Le Vendéen répond au communiqué de l’Elysée, qui a généreusement daigné confier la mémoire du défunt à la postérité, ou plutôt à l’histoire: pour Macron (qui ne se demande pas encore ce que la postérité dira de lui!!), ou qui que ce soit en son nom, il fallait prendre acte du fait (impossible de faire autrement, il ne faut pas s’aliéner les électeurs, on ne sait jamais, ils pourraient servir) tout en évitant tout ce qui pouvait ressembler à un hommage à la mémoire d’un homme malgré tout d’exception.
Philippe de Villiers, lui, distingue très justement l’histoire secondaire (celle des journalistes, qui se focalisent sur le « détails, etc. » (sic!)) et l’histoire principale qui « retiendra ses alertes et ses anticipations ».
L’histoire retiendra ses alertes et ses anticipations, notamment sa percée conceptuelle sur la submersion migratoire à venir. Comme disait Schopenhauer : « Toute vérité franchit trois étapes. – D’abord, elle est ridiculisée. – Ensuite, elle subit une forte opposition. – Puis, elle est considérée comme ayant toujours été une évidence. »