Les douze ans de François ont maintenu les catholiques en état d’urgence permanent.
Aujourd’hui, le cauchemar est derrière nous.
C’est le moment, pour ceux qui s’étaient éloignés à cause des intempérances verbales et comportementales de Franciscus de rentrer à la maison.
Même ceux qui sont encore réticents envers ce nouveau Pape: parmi eux, il y a ceux qui, comme moi, ont mis la barre tellement haut – à la hauteur du pape Benoît XVI, qui reste un unicum -, qu’aucun successeur ne pourra jamais la frôler à nouveau; mais surtout, il y a tous ceux qui, en leur temps, ont adressé à Benoît XVI exactement les mêmes critiques qu’à Léon XIV: conciliarisme, modernisme, voire… hérésie!!
Je serais très mal placée pour donner des brevets de catholicité ou des leçons de doctrine catholique à quiconque, et je ne le ferais évidemment pas (d’ailleurs, « qui suis-je pour… etc.? »): mais serait-il trop optimiste de rêver que les brebis égarées retrouvent au minimum un sentiment rassurant et raisonné d’appartenance et de normalité, autour du nouveau pape? Et cessent enfin de se déchirer.

Avec le pontificat de Bergoglio, nous avons vécu un état d’urgence et, comme cela arrive en temps de guerre, beaucoup d’entre nous se sont ralliés à la défense de la Vérité et de la juste doctrine, malgré des expériences et des sensibilités différentes.

Aujourd’hui, tout porte à croire que l’état d’urgence est terminé et que nous sommes revenus à une certaine normalité.

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AM Valli

Retour à Rome Retour à la maison

campariedemaistre.blogspot.com
10 mai 2025

Francesco Maria Filipazzi

Nous devons l’admettre. Bien que nous soyons conscients que nous devons rester de fidèles catholiques romains et faire allégeance au Souverain Pontife, au cours des dernières années, nous nous sommes éloignés, certains mentalement, d’autres même spirituellement, de la tombe de l’Apôtre.

Trop de colère a surgi en voyant le pape rabaisser l’Église et ses symboles, trop de dégoût face à des messages diviseurs et contradictoires, puérils, voire carrément vulgaires.

Le fruit pourri du pontificat bergoglien, c’est cela. Des catholiques éloignés de Rome, en fuite. Certains se sont éloignés, sont allés trop loin, ont suivi de faux prophètes.

Il est temps de rentrer à la maison. Léon XIV, reprenant simplement quelques symboles de la papauté, prononçant ses premiers discours empreints de messages catholiques, christocentriques et mariaux, semble promettre un retour à la douceur et à la normalité.

Je dis ceci aux amis qui nous ont soutenus au cours de ces années : Léon est confronté à une situation difficile. L’Eglise est divisée, le peuple est en désarroi, désorienté. Le clergé est en crise d’identité. Les dossiers sur la table sont nombreux, énormes et épineux, nous ne pouvons probablement pas imaginer à quel point. Nous savons seulement que le prédécesseur a laissé des traces.

Se mettre donc à analyser chaque geste ou à peser chaque mot, dans le but de dénoncer l’erreur serait contre-productif et toxique aujourd’hui.

Nous devons au contraire être des coopérateurs de la justice et de la vérité, le peuple de Dieu soutenant son leadership terrestre. L’exercice de la vertu de prudence exige cela de nous.

Gardons à l’esprit que Satan a déjà préparé le terrain pour attaquer. Il suffit de penser à la diffusion préventive et soudaine d’informations sur on ne sait quelle dissimulation d’abus. Il suffirait de se rappeler l’affaire du cardinal Pell, pour faire bloc autour de Prevost. Ne tombons pas dans le piège du père du mensonge et ne laissons pas certains arguments aux ennemis de l’Eglise.

Préparons-nous positivement au pontificat qui s’ouvre et convertit nos cœurs. 

Le Pape Léon XIV est une source d’espérance pour nous aujourd’hui.

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