Il s’agit d’un portrait « psychanalytique » du pape, dressé par un psychothérapeute néerlandais expérimenté et étayé par de nombreux faits avérés qui rendent les hypothèses d’autant plus troublantes (en lien dans l’article original, accessible sur Life Site News, et repris en italien par AM Valli). On peut être réticent, et arguer qu’un catholique fidèle doit respecter la personne du vicaire du Christ TOUJOURS ET PARTOUT QUELLES QUE SOIENT LES CIRCONSTANCES. Mais quand ce dernier se comporte d’une façon qui est en contradiction visible avec les commandements de l’Eglise, un catholique a le droit (et même le devoir!) de se poser des questions, et d’en attendre des réponses.
C’est, au minimum, la tâche qui incombera aux cardinaux qui éliront le prochain pape.
Précision importante (surtout dans le contexte actuel, et pas seulement dans l’Eglise!): l’auteur de l’article est seul responsable de ses propos, et je ne le publie que pour information, sans en partager nécessairement les analyses.
Bergoglio et l’homosexualité
Pourquoi le pape adopte-t-il les stéréotypes de l’idéologie gay ?
Les réponses d’un psychothérapeute : « Il y a quelque chose de personnel en jeu ».
Nous revenons aujourd’hui sur l’attitude du pape François à l’égard des homosexuels et, plus généralement, du monde gay.
La question est la suivante : l’attention, la bienveillance et la condescendance dont Jorge Mario Bergoglio fait preuve à l’égard de ce monde indiquent-elles que quelque chose de personnel est en jeu pour lui ?
En Argentine, les personnes qui ont connu Bergoglio n’hésitent pas à répondre par l’affirmative. Il est d’ailleurs avéré que tout au long de sa carrière, Bergoglio a protégé des prêtres accusés d’abus sexuels de toutes sortes. Il suffit de citer les cas du père Mario Grassi, qui est en prison comme l’évêque Gustavo Zanchetta, ou du père Rubén Pardo, mort du sida.
Une des constantes que l’on peut observer dans son comportement est qu’il a toujours aimé s’entourer d’homosexuels, sauf qu’il est très dur envers ceux qui, en tant qu’homosexuels, ne se montrent pas « fidèles » dans son cercle.
Une contribution faisant autorité vient d’être publiée sur l’attitude du pape à l’égard du monde gay. Elle est signée par le psychologue et psychothérapeute néerlandais Gerard J.M. van der Aardweg, qui a étudié l’homosexualité depuis son doctorat en 1967 à l’université d’Amsterdam. Dans ses textes, van der Aardweg a rejeté la thèse de l’existence d’une nature homosexuelle innée, soutenant plutôt que le choix de ce type de comportement a des origines environnementales, avec deux facteurs déterminants : une certaine forme de déficience du rôle parental et, plus encore, le manque d’acceptation par les pairs à l’adolescence.
Dans l’article [ici] intitulé Qu’est-ce qui motive les tentatives du pape François de normaliser les relations homosexuelles ? (What motivates Pope Francis’ attempts to normalise homosexual relationships ?), le professeur van der Aardweg soutient que la promotion ouverte par le pape François du narratif selon lequel l’homosexualité est innée et moralement acceptable – une thèse contraire à l’enseignement catholique sur la sexualité et la famille – suggère un alignement sur l’idéologie pro-gay qui aurait des origines profondes dans la psyché de Bergoglio.
Voici un résumé de l’article du professeur néerlandais.
AM Valli
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Qu’est-ce qui est à l’origine des efforts constants du pape pour normaliser les relations entre personnes de même sexe ?
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Cette question préoccupe de nombreuses personnes désorientées et perplexes, catholiques ou non. La question doit être débattue ouvertement, car chacun a le droit de savoir qui sont réellement ses dirigeants et ce qu’il peut attendre d’eux. La réponse est également importante en vue du prochain conclave, car elle peut influencer le choix du successeur.
Le point de vue exposé dans cet article est que la meilleure explication de la raison principale de la politique et du comportement général du pape par rapport à la question de l’homosexualité est que quelque chose de personnel est en jeu pour lui, à savoir qu’il éprouve lui-même une certaine forme d’attirance pour le même sexe. C’est ainsi qu’il en est venu à s’identifier à l’idéologie du mouvement homosexuel et à considérer comme sa mission de lutter pour la « normalisation et la justification » des relations entre personnes de même sexe dans l’Église catholique.
Posons un diagnostic psychologique et non une accusation.
Nous constatons tout d’abord qu’il protège les homosexuels même s’ils sont sexuellement criminels, et qu‘il élève les revendications douteuses d’une petite minorité de la population au rang de préoccupation centrale de son pontificat, tout en négligeant et en portant gravement atteinte aux besoins réels de la famille fondée sur le mariage.
Deuxièmement, il y a les observations sur la manière dont il mène sa politique pro-homosexuelle et les traits saillants de sa personnalité. Il est difficile pour un homme hétérosexuel de s’identifier aussi complètement à la cause homosexuelle. Lorsqu’un politicien hétérosexuel, par opportunisme, promeut une telle cause, il n’abandonne pas son sens moral, ni même son bon sens, aussi radicalement que ceux pour qui quelque chose de personnel est en jeu.
(…)
Pour les personnes ayant une attirance pour le même sexe, le désir dramatique de rechercher l’affection masculine est irrésistible. Cela devient « le sens de ma vie ». Plutôt que d’y renoncer, la personne dépendante renoncerait à tout le reste. Cela peut se produire d’autant plus que la personne a fait l’expérience de ce type de contact physique, en se disant que « c’est ma nature ».
La thèse de « c’est ma nature » est propagée par l’idéologie gay avec des slogans directs et indirects sur le fait d’être « né ainsi », tout en dénonçant l' »homophobie » comme quelque chose de contre-nature. Pour l’idéologie gay, les sentiments de malaise face aux penchants et aux comportements homosexuels découleraient de préjugés culturels et religieux discriminatoires. En réalité, ce malaise découle du sens commun et d’une moralité innée.
En normalisant les sentiments homosexuels et en justifiant moralement le comportement homosexuel, on commence à jouer un rôle, à adopter un faux « moi ». Cela signifie se mentir à soi-même, réprimer son sens moral et sa conscience qui sont toujours conscients, peut-être au plus profond d’eux-mêmes, de la distinction entre la pureté et l’impureté sexuelles. Le refoulement produit le besoin de relativiser ou de nier l’hétérosexualité, le mariage entre un homme et une femme, la famille normale, d’où le désir de convertir le monde entier pour qu’il accepte l’égalité de la sexualité homosexuelle.
C’est précisément l’idéologie que le pape a embrassée depuis son investiture à Rome, avec un zèle qui n’a rien à envier à celui des partisans de l’idéologie gay. Ce qu’il a écrit ou ordonné d’écrire en 2014 dans le rapport intermédiaire du Synode des évêques pour la famille est typique de la propagande gay. Quelques exemples :
» Les homosexuels ont des dons et des qualités à offrir à la communauté chrétienne » ;
» Nos communautés sont-elles capables… d’accepter leur orientation sexuelle ? » ;
» Une réflexion sérieuse est nécessaire sur la manière d’élaborer… des approches de la croissance affective [des homosexuels] et de leur maturation dans l’Évangile, en intégrant l’aspect sexuel. «
Et sur les « unions homosexuelles » :
« Sans nier les problèmes moraux qui y sont associés, il y a des cas où l’assistance mutuelle jusqu’au sacrifice est un soutien valable dans la vie de ces personnes ».
Attention, il ne s’agit pas de chrétiens qui cherchent à vivre chastement, mais d’homosexuels pratiquants qui s’auto-normalisent. Mais cette distinction n’est jamais faite. Les unions homosexuelles peuvent se développer sur la base d’un amour mutuel et sacrificiel, et la responsabilité du scandale de ne pas les « accueillir » dans l’Église incombe aux fidèles impitoyables.
Le rapport répète les deux principales faussetés au cœur de l’idéologie de la normalisation :
- ces personnes « ont » simplement cette orientation et c’est moralement acceptable ;
- ces personnes sont victimes de discrimination (répudiées, non acceptées, non considérées comme bienvenues).
Le langage utilisé par le pape est typiquement gay car il donne sournoisement, jamais directement, une image trompeuse des relations entre personnes de même sexe et exhorte à la compassion pour les victimes d’une prétendue injustice.
Dans ce type de discours idéologique gay, le pape est tout à fait irréprochable. Et ses propos éclairent aussi les habituelles condamnations pour « rigidité » dont font l’objet les défenseurs de la morale sexuelle chrétienne.
On sait qu’à un jeune homme, Juan Carlos Cruz, le pape a dit :
« Le fait que tu sois gay n’a pas d’importance. Dieu t’a fait ainsi et c’est ainsi qu’il veut que tu sois et c’est tout ce qui m’importe… Tu dois être heureux avec ce que tu es ».
C’est le conseil le plus gay qu’un aîné en position d’autorité morale suprême puisse donner à un jeune apparemment peu sûr de lui, et c’est aussi le conseil le plus irresponsable. Dire « tu es comme ça », « Dieu t’a fait comme ça », suggère une causalité biologique qui est un non-sens scientifique. Pour les chrétiens sérieux, dire « Dieu veut que tu sois gay » est une absurdité (ainsi qu’un blasphème), mais c’est aussi le cas pour les non-chrétiens. Ce conseil papal montre beaucoup plus de dévotion aux mensonges de l’idéologie gay qu’à la foi dans le Dieu des chrétiens. Le pape adapte ainsi la religion à ses sentiments, ce qui est également typique de nombreux homosexuels chrétiens qui s’auto-normalisent.
En écoutant les paroles adressées à Juan Carlos, on peut comprendre ce que le pape a voulu dire lorsqu’il a déclaré que, dans ses décisions, il se fie à son « instinct et à l’Esprit Saint » et non à l’Écriture, à la Tradition et au Magistère.
L’exhortation « Tu dois être heureux avec ce que tu es » n’est pas le fruit d’une véritable préoccupation pour le bien-être d’un jeune, mais d’un aveuglement idéologique face à la réalité déplorable du mode de vie des homosexuels. Au lieu d’un paternel « ne te laisse pas tromper, résiste à ces penchants, je t’aiderai », le conseil papal se résume à quelque chose comme « continue sur ta voie, gâche ta vie et sois heureux ». Un homosexuel d’âge mûr a dit : « Avec le recul, je ne comprends pas pourquoi j’ai pensé que la vie homosexuelle était si glamour. C’est un monde difficile et je ne le souhaiterais pas à mon pire ennemi ». C’est ainsi que le pape devrait parler, mais il ne le fait pas.
Et qu’en est-il du « mariage gay » et des « unions catholiques » avec « l’assistance mutuelle jusqu’au sacrifice », défendus par le pape comme un idéal de dignité ? La conclusion de l’expert Ronald Lee est la suivante :
« Le mouvement gay chrétien repose sur un stratagème aussi effronté que malhonnête ». Son « succès dépend du camouflage de la vérité, qui reste toujours cachée ».
Le pape nie également le sens moral inné et fait sienne l’idéologie gay lorsqu’il affirme que ceux qui s’opposent à sa bénédiction controversée des unions homosexuelles « appartiennent à de petits groupes idéologiques » et que l’Église d’Afrique est « un cas particulier », car « pour eux, l’homosexualité est quelque chose de mauvais d’un point de vue culturel ; ils ne la tolèrent pas ».
En réalité, les « petits groupes idéologiques » constituent la grande majorité de l’humanité, passée et présente. De plus, en utilisant le terme « idéologique », le pape projette sa propre mentalité sur la grande majorité qui ne peut pas partager son identification avec l’idéologie gay, c’est pourquoi il ne peut pas comprendre leurs sentiments de résistance et se sentir comme eux. Et c’est précisément l’attitude de ceux qui suppriment leur sens moral et deviennent hostiles à la loi morale naturelle. La vérité est que les relations sexuelles homosexuelles sont perçues dans toutes les cultures comme anormales et moralement répréhensibles, ou du moins douteuses.
Les méthodes papales pour imposer la reconnaissance de l’homosexualité sont assez semblables à celles utilisées par le mouvement homosexuel dans le monde séculier. Ces méthodes consistent à nommer des homosexuels – ou du moins des personnes favorables à l’homosexualité – à tous les postes clés de l’administration des villes, des nations, des organisations internationales, des partis politiques, des universités et des médias ; à taire les résultats de recherches indésirables ; à éviter toute discussion publique honnête ; à répandre un endoctrinement trompeur par le biais de mensonges ; à intimider par l’abus de pouvoir ; et enfin à élever l’idéologie homosexuelle au rang de religion d’État laïque, assortie de sanctions à l’encontre des dissidents.
Le pape n’a jamais conduit d’étude approfondie sur le sujet, n’a jamais encouragé de discussions ouvertes et honnêtes et n’a jamais annoncé ouvertement ses intentions. Ses documents sur la question de l’homosexualité sont d’un faible niveau intellectuel, ses slogans sont de la démagogie de bas étage. Et il a refusé de répondre aux questions des cardinaux dubia, des hommes érudits et intègres. Pourquoi ? Le fait est qu’il n’a pas de réponse. Il nomme des homosexuels et des pro-homosexuels à des postes clés, ne tolère pas la critique et licencie les dissidents.
La compassion sélective qu’il prêche est étroitement liée à l’auto-victimisation des homosexuels et va de pair avec l’indignation et la colère à l’égard des défenseurs de la vraie morale.
La compassion pour les homosexuels figure en tête de sa liste de préoccupations pour les personnes souffrantes, tandis que les immenses besoins dans le domaine du mariage et de la famille ne sont guère plus qu’une note de bas de page pour lui. Les besoins émotionnels et spirituels des personnes mariées, une éducation sexuelle saine, les conséquences d’un taux de divorce toujours en hausse, les enfants du divorce, l’odieux abus moderne de l’homoparentalité et de l’adoption, les besoins des 40 à 50 % d’enfants nés hors mariage, le fléau de l’avortement et du suicide assisté : tout cela mérite moins d’attention à ses yeux que la prétendue souffrance des homosexuels.
Un pape qui prône l’acceptation des unions homosexuelles trompe tous ceux qui, naïvement ou non, veulent lui faire confiance. Et il ne cache guère son intérêt personnel pour la question. Les traits saillants de sa personnalité ne contribuent d’ailleurs pas à dissiper ce soupçon.
Il existe aujourd’hui un consensus sur la prédominance de sa soif de pouvoir et de ses habitudes tyranniques. Ce trait de caractère dénote un amour de soi et un orgueil démesurés, qui empêchent d’aimer et de servir les autres, y compris Dieu, avec maturité. Ce type de personnalité, marqué par un sentiment de supériorité, pousse le sujet à se fier à ses « instincts », en l’occurrence à l’ « Esprit Saint », en renonçant à la Tradition, à l’Écriture et au Magistère. Il s’isole ainsi des autres, de ses amis et de ses pairs.
(…)à
Une Mexicaine, directrice d’un portail catholique de langue espagnole, qui avait travaillé avec le pape au cours de la première décennie du siècle, a illustré ce trait dans une lettre ouverte adressée au pape au début de son pontificat [ndt: j’avais publié une traduction de cette lettre ici benoit-et-moi.fr/2013-III/actualites/un-cahier-de-doleances-pour-franois. A l’époque; on pouvait la trouver excessive, mais avec le recul, le récit de Lucrecia Rego de Planias étaient en deçà de la vérité]
Lorsque je vous ai rencontré pour la première fois, et que vous étiez encore le cardinal Bergoglio, j’ai été frappée et étonnée par le fait que vous ne faisiez jamais fait comme les autres cardinaux et évêques.
Quelques exemples :
. Quand tous les évêques se présentaient en soutane et en vêtements cléricaux parce que le règlement de la réunion l’exigeait, vous vous présentiez en clergyman.
. Quand tous prenaient place sur les chaises réservées aux évêques et aux cardinaux, vous laissiez la chaise du cardinal Bergoglio vide et vous asseyiez à l’arrière, en disant : « Je suis à l’aise ici, je me sens le plus à l’aise ici ».
. Quand les autres arrivaient en voiture, dans le respect de leur dignité, vous entriez en retard, pressé et agacé, parlant à voix haute des rencontres que vous aviez faites dans les transports publics que vous aviez préféré utiliser.
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Quand j’ai vu ces choses – j’ai honte de le dire – je me suis dit : « Mais regardez comme il veut attirer l’attention! S’il voulait vraiment être humble et modeste, ne pourrait-il pas se comporter comme tous les autres évêques et ne pas attirer l’attention sur lui ?
Son ostentation à vouloir être différent et spécial insulte ses pairs, ses « congénères », desquels, de façon provocante, il se tient à distance.
Cette image est confirmée par l’insensibilité dont il fait preuve dans ses commentaires insultants et irrespectueux à l’égard de visiteurs bien intentionnés (comme lorsqu’il traite les femmes non mariées de « vieilles filles », qualifie de « lapin » une femme courageuse qui, malgré des césariennes difficiles, a donné naissance à de nombreux enfants, traite les militants pro-vie de « fanatiques et d’obsédés », etc.) ). Il est à noter que le pape n’éprouve aucune honte et ne s’excuse jamais.
Son deuxième trait marquant, le manque de fiabilité, est désormais évident. De nombreuses personnes ont été trompées par ses paroles et ses gestes apparemment orthodoxes, mais qui vont en fait à l’encontre de la foi et de la morale. Chez lui, le mensonge et la duplicité sont chroniques.
Dans le profil des homosexuels actifs qui se normalisent, le manque de fiabilité et le mensonge sont des traits communs. Nombre d’entre eux se mentent à eux-mêmes et aux autres, par leurs paroles et leur comportement. L' »amour » homosexuel et le monde homosexuel sont imprégnés de mensonges et de tricheries, parce qu’ils ne prospèrent pas sur l’amour mais sur la dépendance à l’amour de soi, et le mensonge en est une manifestation.
La soif de pouvoir manifestée par le pape suggère que l’addiction à la recherche immature de soi était déjà développée bien avant qu’il ne commence à déformer ouvertement la religion catholique. Le manque de sincérité et les mensonges sont le signe d’un manque de courage viril qui n’évite pas la confrontation directe. En fin de compte, à en juger par son comportement, l’image de sa personnalité correspond à celle des activistes politiques homosexuels qui se normalisent eux-mêmes, ainsi qu’au profil des prêtres homosexuels qui se normalisent et se justifient eux-mêmes.
Le zèle du pape à légaliser les unions homosexuelles est étayé par un certain nombre d’observations appartenant à la catégorie des preuves indirectes. Dans l’ensemble, elles conduisent à la conclusion que l’existence de preuves plus directes est tout à fait probable.