Un très beau texte de notre curé espagnol, le bon père Jorge Guadalix, pas traditionaliste au sens strict, mais nostalgique du respect de la tradition, proche de ses ouailles, mais pas pour se faire valoir. Un vrai « pasteur avec l’odeur de la brebis », auquel on peut faire confiance plus qu’aux vaticanistes de salon. Il nous apporte en bonus une information inédite, très émouvante. Pendant le « lockdown », Mgr Prevost emmenait le Saint-Sacrement dans les rues de son diocèse péruvien.
La photo qui change beaucoup de choses

Capture d’écran (voir vidéo plus bas)
Habemus papam
Père Jorge González Guadalix
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[Plus tard,] nous aurons le temps de parler tranquillement de Léon XIV. Mais, pour l’instant, je vais vous laisser avec quelques petites choses :
– C’est un homme très cultivé, diplômé en mathématiques, philosophie et théologie et docteur en droit canonique. Polyglotte. Il parle plusieurs langues dont le latin.
– Vaste expérience de gouvernement en tant que général des Augustins pendant douze ans et connaissance de l’Église dans le monde au niveau du terrain.
– Connaissance de la curie grâce à sa position à la tête du dicastère des évêques et comme membre d’autres.
– Expérience pastorale sur le terrain en tant que missionnaire, curé de paroisse et enseignant au Pérou pendant plusieurs années.
– À titre personnel, les Augustins – qui savent que j’ai moi-même été religieux augustin -, me disent que c’est un homme bon, travailleur, prudent, qui écoute beaucoup et parle beaucoup moins, qui croit en la communauté mais chacun à sa place. Sa thèse de doctorat en droit canonique dit tout : « Le rôle du prieur local de l’Ordre de Saint-Augustin ». C’est un homme de prière.
– Un pape qui sort au balcon de Saint-Pierre avec les vêtements traditionnels et qui prononce un texte splendide EN RIEN IMPROVISÉ. Notez bien la phrase de saint Augustin : « Avec vous chrétien, pour vous évêque ».
– Le nom ne me déplaît pas : doctrine sociale, mais de la bonne, pas de circonstances.
– Et comme si tout cela ne suffisait pas, regardez la photo [en haut]. Lorsque les églises étaient fermées en raison de la panique liée au COVID, l’évêque de Chiclayo d’alors se promenait dans les rues vides pour bénir les maisons avec le Saint-Sacrement.
– On verra, mais pour l’instant je pense que les choses ne se présentent pas mal.
Jorge González Guadalix