AM Valli prête ses colonnes à l’un de ses correspondants médecins, et celui-ci expose avec clarté les faussetés et les contradictions du discours dominant sur le Covid et les vaccins. Chiffres à l’appui!

Voici comment les chiffres sont utilisés pour déclencher la peur et fomenter la division

La stratégie de communication éprouvée employée par les autorités à travers les médias inspirés par elle est déconcertante.

Tout vise à mettre en avant les avantages, voire la nécessité, de la vaccination, tout en ostracisant tous ceux qui n’absorbent pas passivement les nouvelles officielles.

Les « mécréants » sont traités avec sarcasme, mépris et haine : ils sont présentés comme des empoisonneurs, des personnes indignes qui gaspillent la vie des autres, des égoïstes téméraires, des idiots incurables, voire même comme responsables du retard de la croissance du PIB !

Parfois on essaie de les flatter, parfois il y a du chantage, comme dans le cas des médecins qui font face à des suspensions et des plaintes, et parfois on rend réellement leur vie sociale et professionnelle impossible avec le Green Pass.
Tout cela crée une haine sociale croissante, alimentée par les autorités elles-mêmes, qui se gardent bien de prendre la responsabilité de rendre le vaccin anti-covid obligatoire pour tous, une fois pour toutes.

Au contraire, des tensions sont attisées entre les travailleurs qui ne veulent pas avoir à leurs côtés leurs collègues potentiellement infectés, les syndicats étant gravement embarrassés dans leur tentative de protéger tout le monde.

Un jeu bien rôdé de la part du gouvernement, qui laisse à présent la responsabilité aux syndicats, avec des travailleurs exclus de la cantine mais qui peuvent prendre leur petit-déjeuner au bar sans green pass, à condition toutefois de ne pas s’asseoir à la table : un triomphe de stupidité, de désorganisation, de méchanceté gratuite, une insulte à la science, mais tant pis : ils ont réussi à convaincre la plupart des gens en utilisant la peur de la contagion.

Et venons-en au point de ces dernières semaines : il est certes vrai que nous avons chaque jour une moyenne de 6200 nouveaux positifs (notez bien: pas de nouveaux malades ou de nouvelles infections, comme l’insinue malicieusement l’actualité pour maintenir la tension), que le taux de positivité est en moyenne de 3,1% et qu’il y a en moyenne 45 nouvelles admissions dont 12 en soins intensifs.

Mais que dirait la même nouvelle, en utilisant les mêmes chiffres mais en disant que 97% des prélèvements étaient négatifs et que 0,7% des positifs (soit 0,02% de tous les prélèvements et, par extrapolation, de toute la population) ont dû être traités en hôpital, tandis que 0,19% des positifs, soit 0,005% de la population (soit une personne sur 17 241) se sont malheureusement retrouvés en soins intensifs ?

Cela semblerait infiniment moins alarmant, et pourtant ce sont exactement les mêmes chiffres !

C’est pourquoi la communication est incorrecte, partiale même si elle n’est pas fausse, lâche en alimentant la peur et la haine parmi des personnes exaspérées par des mois et des mois de privations et de tension constante.

Et puis, ils parlent de fake news dès que quelqu’un ose raisonner : c’est tout un aboiement de fakes, de complotistes, de terrapianistes [« platistes »] et ainsi de suite.

Et j’en reviens toujours à la question habituelle à laquelle personne ne répond (parce que personne ne la pose !) : mais pourquoi le vaccin n’est-il pas obligatoire comme ceux contre la rougeole, la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, etc ?

Est-il nécessaire ?

Voir les chiffres ci-dessus, tirés de l’actualité, et non de dangereux sites négationnistes, etc.

Est-il sûr ?

J’ai déjà mentionné dans une intervention précédente un rapport très officiel et public de l’AIFA [agence italienne du médicament] dans lequel, bien que de manière nébuleuse, évasive et tortueuse (le rapport s’empresse de rappeler que l’association définitive de cause à effet avec la vaccination reste à démontrer clairement), pas moins de 700 décès dans les trois premiers jours après l’administration, 700 autres personnes en « danger de mort » (textuel!), sont enfouis sous un flot de chiffres. Et 400 personnes avec « invalidité permanente » dans la seule période de février à juin 2021 !

Ce n’est pas pour rien qu’à partir d’avril 2021, les professionnels de santé qui administrent matériellement le vaccin bénéficient d’un bouclier pénal adéquat (mais pas le pédiatre qui inocule aux enfants de quelques mois l’hexavalent, six vaccins d’un coup [Vaccin hexavalent: Diphtérie-tétanos-coqueluche acellulaire, Polio, Hib, Hépatite B, ndt]) et le consentement dit éclairé que tout le monde signe (et que personne ne lit) stipule que les effets à long terme du vaccin « ne sont pas connus à ce jour » et que toute responsabilité incombe donc à ceux qui vaccinent en signant allègrement un consentement aussi insensé.

On ne connaît pas non plus les risques à long terme pour les enfants âgés de 12 à 17 ans : quoi qu’en dise la Société italienne de pédiatrie, la mortalité infantile due au Covid chez les sujets sains est pratiquement nulle, et une augmentation de la positivité dans cette tranche d’âge signifie que le virus, avec ses inévitables variants, tend à devenir endémique, c’est-à-dire qu’il touche davantage de personnes de manière moins grave, comme tous les virus du monde.

Je rappelle encore une fois qu’en mai 2021, alors que la population totalement vaccinée ne représentait qu’un maigre 22% (essentiellement des personnes âgées de plus de 75 ans, enfermées chez elles depuis des mois et donc peu actives dans la propagation de l’épidémie), le taux de positivité est mystérieusement tombé à 2%, certainement pas grâce à la campagne de vaccination encore embryonnaire, et il l’est resté, mais ils veulent nous faire croire que le tout est arrivé grâce au vaccin.

Est-il efficace ?

Aujourd’hui, on commence enfin à dire tout bas que le vaccin ne protège pas de la contagion, mais qu’il pourrait prévenir toute complication grave liée au virus.

En fait, même les personnes vaccinées peuvent avoir un résultat positif, devenir symptomatiquement infectées et infecter d’autres personnes, qu’elles soient vaccinées ou non : et alors, le pauvre collègue de bureau non vacciné doit-il encore être insulté, montré du doigt et licencié ?

Et pourquoi tous les passagers du vol Malte-Pescara il y a un mois, y compris les vaccinés, ont-ils été envoyés en quarantaine parce qu’il y avait neuf personnes positives et asymptomatiques à bord ? N’étaient-ils pas protégés par la vaccination ?

Le fait évident est qu’en ce moment il y a une phase 3 d’expérimentation d’un dispositif médical à l’échelle mondiale (comme l’ont même mentionné divers virologues superstars de la télé), voilà pourquoi les effets à long terme « à ce jour ne sont pas connus » comme indiqué dans le consentement à signer pour la vaccination, et ce n’est pas un complot, c’est simplement un fait : c’est la phase 3 habituelle, mais elle se fait sur le terrain, il n’y a pas de complot à révéler ou à soutenir.

Il est plus pratique d’avoir un bouc émissaire à lapider plutôt que de raisonner un instant.

Rappelons que Pfizer lui-même a toujours déclaré que la couverture avec deux doses n’est pas satisfaisante et qu’il considère qu’une troisième dose est nécessaire, ce dont on commence aujourd’hui à parler à voix basse [aujourd’hui, ce n’est même plus à voix basse!], et même d’un rappel annuel à vie !

En bref, si un médicament ou un vaccin est nécessaire, sûr et efficace , il devrait devenir automatiquement obligatoire pour tous, sans discussion, comme le sont depuis des décennies les vaccins habituels contre le tétanos, la coqueluche, la rougeole, la diphtérie et ainsi de suite : ceux-là, oui, sont indispensables et le gouvernement s’engage, il n’y a pas de bouclier pénal, il n’y a pas de consentement éclairé, il n’y a pas de fraude à la communication, il n’y a pas de lâche incitation à la haine pour ne pas prendre ses responsabilités.

Une fois de plus, j’invoque le caractère obligatoire du vaccin anti-Covid : s’il est nécessaire, s’il est sûr, s’il est efficace, que le gouvernement prenne une fois pour toutes le taureau par les cornes pour défendre réellement, consciencieusement, la santé publique en assumant ses responsabilités.

Il est trop facile de s’en tirer avec des FAQ [Frequently Asked Questions] ridicules, en rejetant la faute sur les quelques personnes qui pensent encore.

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