Je reprends tel quel le titre et le contenu d’un billet de Fabio Battiston (correspondant de prédilection d’AMV) qui dit tout ce qu’il y a à dire, sur un ton oscillant entre sarcasme et commisération (enfin, beaucoup de sarcasme et une commisération impitoyable, si on me permet cet oxymore), à propos de la rencontre surréaliste organisée autour de sa personne par le « pauvre » (pour une fois, il ferait presque pitié) Emmanuel Macron pour singer les vrais décideurs. Pathétique aveu d’impuissance avec des has been qui ont encore la prétention de nous dire comment penser, et même de nous punir de mal penser… et peut-être aussi, malheureusement, un certain pouvoir de nuisance dans un ultime baroud d’honnrreur ukrainien.
Petite précision, l’auteur est italien, et il n’aime pas Giorgia Meloni (il faut bien admettre que sur cette affaire, elle est loin d’avoir été irréprochable) qu’il appelle Draghina, en référence à son mentor Draghi.
Fantômes à Paris
Fabio Battiston
A la énième consternation des faux catholiques d’Avvenire (dont la première page tronquée de la version imprimée s’intitulait « Le gémissement de l’Europe » !), la réunion européenne clownesque sur la sécurité en Ukraine s’est récemment clôturée à Paris, au milieu des rires de la planète.
Un pseudo-événement voulu par le clown Macron pour singer la réunion de Munich où le vice-président américain Vance avait donné une véritable leçon de démocratie et de réalisme politique en indiquant clairement qui déciderait de la fin du conflit, ramenant enfin la paix sur ces territoires. Parmi ces décideurs, heureusement, il n’y a pas et il n’y aura pas la moribonde Union européenne.
Après un peu plus d’une heure de discussions grotesques et sans queue ni tête entre des fantômes déguisés en dirigeants politiques (la Draghina en faisait évidemment partie), le bouffon de l’Elysée a congédié le petit groupe sans pouvoir comprendre la honte et le ridicule dont il s’était couvert.
Ces louches figures continentales agonisent au milieu d’une nuée de cafards et de scolopendres, mais ils font encore des plans pour un avenir inexistant, traçant des routes qui ne mènent nulle part. Une fin vraiment peu glorieuse, bien que méritée, pour l’union politique la plus sombre et la plus ignoble jamais vue sur la surface de la terre.
C’est très bien ainsi.