Tant va la cruche à l’eau… dit l’adage populaire. Dernier épisode en date, le combat de boxe entre une italienne (très féminine, même si je persiste à penser que la boxe n’est pas un sport de femme, et que sa promotion participe de la même idéologie qui est dénoncée ici) et un transexuel algérien (*). Le regard distancié mais néanmoins pénétrant de Leonardo Lugaresi remet les choses à leur vraie place: les idéologues se sont tirés une balle dans le pied…

 Leon Marchand of Team France 

En passant, l’image d’un Léon Marchand exultant, si blanc (trop blanc?), si français (au moins dans son nom. Il s’entraîne aux States, son triomphe n’est donc pas imputable à l’establishment sportif français), nouvelle coqueluche des médias, est peut-être un clin d’oeil sinon une revanche du destin… J’avoue que ça me plaît.


Effet boomerang. (Trop c’est trop).

Je n’y connais rien et je n’ai écouté que distraitement ce qui se passe à Paris ces jours-ci, il m’est donc facile de me tromper, mais j’ai l’impression que la vraie spécialité de ces JO 2024, c’est le boomerang.

Dans le monde fortement idéologisé dans lequel nous sommes plongés, rien n’est innocent, rien n’est neutre, rien n’est objectif. Assemblé d’une certaine manière dans le but précis de faire passer de force certains messages qu’il faut faire passer (par de bons ou de mauvais moyens), le fourgon macronien mis en place à Paris s’avère, chaque jour qui passe, de plus en plus contre-productif. Le chemin est encore long et il se pourrait bien que les créateurs du carnaval finissent par trouver quelque chose d’utile à leurs fins, mais pour l’instant, il semble qu’ils se soient surtout tiré une balle dans le pied.

La scène que vous trouvez dans cette vidéo, par exemple, semble avoir été magistralement filmée par un réalisateur qui voulait prouver le contraire de ce que l’on veut nous faire croire. Et ça parle, oh oui, ça parle, mais ça dit le contraire de ce qu’ils veulent. Ça parle avec des images, qui aujourd’hui comptent plus que les mots. Si on l’avait fait exprès, ça n’aurait pas aussi bien marché.

(*) Ndt

Jeux olympiques de Paris.

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Après 46 secondes, Angela Carini a décidé de quitter le ring où elle boxait contre la boxeuse Imane Khelif, autorisée par le CIO à concourir avec des femmes.

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Carini explique : « J’étais montée sur le ring pour me battre. Je n’ai pas abandonné, mais un coup de poing m’a fait trop mal et j’ai dit stop. Mon nez me faisait trop mal, je ne pouvais plus continuer et je me suis dit qu’il fallait que j’arrête. Cela aurait pu être le match de ma vie, mais je devais penser à ma sécurité ».

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Eugenia Roccella, ministre de la famille, de la naissance et de l’égalité des chances, a déclaré : « Il est très préoccupant d’apprendre que, pendant les Jeux olympiques de Paris, deux transgenres, des hommes qui s’identifient comme des femmes, ont été admis dans les compétitions de boxe féminine et que, lors de compétitions récentes, ils en avaient été exclus.
Il est étonnant qu’il n’y ait pas de critères certains, stricts et uniformes au niveau international, et que précisément aux Jeux Olympiques, événement qui symbolise l’équité sportive, il puisse y avoir des soupçons, et bien plus que des soupçons, de concurrence inégale et même potentiellement risquée pour l’un des compétiteurs ».

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https://lanuovabq.it/it/la-carini-lascia-il-ring, rubrique « ‘Gender Watch »
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