La montée en puissance (accompagnée d’un embrigadement massif des jeunes), relativement récente, du martèlement H24 de slogans pour « sauver la planète », avec son indispensable icône Greta devient franchement inquiétante, et laisse craindre quelque chose comme l’avènement d’une VRAIE dictature. Dernier épisode en date, une grève pour le climat auxquels les jeunes sont invités… par une circulaire ministérielle! (*) (Mise à jour)

(*) Ça se passe en Italie, et aux USA, et sans doute ailleurs…

Après le samedi fasciste, voilà le vendredi écologiste

Riccardo Cascioli
La NBQ
24 septembre 2019
Ma traduction

« Tous les étudiants sont invités à participer à la grève écologiste du vendredi 27 septembre sur le thème du changement climatique », indique une circulaire ministérielle. Une véritable nouveauté: une grève lancée par le gouvernement. Les étudiants restent à la maison, excusés, comme dans les samedis fascistes. Mais le nouveau régime est vert et veut « sauver la planète ».

« Tous les étudiants sont invités à participer à la grève écologiste du vendredi 27 septembre sur le thème du changement climatique. L’absence pour la participation à la manifestation n’affecte pas le nombre maximum d’absences autorisées ». C’est le texte de la directive du Ministère de l’Education, de l’Université et de la Recherche, une véritable invitation aux responsables des écoles publiques italiennes de tous niveaux.

Vraiment une nouveauté révolutionnaire, cette grève sur ordres de l’autorité, même si par un résidu de pudeur l’expression grève générale est remplacée par le terme anglais Global Strike, dans l’espoir que tous ne la comprennent pas. Mais le sens est très clair, la dictature culturelle du politiquement correct fait un nouveau bond en avant, atteint les couches de la jeunesse et démontre clairement, si nécessaire, que les initiatives de la Suédoise Greta Thunberg n’ont rien de spontané mais sont le résultat d’un projet global bien conçu, préparé, réalisé.

Dans quel but? L’objectif est très clair, et assez ambitieux: sauver la planète, vouée à une extinction certaine si des mesures drastiques, universelles et immédiates ne sont pas prises. Et après avoir impliqué dans les appels les prix Nobel, chanteurs, femmes et hommes du spectacle, politiciens en fin de carrière et même quelques chefs d’Etat, nous jouons aujourd’hui la carte la plus émotionnelle, les jeunes. Mais est-ce vraiment le cas? Risquons-nous vraiment la fin imminente de la Terre, et la risquons-nous vraiment à cause de l’homme ?

Il ne faut pas oublier que les chroniques de ces dernières années sont remplies de prédictions catastrophistes, par exemple en 2000, des revues faisant autorité assuraient que d’ici 10 ans, dans toutes les grandes villes, il serait obligatoire de porter un masque et que la quantité de lumière disponible serait réduite de moitié. En réalité, le slogan « Sauvons la planète » lui-même est faux. Nous ne pouvons pas la sauver, ce sont les chiffres qui le disent. Chaque année, 800 milliards de tonnes de CO2 sont émises dans l’atmosphère, cause principale du réchauffement climatique dû à l’effet de serre qu’il produit. 55 % de ces émissions proviennent de la Terre, 40 % des océans et seulement 5 % des activités humaines.

Cela signifie que la responsabilité de l’homme est très limitée et que les causes du réchauffement sont nombreuses et pas toutes connues. Prétendre que l’homme est la cause de tout, non seulement n’est pas soutenu par les données, mais c’est surtout la dernière dérive en date d’une vision des Lumières. Exclure qu’il existe des raisons mystérieuses que nous ne sommes toujours pas en mesure d’identifier est une présomption non fondée, qui conduit directement à une analyse factice. L’écologisme extrémiste s’est transformé en une nouvelle « religion athée » de l’humanité, une idolâtrie séculariste, une doctrine irréligieuse de l’apocalypse. Les prophètes de l’environnement disent qu’ils veulent sauver le monde. En fait, en plus de promouvoir des intérêts économiques, ils veulent punir l’humanité pour ses péchés contre le panthéisme écologique et matérialiste. L’humanité, l’Occident en particulier, doit payer pour la façon dont nous aurions maltraité et n’aurions pas adoré la Terre, la nature, pour ne pas être panthéistes et pour avoir adoré les dieux de nos religions. Pour cette raison, je le répète, nous devons payer, parvenir à une décroissance bien peu heureuse, limiter le nombre de naissances car l’homme serait le principal ennemi de la nature.

Soyons clairs, nous ne voulons pas prétendre que certaines activités humaines sont innocentes sur le front de la pollution. Mais pas au point que les catastrophistes voudraient nous le faire croire. Il est juste et opportun d’étudier et de produire des moteurs moins polluants, de développer des énergies propres, de réduire l’utilisation de la voiture particulière, d’intervenir sur le front de la construction et de l’agriculture pour avoir des produits moins polluants. Non pas dans la présomption de sauver la planète, parce que cela ne dépend pas de nous, mais pour rendre nos villes plus vivables et mieux protéger la santé des citoyens.


NDT

(*) Greta la folle

Greta la Folle (ou Margot la Folle), huile sur bois du peintre flamand Pieter Bruegel l’Ancien, datée de 1561 et conservée au Musée Mayer van den Bergh à Anvers

 « Cette volonté d’assaillir l’enfer de la part de la femme est un avertissement pour ceux qui insistent sur le vice au point de perdre la raison » ( Source ).
[mais rendons à César… C’est Maurizio Blondet qui a fait le rapprochement avec le tableau de Bruegel l’Ancien].

En réalité, la pauvre fille est plus à plaindre qu’autre chose. Il ne fait aucun doute pour moi qu’elle a fini par intégrer son discours, au point qu’elle y croit (je ne pense pas que ses larmes soient « jouées »). Un jour, peut-être, elle réalisera qu’ « ON » lui a effectivement volé son enfance, mais pas ceux qu’elle poursuit ici de sa rage puérile.

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