Dans l’avion qui l’emmenait pour son énième voyage en Afrique, François s’est vu remettre par l’envoyé spécial de la Croix un exemplaire de son dernier livre, « Comment l’Amérique veut changer de Pape ». « C’est un honneur pour moi que les américains m’attaquent », a cru bon d’ironiser le Pape. Un provocation qui a suscité une mise au point embarrassée du directeur de la salle de presse. A suivre….

Sont-ce des propos d’un pasteur, qui veut rassembler son troupeau? Imagine-t-on Benoît XVI répondant ainsi à ceux qui l’attaquaient (et qui étaient généralement hors de l’Eglise?). Impensable, évidemment.


Photo AFP

Devant l’émoi soulevé par la phrase de François à l’arrière de la cabine de l’avion papal, où sont installés les journalistes, les collaborateurs du pontife jésuite, installés avec lui à l’avant, ont tenté d’en atténuer le caractère belliqueux, quelques instants plus tard. Le nouveau directeur de la salle de presse, Matteo Bruni, a présenté une déclaration indiquant que, « dans le contexte informel » des salutations du début du voyage, « le pape a voulu dire qu’il considère toujours comme un honneur les critiques, en particulier quand elles viennent de penseurs reconnus et, dans ce cas, d’une nation importante ».

Le Monde
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