Dans une lettre percutante, publiée hier, l’ex-nonce apostolique à Washington (donc aussi grand connaisseur de la politique, et de l’Eglise américaines pour les avoir connues de l’intérieur) salue dans la réélection de Donald Trump la « révolution du bon sens », qu’il voit comme une victoire éclatante contre l’agenda mondialiste.

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L’archevêque contestataire (clairvoyant même si certains le jugent excessif), aujourd’hui « excommunié », dénonce la connivence entre l’Église profonde et l‘Etat profond, qui s’entendent subrepticement « pour saper les enseignements catholiques ».
Et surtout, il n’hésite pas à accuser la conférence épiscopale, grassement subventionnée par les administrations démocrates, de corruption financière et morale, évoquant sans langue de bois « le fructueux commerce de l’immigration illégale ».
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Bref, un très lourd (et très long) pavé dans la mare du politiquement correct, qui risque de passer sous les radars des médias mais peut-être pas sous ceux des cardinaux qui seront appelés à élire le prochain pape.

Mgr Viganò : La victoire de Trump marque le début d’une contre-révolution contre l’État profond et l’Église profonde

www.lifesitenews.com/opinion/archbishop-vigano-trumps-victory-marks-beginning-of-counter-revolution-against-deep-state-deep-church

CONTRA SPIRITUALIA NEQUITIÆ

Quoniam non est nobis colluctatio
adversus carnem et sanguinem,
sed adversus principes, et potestates,
adversus mundi rectores tenebrarum harum,
contra spiritualia nequitiæ, in cælestibus.

Car nous ne luttons pas contre la chair et le sang,
mais contre les principautés, contre les puissances,
contre les dominateurs des ténèbres de ce monde,
contre les esprits méchants, dans les lieux célestes.

Eph 6:12

Carlo Maria Vigano

La récente investiture du président Donald J. Trump, après sa victoire écrasante à l’élection présidentielle, est un motif de grande espérance pour chaque catholique américain, mais aussi pour tous les catholiques des nations occidentales, aujourd’hui soumises au coup d’État mondialiste, qui sont conscients de la nécessité et aussi de la possibilité concrète de se rebeller contre la tyrannie du Nouvel Ordre Mondial – toujours avec l’aide de Dieu – avant qu’il ne soit trop tard. Ce que l‘État profond [/Deep State] a empêché avec la fraude électorale en 2020 a aujourd’hui été réalisé : pour la première fois après des années de folie woke, un président des États-Unis peut réaliser le programme pour lequel il a été élu, en rétablissant ces principes de droit naturel qui sont la base de la vie civile et d’une société bien ordonnée. C’est la révolution du bon sens, ou mieux, la contre-révolution du bon sens.

Le conflit d’intérêts des opposants à Trump

Mais si les chrétiens et toutes les personnes de bonne volonté semblent presque pousser un soupir collectif de soulagement en voyant les promesses de campagne du président se concrétiser jour après jour – à commencer par l’abolition de l’endoctrinement LGBTQ+ et du gender dans les écoles – il ne faut pas s’étonner que l’élection de Donald Trump représente un véritable désastre pour beaucoup d’autres. Parmi ceux-ci, il y a certainement des personnages à la conduite plus que douteuse – représentants des lobbies pharmaceutiques, alimentaires, militaires, magnats de la haute finance ou d’organisations internationales – qui ont profité et continuent de profiter en termes de pouvoir et d’argent de l’idéologie woke, de l’Agenda 2030, de NetZero, des pandémies, des smart cities et de l’immigration incontrôlée.

Des individus que personne n’a élus, et qui n’ont aucun droit d’ingérence dans le gouvernement des nations autre que le pouvoir de chantage qu’ils ont acquis sur leurs serviteurs et la corruption de leurs complices, ont créé de fausses urgences – urgences sanitaires ; urgences guerrières ; urgences économiques, climatiques et sociales – pour pouvoir imposer leurs solutions, basées sur de fausses données. Beaucoup d’entre vous se sont rendu compte de l’incongruité des réponses apportées par les gouvernements et les organisations internationales à certains événements : par exemple, en raison de la supposée relation de cause à effet entre le pourcentage de dioxyde de carbone dans l’atmosphère et le prétendu réchauffement climatique (fausse prémisse) et de la supposée nécessité qui en découle de réduire sa présence dans l’atmosphère (faux objectif), des mesures draconiennes ont été appliquées dans les nations occidentales pour réduire l’émission de CO2 (fausse solution).

La véritable raison d’être des « urgences »

Cette apparente incohérence est due à un fait qui commence lentement à être compris par un nombre croissant de personnes : le but ultime de toutes ces dites urgences est de justifier l’adoption de politiques sociales, économiques, alimentaires et sanitaires qui doivent invariablement conduire à une réduction drastique de la population mondiale. C’est l’objectif déclaré des membres du Forum économique mondial de Davos, dirigé par Klaus Schwab. Peu importe que la population meure de cancers induits par les vaccins, de poisons ajoutés à la nourriture ou pulvérisés du ciel, de substances nocives rejetées dans l’eau, de stérilité induite psychologiquement par l’idéologie LGBTQ+ ou chirurgicalement par la transition de genre, de pauvreté causée par une inflation croissante, de guerres ou de la violence et des crimes des immigrés clandestins. Le résultat final correspond à un projet néo-malthusien précis, que Bill Gates et d’autres « philanthropes » autoproclamés poursuivent comme objectif principal de leurs entreprises et fondations.

Ce n’est pas un mystère que des organisations supranationales privées telles que l’ONU, l’OMS, le Forum économique mondial la Banque mondiale, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international répondent à un conseil d’administration dont les membres sont tous des partisans convaincus du déclin démographique et de la nécessité de remplacer la souveraineté nationale par le nouvel ordre mondial.

Ce n’est pas un mystère non plus qu’il existe d’énormes conflits d’intérêts dans le secteur public, qui découlent de l’activité de lobbying des multinationales ou d’autres organismes qui s’ingèrent dans le gouvernement des nations.
Les membres du Congrès des États-Unis reçoivent d’importantes sommes d’argent des multinationales en échange de l’approbation de lois qui leur sont favorables : c’est le cas des industries militaires, pharmaceutiques, agroalimentaires et technologiques. Sans ces ingérences indues et subversives, nous n’aurions jamais eu la pandémie de Covid, la grippe aviaire, les voitures électriques, les guerres en Ukraine et au Moyen-Orient, la viande synthétique, la farine à base d’insectes, la géo-ingénierie. Toutes ces « urgences » ont pour but immédiat l’enrichissement de lobbies financiers spécifiques qui font souvent partie des mêmes fonds d’investissement.

Deux entités subversives

Parmi les entités qui soutiennent l’agenda mondialiste pour les profits qu’elles en tirent en termes de pouvoir et d’argent, il y a le deep state, composé de ces appareils qui se sont incrustés au sein du gouvernement et qui déterminent son action et ses choix politiques, quelle que soit la couleur des différentes administrations en alternance, agissant pour leurs propres intérêts contre ceux des citoyens qu’ils prétendent servir.

Cependant, il y a aussi ce que j’ai moi-même appelé la deep church, qui est également composée de représentants de la hiérarchie catholique qui, après des décennies d’infiltration et d’occupation progressives, en sont venus à prendre le contrôle total de l’Église catholique, avec Jorge Mario Bergoglio. Ces cinquièmes colonnes de l’élite mondialiste utilisent leur autorité pour servir les intérêts de tiers, en opposition à la gloire de Dieu, à l’honneur de l’Église et au bien des âmes.

Ces deux entités subversives – deep state et deep church – fonctionnent en miroir et sont complémentaires : leurs membres sont des traîtres au service de pouvoirs illégitimes, que nous avons vu agir de manière coordonnée lors de la farce pandémique, avec la « fraude verte » et les trafics d’immigrés clandestins. Les citoyens américains et les catholiques fidèles ont désormais compris que la grave crise sociale, économique et religieuse de la nation a été provoquée et préparée de loin par le coup de force de ces forces de subversion de l’autorité légitime, l’une dans la sphère civile, l’autre dans la sphère religieuse.
Les Américains ont également compris qu’il y a une énorme différence entre le réfugié fuyant la persécution et une masse organisée d’hommes adultes en âge de servir dans l’armée, transférés de manière systématique à l’intérieur des frontières nationales, qui constituent effectivement un contingent de soldats ennemis et une menace potentielle pour la sécurité nationale et la sécurité des citoyens.

La complicité du Deep State avec la Deep Church

La preuve de la complicité entre le deep state et la deep church est donnée non seulement par le fait que tous deux soutiennent les points programmatiques de l’Agenda 2030 parce qu’ils en tirent un avantage immédiat, mais aussi par leur refus mutuel d’accepter la réalité qu’un président légitimement élu désire maintenant mettre en œuvre concrètement les engagements qu’il a pris lors de sa campagne électorale. Leur résistance est due au fait que les initiatives de Trump cherchent à mettre fin au réseau d’intérêts et de profits qu’ils ont frauduleusement construit ces dernières années.

Ce n’est pas un mystère que la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB) n’a jamais – et je répète : jamais – levé un centime pour lutter contre l’avortement, mais a au contraire financé avec des dizaines de millions de dollars des associations qui adhèrent à la Campagne catholique pour le développement humain et font la promotion de l’avortement, de la contraception et de l’homosexualité.

L’USCCB n’hésite pas non plus à recevoir des subventions du Département du Trésor pour sa gestion de l’immigration illégale, comme le prouvent ses budgets, qui sont publics. Et il faut rappeler qu’en plus des fonds gouvernementaux, l’USCCB reçoit des fonds d’institutions et de fondations privées pour les mêmes objectifs.

Si en fait, comme certains voudraient nous le faire croire, la Hiérarchie bergoglienne avait vraiment à cœur le salut des âmes – de toutes les âmes, aussi bien celles des citoyens américains que celles des migrants qui arrivent sur le territoire américain – elle devrait faire ce que l’Église catholique a déjà entrepris avec succès dans le passé : pourvoir à l’évangélisation, à la conversion et à l’instruction religieuse de ces âmes. Je pense, par exemple, à Sainte Frances Xavier Cabrini, fondatrice des Missionnaires du Sacré-Cœur de Jésus, première citoyenne américaine à être élevée aux honneurs de l’autel. Son travail d’assistance aux immigrants (d’abord italiens) s’est étendu à tous ceux qui étaient dans le besoin. Grâce à la générosité des catholiques, elle a construit des églises, des jardins d’enfants, des écoles, des internats pour étudiantes, des orphelinats, des maisons de retraite pour femmes laïques et religieuses, des hôpitaux et des collèges. Son exemple de véritable esprit apostolique et missionnaire a été renié, et la « cancel culture », si en vogue aujourd’hui dans l’Église bergoglienne, a presque honte des œuvres caritatives entreprises par elle et par d’autres saints.

Le commerce lucratif de l’immigration

Ce qui se passe aujourd’hui est précisément à l’opposé de la véritable mission de l’Église : la Hiérarchie ne se préoccupe que de s’emparer des fonds gouvernementaux pour la gestion de « l’accueil des immigrants » aux frais du contribuable ou pour la fourniture de traitements moralement inacceptables dans les soi-disant hôpitaux catholiques, y compris la mutilation pour la transition de genre. En Amérique, des centaines d’institutions prétendument « catholiques » reçoivent des fonds publics pour fournir des services totalement incompatibles avec le magistère catholique.

En promouvant l’« accueil » indiscriminé des immigrés, les évêques montrent qu’ils se soucient davantage des profits du commerce des immigrés clandestins que du salut des âmes, de l’authentique rédemption sociale des plus faibles ou de la protection du troupeau qui leur a été confié. Et il convient ici de rappeler aux fidèles catholiques que les évêques ont avant tout une responsabilité morale devant Dieu et devant l’Église à l’égard des brebis de leur troupeau, qu’ils ont le devoir de protéger contre les attaques des loups.

La complicité de nombreux évêques des États-Unis dans la crise actuelle découle de leur accord total avec le mondialisme, dont l’âme est intrinsèquement antéchristique et donc antireligieuse et antihumaine. Cette complicité s’exprime non seulement dans la promotion de l’accueil indiscriminé des immigrés clandestins, mais aussi dans les autres « objectifs durables “ de l’Agenda 2030, dont l’idéologie LGBTQ+ et la théorie du genre: aux États-Unis, selon les données actuelles, il existe plus de 150 hôpitaux catholiques qui proposent des ” traitements » – c’est-à-dire des mutilations génitales – pour la transition de genre.

Il n’est pas surprenant que l’économiste américaine Mariana Mazzucato, membre du Forum économique mondial et liée au Club de Rome , ait été nommée par Bergoglio à l’Académie pontificale pour la vie, bien qu’elle soit athée et favorable à l’avortement. En novembre 2024, elle a déclaré à la réunion annuelle de Davos que, puisque l’élite n’a pas réussi à vacciner l’ensemble de la population mondiale à travers la crise pandémique, il est nécessaire de se concentrer sur une stratégie moins abstraite telle qu’une crise de l’eau .

L’administration Biden, et plus généralement toutes les administrations américaines récentes, qu’elles soient dirigées par des démocrates ou par des néo-cons, se sont distinguées pour avoir financé sur fonds publics l’avortement, les mutilations génitales, même sur de jeunes adolescents, les manipulations génétiques, la gestation pour autrui et l’euthanasie. Bien que l’Église catholique condamne ces aberrations sans exception, le silence des évêques américains a été assourdissant. Il est clair que l’action « pastorale » de ces évêques n’a rien d’authentiquement catholique et que la seule raison qui pousse l’épiscopat à soutenir un gouvernement est l’avantage qu’il peut en tirer en termes de pouvoir et d’argent, même si cela signifie l’abandon de millions d’êtres humains qui ont été amenés aux États-Unis par des organisations criminelles pour être ensuite exploités comme esclaves dans des conditions de travail humiliantes, ou contraints à la prostitution (y compris des mineurs), au trafic de drogue et au marché noir de la prédation d’organes.

Cette masse de victimes du cynisme des élites pèse sur la conscience de nombreux gouvernants et de nombreux évêques, et la nouvelle administration Trump laisse espérer qu’une sage régulation du phénomène migratoire pourra résoudre en grande partie les problèmes de sécurité et de criminalité que tous les citoyens ne connaissent que trop bien.

L’Église bergoglienne est complice du remplacement ethnique

Dans ce contexte, il est consternant d’entendre les propos de Jorge Mario Bergoglio, qui a récemment déclaré – en se référant à l’Italie mais en parlant de l’ensemble du monde occidental – que, face au déclin démographique, la seule solution viable est d’importer des immigrants, concrétisant ainsi le remplacement ethnique théorisé par Kalergi [1894-1972], le paneuropéen. Cette proposition est également largement reflétée dans des demandes similaires émanant de sociétés multinationales, qui voient dans l’importation d’immigrants un moyen de réduire drastiquement le coût de la main-d’œuvre au détriment des travailleurs indigènes, augmentant ainsi leurs profits.

Comme on le voit, l’Autorité est aujourd’hui totalement soumise aux diktats de l’élite, avec la complicité des grands médias, même si cela conduit à une dégradation des conditions sociales et de travail de la population. Ou plutôt, c’est précisément pour cette raison, puisque, comme je l’ai dit, le but ultime de ce lobby est l’extermination d’une partie non négligeable de l’espèce humaine.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes

Enfin, nous ne pouvons pas oublier que les budgets des diocèses américains, déjà largement compromis par les millions de dollars versés en compensation des cas d’abus sexuels, et également appauvris par l’abandon d’un nombre toujours croissant de fidèles de l’Église catholique officielle en raison de la trahison de sa nature et de sa mission, ont pour principale source de revenus les fonds gouvernementaux qui leur sont accordés dans le but d’« accueillir » les immigrés. Avec les organisations caritatives catholiques, la somme reçue par l’Église catholique américaine pour « l’accueil » des immigrés s’élève à plus de 2,4 milliards de dollars, un chiffre exorbitant qui met en évidence au moins un grave conflit d’intérêts et qui ne résout en rien les problèmes sociaux qui en découlent. Et il est gravement préjudiciable à toute l’Église catholique d’avoir des évêques pour qui le maintien du pouvoir rend sans objet le lien entre la présence de milliers de mineurs en situation irrégulière sur le sol américain et leur exploitation par des pervers, des pédophiles, des préleveurs d’organes et des criminels en tout genre. Le président Trump et le vice-président Vance démontrent qu’ils savent protéger les petits dont parle l’Évangile (Mt 18, 6), contrairement à ce qu’ont fait jusqu’à présent les évêques américains et Bergoglio lui-même.

La (contre) révolution du bon sens

Les décrets du président Trump ne peuvent qu’être salués comme absolument soutenus par tout catholique digne de ce nom, tout comme les catholiques devraient louer le soutien manifesté par le président et le vice-président à la Marche pour la vie, à laquelle l’administration précédente s’était officiellement opposée, allant jusqu’à arrêter ceux qui priaient silencieusement près des cliniques d’avortement. La grâce présidentielle de Donald Trump pour ceux qui avaient été ainsi emprisonnés confirme un renversement de tendance par rapport au « catholique » Joe Biden, tout comme la fin du financement public de la multinationale abortive Planned Parenthood et les coupes providentielles dans les versements aux organisations autoproclamées catholiques qui favorisent l’immigration illégale représentent un changement radical.

L’affirmation qu’il n’y a que deux sexes, dans son évidence banale, est maintenant une proposition révolutionnaire – ce que le président Trump appelle la « révolution du bon sens » – et pourtant les évêques, les prêtres et les religieuses déplorent son action comme étant « source de division ». Mais si quelqu’un sème la division, ce sont précisément ceux qui alimentent les monstruosités de l’idéologie woke contre le mandat qu’ils ont reçu du Christ : en premier lieu, Jorge Mario Bergoglio.

Le rôle de l’USCCB

Il n’est évidemment pas surprenant que les héritiers de McCarrick, promus par Bergoglio au sommet de l’Église catholique des États-Unis, soient si prompts à déplorer les mesures d’annulation des lois en faveur de l’idéologie woke, à commencer par celles qui nient la complémentarité binaire des sexes et reconnaissent la dysphorie de genre même chez les mineurs : leur subordination au lobby LGBTQ+ est largement prouvée, tant sur le plan institutionnel que sur le plan personnel. Et il est bien connu que presque tous les évêques catholiques des États-Unis ont été sélectionnés et nommés par les trois cardinaux libéraux précédents à Washington, DC (les homosexuels pédophiles McCarrick, Wuerl et Gregory), puis nommés directement par Bergoglio.

Ces graves déviations au sein du clergé et des évêques devront faire l’objet d’une grande opération de suppression et de réforme en temps voulu, car elles constituent un élément subversif au sein de la structure ecclésiale qui est inconciliable avec la foi et la morale de l’Église catholique.

Les Conférences épiscopales elles-mêmes – un corps fallacieux de matrice parlementaire qui n’a aucune légitimité d’un point de vue doctrinal et canonique – représentent une entité indépendante qui a été transformée au cours des dernières décennies en groupes de pression politique par les évêques ultra-progressistes. La proposition de révoquer le statut d’exonération fiscale de l’USCCB devrait donc être largement soutenue par les catholiques fidèles. Et bien sûr, Bergoglio devrait être le premier à soutenir cette initiative salutaire, puisqu’après tout, il souhaite une « église pauvre pour les pauvres… ».

Les catholiques ont également la possibilité de réorienter leurs offrandes et leurs dons vers les structures ecclésiales qui restent fidèles à la Tradition et au Magistère pérenne de l’Église catholique, en les retirant des diocèses dont les évêques imposent des erreurs doctrinales et des déviations morales.

Le gouvernement peut également intervenir, sans violer la liberté de l’Église, pour mettre en lumière et punir sévèrement les scandales et les dissimulations qui n’ont pas empêché certains prélats d’être nommés à la tête des diocèses les plus prestigieux d’Amérique, notamment le nouvel archevêque de Washington, Robert McElroy. De nombreux catholiques attendent que justice soit faite, d’abord par respect pour les victimes qui ont été jusqu’à présent abandonnées tant par le pouvoir civil que par l’autorité ecclésiastique.

Le retrait de l’OMS

Les catholiques sont en accord absolu avec Donald Trump et Robert F. Kennedy Jr. sur la sortie des États-Unis d’Amérique de l’Organisation mondiale de la santé qui a été accomplie par un récent décret. Les politiques promues par cette organisation privée – financée principalement par des sociétés pharmaceutiques et Bill Gates – pour la soi-disant « santé reproductive » et pour l’« égalité des sexes », ainsi que les revendications sur les prétendus « droits sexuels des mineurs » et les initiatives troublantes visant à décriminaliser la pédophilie, ne peuvent ni être acceptées ni financées par les catholiques américains. Il en va de même pour les « politiques de santé » globales que l’OMS voudrait imposer aux nations souveraines.

L’Église Woke

Les catholiques américains ont le droit d’exiger de leurs évêques qu’ils se comportent conformément au Magistère permanent de l’Église catholique, et qu’ils n’apportent aucun soutien moral ou matériel à ce qui répugne à la Loi naturelle, avant même qu’il ne s’agisse d’une violation des commandements de Dieu.

Il est donc scandaleux d’apprendre au Forum de Davos que d’importantes organisations LGBTQ+ considèrent Jorge Mario Bergoglio comme un allié précieux dans la réalisation de leur agenda de normalisation des perversions sexuelles.

Dans la sphère civile, les émissaires du Deep State ont gravement compromis la confiance des citoyens dans les institutions et les gouvernements, et il appartiendra au président Trump et à son administration de restaurer la confiance et le respect que les gouvernements précédents (qu’ils soient démocrates ou RINO [ndt: « Republican in Name Only », terme péjoratif utilisé pour décrire les politiciens du Parti républicain insuffisamment loyaux envers le parti]) ont délibérément sapés au cours des dernières années.

De même, la Deep church a gravement délégitimé la confiance des fidèles dans l’Église catholique et sa Hiérarchie, mais nous ne savons pas quand l’occupation de ces hérétiques et de ces pervers prendra fin. Pour cette raison, il est compréhensible que les catholiques se sentent d’une certaine manière plus protégés par un président protestant que par leur « pape » – qui n’est pas catholique et peut-être même pas chrétien – dans la lutte que le président mène contre le deep state et la gauche mondialiste. En effet, ils ont un « pape » qui incarne parfaitement celui qui était destiné à remplacer Benoît XVI, comme l’ont révélé les courriels de John Podesta publiés par Wikileaks en 2016. Et pour clore le cercle magique des vices et des perversions, il suffit de rappeler que parmi les plus proches collaborateurs de Podesta se trouve Slade Sohmer, arrêté en 2023 pour pédophilie et pédopornographie : il s’agit d’un important collaborateur d’Hillary Clinton et de John Podesta, lié au monde de Broadway et du cinéma, qui avait participé à l’effort de démystification du fameux Pizzagate, c’est-à-dire du réseau de viles complicités et d’horribles crimes contre des mineurs qui gravite autour du deep state international. Comment penser que des personnages organiques du système de corruption puissent condamner les vices et les crimes qui les impliquent au premier chef ? Et comment s’étonner de la réaction hystérique de certains évêques et cardinaux, maintenant qu’ils sont confrontés à la suppression d’une auge dont ils se sont continuellement gavés ?

La vraie bataille commence maintenant

Il est difficile de prédire comment ces forces subversives réagiront à l’action organisée et incisive de l’administration Trump. Néanmoins, il est probable que les intérêts économiques colossaux et le réseau de corruption existant conduiront à un affrontement entre des forces opposées et irréconciliables. Dans cette bataille, dont saint Paul rappelle à juste titre qu’elle est avant tout spirituelle, le rôle des catholiques sera décisif, et ce sera une bataille menée tambour battant.

Si le Deep State est allé jusqu’à subvertir les résultats de l’élection présidentielle de 2020 et si la Deep Church est allée jusqu’à placer sur la Chaire de Pierre son propre émissaire qui incarnerait les idéaux woke d’un « printemps progressiste » salué par le Deep State, il est peu probable qu’ils abandonnent le pouvoir qu’ils ont acquis simplement parce que la majorité des Américains comprend désormais la menace qu’ils représentent. En effet, la prise de conscience de plus en plus répandue du coup d’État perpétré par l’élite mondialiste et la fin du système de censure de certaines plateformes sociales rendent inévitable ce redde rationem [rendre compte]. Et parallèlement à l’effondrement de la cabale woke aux États-Unis, le lobby subversif des autres nations commencera lui aussi à tomber comme des dominos, en commençant par l’Europe.

Le mot apocalypse signifie « dévoilement », « révélation ». En ces temps de changement d’ère, les forces du Bien doivent enfin s’unir pour former un front commun contre les forces du Mal, qui ont toujours été organisées et très puissantes. Et les catholiques doivent comprendre que, comme l’enseignent l’Écriture Sainte et le Magistère de l’Église, à l’approche de la fin des temps, il y aura un choc qui fera apparaître clairement les deux camps. Ce sera le vrai dévoilement, la vraie révélation, telle qu’elle a été annoncée à la Vierge Marie par le prophète Siméon :

Voici que cet enfant est destiné à la chute et au relèvement de beaucoup en Israël, et à être un signe contre lequel on parlera […], afin que se révèlent les pensées de beaucoup de cœurs (Lc 2, 34-35).

Ce dévoilement nous montrera les véritables intentions cachées derrière les urgences et les crises spécieusement planifiées par l’élite mondialiste et ratifiées par l’Église bergoglienne, et nous obligera à nous ranger du côté du Christ ou contre le Christ, car nul ne peut servir deux maîtres ; […] on ne peut servir à la fois Dieu et l’argent (Mt 6,24). Et l’argent, comme nous le voyons, est véritablement le fumier de Satan, le carburant qui alimente la machine infernale du Nouvel Ordre Mondial.

L’autorité sur terre, temporelle et spirituelle, appartient exclusivement à Notre Seigneur Jésus-Christ, Roi et Grand Prêtre. Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre (Mt 28,18), a dit Notre Seigneur. Il l’accorde par procuration à ses représentants, afin qu’ils l’exercent dans les limites bien définies du Bien et de la Vérité. Si cette autorité vicariante, qu’elle soit temporelle ou spirituelle, est exercée à l’encontre du but pour lequel elle a été voulue par Dieu, elle devient illégitime et nulle. C’est pourquoi, devant l’évidence de la trahison de ceux qui détiennent l’Autorité sur terre, tous les catholiques doivent refuser d’obéir à celui qui fut le premier à désobéir au Christ ; ils ne doivent pas non plus attribuer à la Sainte Église les fautes, même les plus horribles, de ses ministres indignes. Nous devons plutôt prier pour que le Seigneur garde ses brebis et punisse les loups qui se déguisent en brebis. Souvenons-nous, avec une espérance certaine, des paroles du Seigneur :

Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Dans le monde, vous aurez des tribulations, mais prenez courage : J’ai vaincu le monde (Jn 16,33).

Conclusion

S’il est vrai que tout salut vient en fin de compte de Dieu, cela ne signifie pas que nous pouvons simplement attendre passivement l’intervention divine. Non, nous devons coopérer à la grâce de Dieu par un engagement personnel, un témoignage courageux et le témoignage cohérent de nos vies. Commençons donc à faire nôtre cette contre-révolution du bon sens, en rejetant les mensonges et les tromperies de ceux qui cherchent à renverser les fondements mêmes de la Loi naturelle après avoir piétiné la Loi divine. Défendons la famille, les enfants, les faibles. Gardons jalousement notre Foi, la civilisation bâtie sur ses fondements et les traditions de nos pères.

Que la Très Sainte Vierge de Guadalupe, Impératrice des Amériques, étende son manteau protecteur sur vous tous, chers frères et sœurs, sur le président Trump et le vice-président Vance, et sur tous ceux qui refusent de reculer face à l’arrogance des méchants. Et que Dieu bénisse les États-Unis d’Amérique.


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