Le Dr Gulisano, cite la revue scientifique Nature qui titre un article « Les taux de transmission et de vaccination ont un impact sur le sort des souches résistantes au vaccin » : bref, et pour faire simple, plus il y a de gens vaccinés, plus il aura de variants résistants. D’où un état de guerre permanent, un bouleversement sans fin de nos vie. Et des soupçons fondés sur la stratégie de vaccination à outrance du gouvernement…

« Un nombre élevé de personnes vaccinées crée un avantage sélectif pour le variant résistant par rapport au virus d’origine. Ainsi, précisément en raison du nombre élevé de personnes vaccinées, le variant remplace le virus initial et s’établit dans la population à la toute fin de la campagne de vaccination, lorsqu’il y a davantage de personnes vaccinées. Plus le nombre de personnes vaccinées est important, plus la probabilité que le variant résistant au vaccin prenne le dessus est élevée ».

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https://www.nature.com/articles/s41598-021-95025-3

Plus de vaccins, plus de variants: la vérité sur la pandémie sans fin

Dr Paolo Gulisano
La NBQ
12 août 2021
Ma traduction

Une étude de Nature indique que 60% de la population vaccinée est le seuil nécessaire pour que le variant résistant prenne le dessus : c’est précisément le pourcentage de vaccinations qui vient d’être atteint en Italie (*) et que le gouvernement veut encore augmenter, par la vaccination des très jeunes. Il en résultera un état de guerre permanent, un bouleversement de la vie de millions de personnes, contraintes de vivre dans un climat de terreur et d’insécurité qui doit perdurer, et on peut être sûr que le mot Covid ne disparaîtra pas du tout de nos vies.

(*) En France, les données sont mises à jour quotidiennement (?) ici: https://solidarites-sante.gouv.fr/grands-dossiers/vaccin-covid-19/article/le-tableau-de-bord-de-la-vaccination)

Quand la pandémie prendra-t-elle fin ? Quand nous aurons atteint 100% de la population vaccinée, pourraient penser certains. Même pas à ce moment-là. Le Covid seront toujours avec nous, comme les pauvres. C’est un fait qui revient cde temps à autre dans l’actualité. Dès l’hiver dernier, la prestigieuse revue Science écrivait que l’urgence Covid durera jusqu’en 2025, et que des mesures restrictives de liberté devront être mises en place jusqu’à fin 2022. Science est une expression de la pensée mainstream, pas une feuille semi-clandestine de la galaxie anti-système.

Et de temps à autre, quelque autre représentant de la médecine alignée sur le système de pouvoir laisse échapper cette révélation. C’est le cas du virologue télévisuel Fabrizio Pregliasco qui, lors d’une récente émission sur La 7, une chaîne hyper-vacciniste, a déclaré que le Covid deviendra endémique, et que nous devrons accepter d’avoir de nouvelles infections chaque année. Selon lui, la pandémie va se poursuivre « avec des vagues qui vont se répéter, et nous sommes actuellement dans une phase de contagion croissante en Italie ». Nous sommes dans une situation où tout contact humain est à risque, mais tout change si vous êtes vaccinés et si vous avez recours au protocole que nous connaissons tous bien.
Pregliasco a ensuite fait l’éloge des solutions adoptées par les décideurs politiques, en particulier l’introduction de la « certification verte », qu’il a décrite comme un « outil utile pour augmenter la proportion de personnes vaccinées et, en même temps, réduire la probabilité de contagion ».

Cette dernière déclaration est sans doute la plus contestable d’un point de vue médical dans l’anthologie des déclarations de Pregliasco. La contagiosité des personnes vaccinées étant désormais amplement prouvée, ces déclarations ne font que s’inscrire dans la stratégie de communication de l’Etat selon laquelle le salut vient non seulement du vaccin, mais aussi des mesures restrictives de liberté. C’est une communication apparemment rassurante, à tel point que la propagande a voulu appeler le laissez-passer coercitif par la désignation euphémique de « Green pass » (laissez-passer vert ). Ce qui est « vert », comme nous le savons, est beau, à la mode, positif, cool. Vert comme la nouvelle économie, comme le mode de vie auquel tant de gens nous invitent, de Greta Thunberg (qui, ce n’est pas un hasard, est récemment devenue testimonial du vaccin) au Vatican. Tout cela est beau et rassurant – comme le slogan de mars 2020, andrà tutto bene (tout ira bien), mais en même temps, tout cela ne sera pas suffisant. « La pandémie ne sera jamais vraiment terminée », a déclaré le virologue milanais. En substance, le virus ne sera jamais éradiqué. Nous vivrons dans un état d’urgence permanent, tandis que de nouveaux variants seront produits au fil du temps. En outre, a-t-il ajouté, « il ne faut pas oublier que la vaccination s’estompe avec le temps ».

D’un point de vue strictement médical, cette déclaration est pour le moins singulière. De nombreux vaccins ont une durée de plusieurs années, et certains conservent même leur effet pendant toute une vie. Pourquoi les vaccins anti-Covid (tous ?) ne durent-ils que peu de temps, puis se dégradent ? Pourquoi ce virus devrait-il continuer à circuler sans se décourager pendant quelques années encore ? Aucune explication scientifique n’est donnée. Il s’agit d’une simple hypothèse, qui va à l’encontre des preuves de toute l’histoire des épidémies.

Le cas échéant, nous pourrions à nouveau essayer de souligner que les vaccins sont généralement moins efficaces que les infections naturelles pour susciter l’immunité et qu’il existe des risques de réactions croisées indésirables. Les personnes les plus protégées, dans les années dramatiques à venir, devraient être les malades et les personnes guéries, qui ont naturellement développé une immunité. Pas les vaccinés.

Une confirmation encore plus autorisée de la perspective de ce qui nous attend provient de rien de moins que Nature, l’une des revues scientifiques les plus prestigieuses au monde.

Dans son numéro du 30 juillet, Nature a publié une étude scientifique sur les effets de la vaccination de masse contre le nouveau coronavirus. L’étude a été réalisée par une équipe multidisciplinaire et internationale de chercheurs, dirigée par le professeur Dermitzakis, un généticien grec connu dans le monde entier pour son autorité et directeur du centre Genome Health 2030 de l’université de Genève, en Suisse. Les chercheurs soulignent qu’actuellement dans le monde, « les vaccins sont considérés comme la meilleure solution disponible pour combattre la pandémie en cours »

Toutefois, expliquent-ils, l’émergence de souches résistantes au vaccin pourrait survenir trop rapidement pour que la vaccination puisse atténuer les conséquences sanitaires, économiques et sociales de la pandémie. Le faible taux de production et d’administration de vaccins dans le monde, associé à l’émergence et à la propagation de plus en plus rapides de nouvelles souches présentant un certain degré de résistance aux vaccins, constituent une source potentielle d’inquiétude ». « En particulier », poursuivent les experts, « la plus grande inquiétude est de savoir ce qui peut se passer dans la combinaison de la vaccination pendant les taux élevés de transmission du virus, et si cela peut entraîner une sélection favorisant la propagation dans la population vaccinée précisément des variants du virus les plus résistants au vaccin ».

Cela signifie qu’il existe une réelle possibilité de sélection d’un variant résistant au vaccin, précisément en raison de la vaccination de masse pendant une période de forte circulation du virus. C’est une alarme qui a été tirée depuis un certain temps par un certain nombre de chercheurs, mais qui est constamment ignorée. L’étude des chercheurs aboutit aux conclusions suivantes : « Un nombre élevé de personnes vaccinées crée un avantage sélectif pour le variant résistant par rapport au virus d’origine. Ainsi, précisément en raison du nombre élevé de personnes vaccinées, le variant remplace le virus initial et s’établit dans la population à la toute fin de la campagne de vaccination, lorsqu’il y a davantage de personnes vaccinées. Plus le nombre de personnes vaccinées est important, plus la probabilité que le variant résistant au vaccin prenne le dessus est élevée ».

L’étude indique que 60% de la population vaccinée est le seuil nécessaire pour que le variant résistant prenne le dessus, ce qui est précisément le pourcentage de vaccinations qui vient d’être atteint en Italie et que le gouvernement veut encore augmenter en vaccinant les très jeunes.

Il en résultera un état de guerre permanent, un bouleversement de la vie de millions de personnes, contraintes de vivre dans un climat de terreur et d’insécurité qui doit perdurer, et il est certain que le mot Covid ne disparaîtra absolument pas de nos vies. La menace de nouvelles soi-disant épidémies ne doit pas être continuellement brandie par ceux qui ont tout intérêt à le faire.

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