Le nouveau président n’a pas perdu de temps pour signer, dès son entrée en fonction, une avalanche d’ordres exécutifs révoquant les mesures de la précédente administration en faveur des minorités, contre la vie et contre la liberté d’expression (et ceux qui ne suivent pas forcément de très près la politique américaine seront effarés de découvrir à quel point l’Amérique de Biden était allée loin dans son entreprise de démolition). Luca Volontè, dans son édito de la NBQ en dresse une liste (non exhaustive).
C’est un formidable début (du latin « formido », peur, terreur, effroi; qui inspire ou qui est de nature à inspirer une très grande crainte). Reste à voir dans quelle mesure ces décrets vont pouvoir être appliqués et devenir des faits, compte tenu de la force d’inertie féroce que vont lui opposer ses ennemis internes et externes – qui n’ont pas dit leur dernier mot – secondés par le rouleau compresseur planétaire des médias.
La révolution de Trump a commencé immédiatement. Et elle favorise la vie
Luca Volontè
La NBQ
23 janvier 2025

Donald Trump a signé 48 décrets dès le premier jour et a annulé 78 décisions de Biden. La tendance de cette avalanche de mesures est pro-vie et pro-famille, abrogeant les expériences sociales sexistes et « inclusives ».
Le président Donald Trump a jusqu’à présent signé 48 « ordres exécutifs » depuis sa prestation de serment le lundi 20 janvier. Ces décrets couvrent les mesures liées à l’économie, à la protection des frontières, à l’idéologie du genre, et plus encore.
Les ordres exécutifs ne sont pas l’équivalent juridique des lois adoptées par le Congrès. Il s’agit d’ordres du président en tant que chef de l’exécutif, qui dirigent la conduite et les actions des agences et des employés fédéraux dans l’exercice de leurs responsabilités en vertu de ces lois et des devoirs du président en tant que commandant en chef.
La décision la plus importante de Trump, à mon sens, a été de rétablir la liberté de parole et d’opinion même en public, comme l’exige le premier amendement de la Constitution des États-Unis, après que, pendant les 4 dernières années,
l’administration précédente a piétiné les droits à la liberté d’expression en censurant la parole des Américains… sous le couvert de la lutte contre la « désinformation » et la « mésinformation », le gouvernement fédéral a… promu le récit préféré du gouvernement sur des questions importantes du débat public.
Une décision, pardonnez le jeu de mots, qui est également décisive pour la liberté religieuse dans le pays et qui devrait aussi être prise au sérieux par les institutions européennes, de plus en plus fascinées par la censure politiquement correcte.
Avec ses ordres exécutifs, Trump a aussi révoqué 78 décisions de Biden (67 décrets émis par son prédécesseur et 11 mémorandums « présidentiels ») sur l’identité de genre, les DEI (mesures en faveur de Diversité, Equité, Inclusion), les mesures d’atténuation du changement climatique, la révocation de la désignation de Cuba comme « État soutenant le terrorisme » et l’affaiblissement de l’application de la législation sur l’immigration.
(…)
En particulier, lundi, Trump avait déjà annulé la décision de Biden d’insérer des mesures DEI et de vérifier leur mise en œuvre dans toutes les agences et installations du gouvernement fédéral. Une décision qui, selon Trump, a corrompu les institutions fédérales, « remplaçant le travail acharné, le mérite et l’égalité par une hiérarchie préférentielle qui divise et qui est dangereuse ».
Hier, 22 janvier, il a signé un nouveau décret qui protège les droits civils de tous les Américains et élargit les possibilités individuelles en mettant fin à la préférence radicale accordée aux mesures DEI dans les marchés publics fédéraux et en ordonnant aux agences fédérales de lutter, sans relâche, contre la discrimination dans le secteur privé.
La décision de Trump met donc fin à la discrimination fondée sur la « diversité, l’équité et l’inclusion » au sein de la main-d’œuvre fédérale, dans les marchés publics et dans les dépenses fédérales.
L’embauche, les promotions et les évaluations des performances au niveau fédéral récompenseront l’initiative individuelle, les compétences et les talents, les performances et le travail, et en aucun cas des facteurs politiques, ethniques, idéologiques ou de préférences sexuelles, et autres exigences ou privilèges des minorités dans le cadre des mesures DEI.
Le président Trump a également rétabli la « responsabilité pour les postes qui influencent les politiques au sein du personnel fédéral », qui exige des travailleurs fédéraux qu’ils « mettent fidèlement en œuvre les mesures administratives au mieux de leurs capacités, conformément à leur serment constitutionnel et à l’attribution de l’autorité exécutive exclusivement au président ». C’est le retour de la responsabilité et de la juste sanction des fonctionnaires qui ralentissent ou boycottent l’exécutif pour des raisons politiques ou idéologiques. « Tout manquement à cette règle constitue un motif de révocation ».
Trump a également donné des preuves de son aversion pour les idéologies de genre dangereuses et fantaisistes, et un décret spécifique sur l’idéologie de genre, ou en défense de la spécificité féminine et masculine, réaffirme l’évidence biologique et biblique des deux sexes et de leurs différences et complémentarités que Joe Biden, avec ses mesures et ses initiatives obsessionnelles, a tenté d’effacer au cours des quatre dernières années, d’abord en imposant la confusion idéologique de l’instinctivité de genre, puis la promotion du transgendérisme.
En lieu et place de la confusion et des malentendus sur l’« identité de genre » et le « sexe assigné à la naissance », ce décret vise à ancrer la loi et la politique fédérales sur le fondement de la biologie et à effacer la promotion fédérale de l’idéologie de genre, y compris dans les prisons pour femmes, interdit le financement fédéral des procédures de « transition » de genre et, par conséquent, annule tous les documents d’orientation antérieurs du ministère de l’Éducation des États-Unis relatifs à l’idéologie du genre.
Le président Donald Trump a également signé un décret retirant les États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Plus précisément, le décret annonce l’intention des États-Unis de se retirer, suspend le transfert de tous les fonds américains à l’OMS, rappelle tous les membres du personnel du gouvernement américain détachés ou embauchés pour travailler à l’OMS, et met fin à la participation des États-Unis aux négociations relatives à l’accord de l’OMS sur les pandémies et aux amendements au Règlement sanitaire international.
La procédure de retrait demande un an, mais les restrictions ci-dessus prennent effet immédiatement. Pour l’année fiscale 2024, le financement américain pour la santé mondiale s’élevait à environ 12 milliards de dollars.
Cette décision réduit également fortement les fonds dépensés par l’OMS pour promouvoir l’avortement dans le monde, ce qui correspond à environ 11 % du budget annuel par le biais du « Programme de reproduction humaine » (PRH).
Parallèlement, le président Trump a suspendu l’aide au développement à l’étranger pendant 90 jours, dans l’attente d’évaluations de l’efficacité et de la cohérence avec sa politique étrangère. Une suspension pour évaluation également du copieux financement piloté par Washington que l’administration Biden a prodigué à des pays tiers, imposant des mesures contraceptives, la légalisation complète de l’avortement, l’éducation des transsexuels et le wokisme.
La dernière déclaration officielle de l’aide étrangère de l’administration Biden montre que 68 milliards de dollars ont été engagés dans des programmes étrangers dans 204 pays et régions. L’audit précis de ce financement sera effectué par le secrétaire d’État, le catholique Marco Rubio, qui a pris ses fonctions le 21 janvier, après que sa nomination ait été approuvée à l’unanimité par les commissions du Sénat et après sa prestation de serment, par le catholique et vice-président des États-Unis J.D. Vance.