Ne boudons pas notre plaisir, et saluons sans réserve le pape: c’était très beau.
Léon XIV a rétabli la tradition (interrompue par François, au fait, quelle tradition n’a-t-il pas renversée?) de l’adoration du Saint-Sacrement entre les basiliques papales Saint-Jean-de Latran et Sainte-Marie-Majeure.

Benoît XVI faisait le parcours à bord d’une camionnette spécialement aménagée pour Jean Paul II, à genoux devant l’Ostensoir.
Léon XIV a parcouru les presque 2 kilomètres à pied, en portant l’Ostensoir à bout de bras .
Voici le très beau récit d’un témoin (pas tout à fait) direct, publié sur le blog de Marco Tosatti.


Hier, un homme proche de 70 ans, vêtu comme il convient (et non comme un sportif) – avec presque 30 degrés et 60 % d’humidité à Rome – a gardé les bras levés et tendus pour adorer l’ostensoir dans lequel se trouvait Notre Seigneur Jésus-Christ, avançant lentement, pendant près d’une heure, sur plus d’un kilomètre et demi.
Cet homme est le Saint-Père.À pied, en pèlerin et en missionnaire. Avec lui, de nombreux cardinaux octogénaires, certains claudicants, mais imperturbables avec leur cierge allumé.
Un signe des temps, d’autres temps et de temps pas si lointains.
Jamais essoufflés, dans une démarche posée, profonde, que la foule, nombreuse, a comprise, accompagnée et interprétée comme une invitation à se laisser impliquer. Peu de cris, beaucoup de signes de croix, une véritable dévotion.
Ils sont partis en se levant après s’être agenouillés et se sont agenouillés à leur arrivée à Sainte-Marie-Majeure, comme s’ils ne ressentaient aucune fatigue, sans hâte, avec délicatesse et la beauté d’être là, avec le Seigneur!
Le ciel de Rome au-dessus de la statue de Marie était bleu, voilé de nuages blancs.
Le Corps du Christ sans Marie n’aurait pas été complet
.
Le Corps du Christ conduit à Marie, comme Marie nous a conduits à Jésus, le Christ, le Verbe incarné.Lors de la messe du Corpus Domini, sur le parvis de la basilique de Rome, Léon XIV a offert une image merveilleuse, disant que toute nourriture qui nous nourrit pour la vie matérielle provient d’une créature morte, animale ou végétale.
Eh bien, la nourriture pour la vie éternelle vient du sacrifice eucharistique, du corps et du sang de la nouvelle et éternelle alliance.
La Messe fait mémoire de ce sacrifice. Jésus est sur la croix, nous sommes avec Lui, mais cette croix sauve pour l’éternité.
Ce sacrifice de la croix a surmonté la barrière de la mort qui ne peut être évitée en nous nourrissant de créatures mortes.
Là se trouve la vie !.
https://www.marcotosatti.com/2025/06/23/corpus-domini-grazie-santo-padre-grazie-alla-chiesa-che-risorge-miserere-mei/