Riccardo Cascioli commence une série d’article sur le thème archi-martelé du changement climatique. Aujourd’hui, les liens avec les mouvements homosexualistes.

Cette période estivale où l’actualité somnole en attendant la trêve traditionnelle du 15 août est le bon moment pour explorer d’autres sujets que l’Eglise – sujets qui ne sont sans rapport avec LE sujet de ce site qu’en apparence, l’ « église de François » étant impliquée comme jamais auparavant dans l’agenda du monde, au point que certains la voient comme une agence de l’ONU de plus… .
Hier, nous avons parlé des tueries de masse aux Etats-Unis.
Aujourd’hui, nous abordons celui du « changement climatique » qui nous submerge depuis plusieurs années, mais que les récentes vagues de chaleur d’un été torride, ont littéralement fait exploser, s’imprimant ainsi durablement dans l’esprit des gens , grâce à l’effet combiné de la répétition, et des aléas de la météo, ici honteusement instrumentalisée.

Ceux qui me lisent savent que Riccardo Cascioli est particulièrement engagé sur ce sujet, auquel il a consacré plusieurs ouvrages qui lui ont valu des prix (voir ICI sa bibliographie).

Ce premier épisode de la série d’articles promise par le directeur de La Bussola (NBQ) remonte jusqu’au XIXe siècle pour expliquer les origines idéologiques de l’écologisme radical; et arrive aujourd’hui au « phénomène Greta » et au lien évident entre les mouvements écolos et LGBT, bien résumé par cet image de Greta sur sa page Facebook.

A suivre donc…

Supporting #StockholmPride from Copenhagen! #loveislove #pride

Gepostet von Greta Thunberg am Samstag, 3. August 2019

Alarmisme climatique,
c’est plus de la politique que de la science

Riccardo Cascioli
7 août 2019
NBQ (La Bussola)
Ma traduction

La propagande martelante qui, depuis des années, lance des alertes quotidiennes sur le réchauffement climatique d’origine anthropique, a produit dans l’imaginaire collectif une perception déformée de la réalité, des mécanismes de la nature aux relations entre développement et environnement, de la connaissance du climat au rôle des activités humaines. La NBQ entame donc une série d’articles qui aborderont des aspects spécifiques de la réalité déformée par la propagande sur les changements climatiques. Nous commençons par les racines du mouvement contre le changement climatique, qui ne sont nullement scientifiques mais politiques et idéologiques. Ce n’est pas un hasard si, ces jours-ci, nous avons vu l’icône adolescente de la lutte contre le changement climatique, Greta Thunberg, apporter son soutien à la Gay Pride suédoise.


Il faut peu de temps pour s’en rendre compte, mais le climat d’hystérie collective qui s’est créé à ce sujet, l’alarmisme exaspéré qui nous atteint quotidiennement par les journaux, la radio et la télévision, le martèlement d’une propagande constante depuis des années ont désormais engendré dans l’opinion publique une distorsion de la perception du réel. Nous sommes aujourd’hui convaincus que nous vivons dans le pire des mondes, au bord de l’abîme, dans l’anxiété de ce que le climat pourrait nous réserver dans un avenir proche à cause de nos mauvaises actions.

Le visage souriant de Greta Thunberg, l’adolescente devenue symbole de la lutte contre le changement climatique, qui sur sa page Facebook fait l’éloge de la Gay Pride de Stockholm, a peut-être surpris les plus naïfs et embarrassé tel journaliste ou intellectuel catholique ayant pris à la hâte le train du « modèle Greta ». Mais elle est parfaitement cohérente avec ce que représente la lutte contre le réchauffement climatique ou le changement climatique.

Dans cette situation, avec l’humanité dos au mur, ce qui est sacrifié, c’est l’exercice de la raison, la capacité de poser des questions sur ce qui nous est offert ou imposé, regarder la réalité pour ce qu’elle est. C’est ainsi que, face à une adolescente atteinte du syndrome d’Asperger, qui parle comme un livre alors qu’elle n’a aucune connaissance scientifique sérieuse, au lieu d’invoquer l’intervention des assistantes sociales (là, oui, il en faudrait!) pour l’arracher à ceux qui l’utilisent à des fins idéologiques et commerciales, on la transforme en une sorte de prêtresse qui officie dans les forums internationaux et devant qui se prosternent tous les grands de la planète, sans parler des intellectuels et des ecclésiastiques catholiques. Une situation ridicule, sans précédent, dont nous ne nous rendons même pas compte.

Mais justement, comme on vient de le dire, des années de propagande martelante ont produit une sidération, une grave distorsion dans la compréhension de la réalité, des mécanismes de la nature au rapport entre développement et environnement, de la connaissance du climat au rôle des activités humaines. C’est pourquoi nous avons décidé de consacrer, à partir d’aujourd’hui, quelques articles à des aspects spécifiques falsifiés par cette hystérie collective.

Le seul cas de Greta avec le drapeau arc-en-ciel nous donne l’occasion d’aborder brièvement un premier aspect de la question, autrement dit le lien entre les différentes idéologies dominantes aujourd’hui : l’écologisme et l’homosexualisme, tout d’abord.
Selon la présentation des nouvelles qui nous arrivent à propos du changement climatique, nous sommes amenés à réfléchir à l’existence d’une vérité scientifique (le réchauffement climatique causé par l’homme, qui nous conduit à la catastrophe) à laquelle les chefs de gouvernement n’accordent pas suffisamment de crédit, étant donné qu’il faut des années pour parvenir à des accords internationaux qui sont encore trop généraux.

Pourtant, dans le cas des changements climatiques, les scientifiques ne sont que des seconds rôles, ils fournissent le prétexte, ils donnent une touche de vraisemblance à l’histoire, mais en réalité la matrice de la campagne est idéologique et l’orientation est politique.

L’environnementalisme aujourd’hui dominant a des racines très anciennes, des racines qui remontent aussi loin que les sociétés eugéniques qui se sont développées surtout dans le monde anglo-saxon entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle et qui dérivent du darwinisme social. Ces mêmes sociétés eugéniques ont également donné naissance au mouvement de contrôle des naissances et au féminisme radical. Individualisme extrême et vision d’un monde uniquement réservé aux gens en bonne santé et efficaces sont deux caractéristiques que tous ces mouvements ont en commun.

Ainsi, l’environnementalisme est dès ses origines la conservation de la nature et la tentative de contenir la présence humaine. Le mythe de la surpopulation précède dans le temps celui du réchauffement climatique, mais le modus operandi est le même et aussi l’objectif. A tel point que dans les années 1970, la relation entre l’écologisme et le mouvement de contrôle des naissances se règle au cri de « la population pollue ».
La promotion de l’homosexualité doit aussi beaucoup au mouvement de contrôle des naissances, et la raison en est évidente: les couples homosexuels sont par nature stériles et, par conséquent, plus il y a d’homosexuels, plus il est facile d’obtenir une baisse de fertilité.

La cause du changement climatique, avec toutes les craintes qu’il suscite, va dans le même sens, à tel point qu’il existe un mouvement d’opinion important qui s’engage à avoir un nombre minimum d’enfants ou même aucun, pour sauver la planète.

Dans la relation entre les mouvements LGBT et les groupes luttant contre le changement climatique, des facteurs contingents entrent ensuite en ligne de compte. Depuis des années, des groupes LGBT spécifiques, comme les Queers for the climate, participent à des marches climatiques, en particulier aux États-Unis. Le fil conducteur qui les lie – il suffit de lire leurs articles et essais sur le sujet – est aussi la perception d’une lutte commune pour la libération, une lutte pour la justice sociale, où les stratégies gagnantes des uns (les LGBT) sont une école pour les autres. Il ne faut pas oublier non plus que tous ces mouvements idéologiques et culturels trouvent leur écho dans les agences des Nations Unies, d’où naissent et se diffusent les mots d’ordre, qui deviennent rapidement un patrimoine commun.

Du reste, ces courants idéologiques ont connu le succès quand ils ont rencontré la politique: c’est ainsi que, contrairement à ce que l’on croit, même la science est devenue au service de la politique. Quoi qu’on en pense, ce sont les gouvernements et les forces politiques qui tirent les fils de l’alarmisme climatique.
Un seul exemple: le GIEC (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat, en anglais IPCC; Intergovernmental Panel on Climate Change), l’organe des Nations Unies qui s’occupe des changements climatiques. Il est connu comme le plus haut organe scientifique, auteur des fameux Rapports qui sont la source principale des politiques mondiales en matière de changement climatique.

En réalité, non seulement le GIEC n’exerce pas d’activités scientifiques en propre (les rapports ne sont qu’un recueil et un résumé des études disponibles), mais c’est un organe purement politique, bien qu’il soit aussi composé de scientifiques. Le nom lui-même le dit: il s’appelle « Groupe intergouvernemental », parce que ce sont les gouvernements qui décident qui est responsable et ce sont les gouvernements qui ont le dernier mot sur le rapport final. Ce n’est pas un hasard si, ces dernières années, il y a eu de nombreux cas de scientifiques faisant autorité qui ont démissionné précisément en raison de l’approche idéologique et politique qu’on veut donner à l’examen scientifique. En fait, les derniers présidents du GIEC ne sont nullement des scientifiques : l’Indien Rajendra Pachauri, qui a occupé ce poste de 2002 à 2015, est un ingénieur spécialiste des chemins de fer, alors que l’actuel, le coréen Hoesung Lee, est un économiste.


A suivre

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