurs reprises prononcé des mots durs contre l’avortement et ceux qui le provoquent, le Vatican semble plus soucieux de souligner son aversion pour l’administration Trump entrante.

Les incendies en Californie ont annulé la dernière marche du podium pour le plus grand promoteur de l’avortement au monde, mais pas la gravité d’une telle invitation.

Luca Volontè

Ce sont des incendies qui empêchent la visite de Joe Biden au Vatican

Luca Volontè
La NBQ
9 janvier 2025

La gravité des incendies en Californie a poussé le président américain Joe Biden à annuler son voyage en Italie où il devait rencontrer le pape demain. En effet, une note de la Maison Blanche annonce que Joe Biden reste aux Etats-Unis « pour se concentrer dans les prochains jours sur la gestion de la réponse fédérale globale » au dramatique incendie qui ravage la région de Los Angeles, avec déjà des morts et des dizaines de milliers de personnes évacuées.

Le fait que des causes naturelles aient empêché une telle visite n’efface cependant pas la gravité d’une audience papale qui était prévue pour demain, 10 janvier, afin d’assurer le passage de témoin final à ce même Joe Biden qui, au cours des quatre dernières années, a été le plus grand promoteur au monde du meurtre d’innocents dans le ventre de leur mère et de leur dépravation à travers l’idéologie LGBT.

L’incroyable décision du Vatican est parallèle à la décision politiquement motivée de nommer le cardinal Robert McElroy [cf. François place ses pions. Contre Trump], promoteur d’hérésies proclamées, à la tête du diocèse de la capitale fédérale Washington. Deux choix clairs contre le président élu Donald Trump, les républicains américains, ainsi qu’un grave affront au cardinal Timothy Dolan qui dirigera la prière d’ouverture lors de l’investiture de Trump le 20 janvier.

Jusqu’aux derniers jours de son mandat, le « catholique » Biden a voulu démontrer son incohérence en matière de respect de la dignité humaine, en conférant plusieurs distinctions honorifiques à des personnalités et des militants publiquement engagés dans la promotion du meurtre des innocents, de la dépravation des enfants et de l’idéologie LGBT.

Parmi eux, Eleanor Smeal, féministe historique et militante pro-avortement, s’est vu décerner la « Presidential Citizens Medal » des États-Unis pour ses efforts. Cette récompense est décernée aux citoyens américains qui « ont accompli des actes exemplaires de service à leur pays ou à leurs concitoyens », selon le communiqué de la Maison Blanche du 2 janvier.

Cette « récompense » intervient après que Biden, le deuxième président « catholique » du pays, a décerné en novembre dernier la « médaille présidentielle de la liberté » à l’ancienne présidente de Planned Parenthood, Cecile Richards, architecte et coordinatrice de quatre millions d’avortements, alors qu’elle était à la tête de la multinationale Planned Parenthood depuis 12 ans.

La Smeal est présidente de la Feminist Majority Foundation et ex-présidente de la National Organisation for Women (NOW). Elle a dirigé la première marche nationale pour le droit à l’avortement à Washington, DC, en 1986, à laquelle ont participé plus de 100 000 manifestants et, bien qu’élevée dans la foi catholique, elle a « également critiqué le Vatican et l’Église pour ses enseignements sur le caractère sacré de la vie, son opposition au contrôle des naissances et ses enseignements sur la sexualité humaine », et ce dès 1987. Elle s’est également ouvertement opposé au juge de la Cour suprême Samuel Alito en raison de sa foi catholique quand le président George W. Bush l’a nommé en 2005.

Mais Joe Biden ne s’est pas arrêté là. Le 5 janvier, il a voulu « manifester » encore plus pleinement son trait de caractère de catholique adulte en remettant à la Maison Blanche la Médaille présidentielle de la liberté – parmi 19 des plus grands noms de la politique, du sport, du spectacle, des droits civiques, de la défense des LGBTQ+ et de la science – à deux princes de la promotion de l’avortement et des pires idéologies anti-humaines et anti-chrétiennes : l’ex-secrétaire d’État Hillary Clinton et le philanthrope démocrate George Soros.

« Pour la dernière fois en tant que président, j’ai l’honneur de remettre la médaille de la liberté, la plus haute distinction civile de notre nation, à un groupe de personnes extraordinaires, vraiment extraordinaires, qui ont consacré leur engagement sacré, leurs efforts sacrés, à façonner la culture et la cause de l’Amérique »

a déclaré Joe Biden dans son discours d’ouverture.

Selon la Maison Blanche, les récipiendaires de la médaille de la liberté ont apporté

« une contribution exemplaire à la prospérité, aux valeurs ou à la sécurité des États-Unis, à la paix dans le monde ou à d’autres initiatives sociales, publiques ou privées importantes ».

L’administration Biden a sans doute été la plus favorable à l’avortement de l’histoire des États-Unis, par le biais de décrets, de règles administratives édictées par des fonctionnaires fédéraux et de nombreux autres procès et plaintes du département d’État visant à défendre l’agenda pro-avortement et l’idéologie LGBT aux États-Unis et dans le monde entier.

Face à tout cela, et malgré le fait que le pape François ait à plusieurs reprises prononcé des mots durs contre l’avortement et ceux qui le provoquent, le Vatican semble plus soucieux de souligner son aversion pour l’administration Trump entrante. Les incendies en Californie ont annulé la dernière marche du podium pour le plus grand promoteur de l’avortement au monde, mais pas la gravité d’une telle invitation.

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