L'argent de Soros (aussi) pour le pape


Il a déboursé 600 mille dollars lors de la visite de François aux Etats-Unis pour en influencer le déroulement. C'est ce que révèle le piratage de mails confidentiels de l'Open Society Fondation. Silence total des médias "officiels" (26/8/2016).

 

Avis aux pourfendeurs et brocardeurs professionnels de la "théorie du complot": il ne s'agit pas de l'évidence grossière que le Pape est directement sous le contrôle de Soros, ou que c'est l'une de ses marionnettes. Ils sont pour le moment des alliés objectifs, mais le second utilise le premier comme un pion dans l'immense jeu d'échecs dont le gouvernement mondial est l'enjeu.
Et cela, joint aux faits objectifs que nous avons quotidiennement sous les yeux, en particulier en provenance du Vatican, est déjà suffisamment inquiétant en soi.

En particulier, cela permet de voir d'un autre oeil les campagnes de harcèlement systématique, qui n'avaient évidemment rien de spontané, précédant chaque déplacement de Benoît XVI à l'étranger. Les choses ont bien changé depuis lors!

L'information a été développée (au moins) sur des sites anglophones "non conformistes", <The Remnant>, et <LifeSiteNews>. Et reprise PAR DEUX FOIS (!!) par Socci sur sa page Facebook, qui cite LifeSite News. La seconde fois, comme un rappel, avec cet avertissement - éloquent!

LA PASSION DE SOROS POUR BERGOGLIO
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Pour ceux qui n'avaient pas encore compris ce qu'est le pouvoir et comment il domine et oriente les esprits, je fais humblement remarquer qu'aujourd'hui je n'ai trouvé nulle part (je répète : nulle part) la nouvelle énorme relative à Soros et Bergoglio.
Si quelqu'un peut signaler un journal qui a donné (et éventuellemnt commenté) cette énorme nouvelle, il est prié de le faire.
Je la poste de nouveau...
Cet article dit qu'il s'est avéré que le puissant milliardaire George Soros - l'un des principaux bailleurs de fonds de la campagne de la Clinton - a débloqué des fonds importants lors de la visite de Bergoglio aux États-Unis pour changer les priorités de l'Église (de celles en faveur de la vie à celles politiquement correctes), pour faire en sorte que les évêques se rangent derrière Bergoglio, pour arrêter l'opposition catholique à l'idéologie gay, pour faire en sorte que l'Église américaine - à travers Bergoglio - prennent parti en faveur de la Clinton et contre Trump. On dit même qu'en 2015 déjà, il y aurait eu l'influence de Soros derrière l'"embardée" écologiste imprimée par Bergoglio à l'Église.



J'ai choisi de traduire l'article de Maurizio Blondet, qui propose une bonne synthèse des multiples activités subversives de Soros (regrettant juste qu'il ait "oublié" les femen...).

Soros et "François" unis dans la lutte ...


Maurizio Blondet
24 août 2016
Ma traduction

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Cela fait maintenant des semaines que des hackers inconnus ont mis en ligne 2500 e-mails confidentiels entre George Soros, les employés de ses fondations - contrôlées par la société mère, la Open Society Fondation - et les bénéficiaires de ses dons. Les médias se taisent parce qu'ils sont évidemment embarrassaés. On voit par exemple qu'il a donné des directives à Hillary Clinton quand elle était secrétaire d'Etat, sur une crise en Albanie (sic!) et la façon de la résoudre: directives qu'Hillary a suivies à la lettre. On voit aussi qu'il a versé 30 millions de dollars à la campagne d'Hillary, ce qui en fait le plus grand donateur.

Mais ce n'est pas tout. Si une chose se distingue dans ces mails, c'est la mégalomanie de ce grand marionnettiste. Il n'y a ps de région du monde où il ne finance des activités (subversives ou "philanthropiques"); pas une politique publique qu'il ne cherche à "réformer", dans chaque partie de la planète, lâchant de l'argent aux "réformateurs" locaux, qui ont toujours un caractère gauchiste (sinistroide) et libertaire. Mégalomane et en même temps, micro-manager de toute la réalité. Comme nous l'avons vu, Soros finance Arcigay (une association LGBT) en Italie, et Planned Parenthood aux Etats-Unis (l'organisation pro-avortement dont on a découvert l'an dernier qu'elle faisait le commerce des organes de fœtus), payé les "révolutions colorées" et l'opposition à Orban en Hongrie; il inspire le gouvernement de Kiev pour faire la guerre à la Russie, il gère (à travers des ONG ad hoc) l'inondation des immigrés en Europe, et en même temps il excite des organisations de minorités ethniques Latinos aux États-Unis, dans le but de changer la démographie des collèges électoraux de manière à favoriser Hillary contre Trump. Dans le même but, il paie des organisations racialistes comme Black Lives Matter (650.000 $) pour qu'elles interrompent les discours de Donald [Trump]. Il a financé des tentatives répétées de manifestations LGBT à Moscou; en Europe, il a "géré" certaines élections, faisant élire des candidats favorables à l'immigration illimitée, et finance des groupuscules qui aux États-Unis se battent non seulement pour les "droits des femmes" et des LGBT à entrer dans les unités de combat, mais aussi à loger dans des casernes unisex; ou des groupes qui mènent la lutte méritoire pour les toilettes publiques pour trans. Tout cela au nom d'un objectif final clair: la dissolution de chaque ordre, hiérarchie et stabilité dans les sociétés humaines.

Ce milliardaire pouvait-il ne pas étendre ses activité de lobbying au Vatican, depuis l'élection d'un François tellement actif dans la dissolution? Les documents révélés font découvrir que Soros a immédiatement projeté d'influencer le Vatican, en «engageant le pape sur les questions de justice économique et raciale».

En mai 2015, le Conseil d'administration de l'Open Society de Soros aux Etats-Unis prend une initiative qui est rapportée en ces termes:
«Visite du Pape François - $ 650,000».
Autrement dit, 650.000 $ sont alloués dans ce but.
Suit une esquisse rapide de la stratégie:

«La première visite du pape François aux États-Unis en Septembre inclura un discours historique au Congrès [un privilège jamais accordé à un pontife dans un système politique hostile aux "papistes", ndr], un discours à l'ONU, et une visite à Philadelphie pour "la rencontre mondiale des familles". Afin de profiter du moment, nous appuierons les activités de PICO pour impliquer le pape dans les questions de justice économique et raciale; nous utiliserons l'influence du cardinal Rodriguez, premier conseiller du pape, et nous prévoyons d'envoyer une délégation en visite au Vatican, au printemps ou en été, pour lui faire entendre directement la voix des catholiques à faible revenu en Amérique» (soros.dcleaks.com)

Le bénéficiaire, PICO (People Improving Communities through Organizing) est une organisation fondée par un jésuite, John Baumann, en 1972. Baumann faisait partie d'une organisation créée durant la Grande Dépression par un agitateur, Saul Alinsky, dans le but de déclencher la révolution socialiste; après la disparition du projet, PICO est resté un mouvement d'extrême-gauche qui regroupe des communautés à fondement "religieux", proposant entre autres choses la redistribution des richesses, «en plaçant des leaders religieux dans les conseils d'administration des banques». Dieu sait à quel point le capitalisme américain a besoin de redistribuer la richesse; Soros pourrait commencer! Mais comment le milliardaire combine les aspirations de PICO avec les financements milliardaires attribués à des organismes pour l'avortement, l'euthanasie, le "genre", le mariage homosexuel et la destruction de la famille, c'est un mystère que nous n'avons pas les moyens de disséquer.

Plus intéressant, les relations très cordiales que l'Open Society Fondation de Soros témoigne entretenir avec le cardinal Oscar Rodriguez Maradiaga; hondurais, personnage ambigu dans ses rapports (favorables) avec un pouvoir putschiste au Honduras en 2010, raison pour laquelle il fut invité à Rome par la Communauté de Sant'Egidio pour parler sur le thème: «Au-delà de la violence et de la pauvreté. Propositions de changement pour l' Amérique latine». Homme de confiance de El papa, qui l' a promu au rôle de "coordinateur" du groupe de 8 cardinaux qui doivent l'épauler dans la "réforme de l'Eglise" autrement dit dans le gouvernement sans contrôle - comme cela se fait dans les coups d'état en Amérique du Sud. En pratique, il est le chef de la "Junta Suramericana" qui écrase, humilie et terrorise la Curie.

Le directoire de la Fondation Soros souligne «l'amitié intime» que El papa témoigne au cardinal Rodriguez Maradiaga et le fait que, déjà maintenant, il «utilise son influence» au Vatican pour promouvoir les idées les plus radicales sur l'égalité économique, qui sont celles que Soros préconise et propose (on aimerait savoir pourquoi). Par ailleurs, il est connu que l'Open Society finance aux États-Unis des groupes catholiques de gauche, et simultanément MoveOn.org, un groupe néoconservateur férocement anti-catholique qui pêche dans la droite républicaine (actuellement, ils font pression sur les chefs du parti pour qu'ils "raient" la candidature Trump ..) et qui s'est distingué par une campagne diffamatoire contre Benoît XVI accusé de couvrir les prêtres pédophiles.

Mais maintenant, il y a "François" et tout change. Attention: les projets de Soros visant à influencer EL papa semblent même timides par rapport à la hardiesse montrée par François: les mails datent de l'année dernière, et aujourd'hui la personnalité moderniste (peut-être maçonnique) de notre homme est beaucoup plus claire. En tout cas, il ne faut pas oublier qu'en Décembre 2015 El papa n'a pas hésité à se faire payer par des protagonistes de l'idéologie mondialiste la scénographie-profanation de Saint-Pierre, où l'on a projeté des images géantes d'animaux sauvages, de singes et de fauves - un triomphe de la "nature" sur la culture et sur l'histoire, au titre symbolique "Fiat Lux", indiquant que, finalement, la lumière du progrès illumine l'obscurantisme clérical. Le spectacle obscène avait été payé par la Banque mondiale, et plus particulièrement par son programme pour la terreur du réchauffement climatique (il faut réduire les émissions ..), par le numéro deux de Microsoft Paul Allen et par une organisation nommée Okeanos Fondation pour la mer. Mais pour la Junta Vaticane, c'était tout simplement la célébration et l'apothéose de l'encyclique "Laudato Si", première encyclique écologiste jamais écrite par un Pape, mais surtout franc manifeste de la gnose panthéisto-évolutionniste, qui est la vraie foi de "François": El papa exhorte, comme nouvelle obligation catholique, de développer en nous la conscience éco-New Age, de «ne pas être séparé des autres créatures, mais de former avec les autres êtres de l'univers une merveilleuse communion universelle» (n. 220). Plus d'acceptation de la Croix, mais oui au recyclage [des déchets] et à la gouvernance mondiale du climat.
(...)

Une autre organisation catholique financée par Soros et nommée dans les directives est la FPL (Faith in Public Life - Foi dans la vie publique); à elle, en même temps que la donation, des ordres ont été donnés. La FPL doit organiser des enquêtes pour «démontrer que les électeurs catholiques répondent favorablement à la polarisation du pape sur l'inégalité des revenu», et mener une action militante pour convaincre les catholiques "pro famille" qu'être "pro-famille" exige d'affronter le problème de l'inégalité économique. Ce qui est totalement juste; mais nous ne voyons pas pourquoi il est nécessaire de payer pour obtenir des sondages a priori en faveur d'une thèse donnée; ni pourquoi un organisme anti-capitaliste est richement financé par le plus célèbre spéculateur de notre époque.

L'Open Society a également un "conseil consultatif", un groupe de conseillers, parmi lesquels apparaissent des journalistes, y compris de renom, comme Danielle Allen du Washington Post, et Steve Coll, du New Yorker (ndt: on aimerait avoir aussi des noms chez nous...). Ce qui peut contribuer à expliquer pourquoi la fuite des mails de Soros n'a pas fait les titres aux Etats-Unis: elle n'a même pas été citée comme "brève". Une autre raison est que l'ensemble de la classe médiatique américaine soutient la Clinton avec les moyens les plus honteux, abandonnant la moindre prétention à l'objectivité, se suicidant prsque dans cette opération, envoyant sa réputation au pilon de manière que je qualifierais de terminale, comme s'il n'y avait pas de demain (ndt: et que dire du comportement honteux des médias français?) .

Dns quel but tout cela?, se demandera le lecteur, à ce stade complètement perdu - et avec raison.
Cependant, l'écheveau a un bout (ndt: "il existe une clé possible"), qu'il est utile de garder en main dans l'enchevêtrement des donations de Soros. Il se situe dans les mails où le directoire de l'Open Society signale le danger représenté par le fait que «la Russie essaie d'accroître son influence dans la vie politique européenne». Il faut absolument lutter contre «le soutien de la Russie à des mouvements qui défendent les valeurs traditionnelles». Ce n'est pas la 'réaction', ou le 'populisme', mais précisément la Tradition qui est ici désignée comme l'ennemi - l'ennemi de la Dissolution - à étouffer. Pour le projet, il faut 500.000 $. A augmenter en cas de «besoins imprévus» (Cf. russia-insider.com)