Le cardinal a présenté hier à Rome le premier tome de son « Journal de prison » (dont le second tome va sortir ces jours-ci en langue anglaise) lors d’une conférence de presse organisée au Sénat italien à l’initiative d’une députée de Forza Italia, (une curiosité notable, pour nous Français « laïcs ») . En marge de son récit, et des circonstances qui l’ont conduit à passer 404 jours dans les geôles australiennes avant d’être lavé de toute culpabilité, le prélat révèle un détail significatif, qui pourrait bien recéler quelque secret lourd de sens. L’auteur de la lettre (non signée!), c’était… Benoît XVI.
L’événement d’hier a également été l’occasion d’une importante révélation concernant l’un des passages du livre qui avait laissé les lecteurs dans le doute : l’identité de l’expéditeur d’une lettre du Vatican, sous la forme d’une « mystérieuse photocopie » (selon les termes de l’auteur), qui est arrivée à la prison sans signature. La lettre dit : « Dans ce moment difficile, depuis le début, je suis resté proche de vous avec mes prières et mon soutien spirituel (…). Vous avez aidé l’Église catholique en Australie à sortir d’un libéralisme destructeur, en la guidant à nouveau vers la profondeur et la beauté de la foi catholique… Je crains que vous ne deviez maintenant payer pour votre catholicisme inébranlable, mais vous serez ainsi très proche du Seigneur« .
Eh bien, Pell a révélé hier que c’est le pape émérite, Benoît XVI, qui lui a envoyé cette lettre.
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Nico Spuntoni, 5 novembre 2021, lanuovabq.it/it/pell-il-diario-di-prigionia-e-quella-lettera-misteriosa
Mais pourquoi la lettre a-t-elle été envoyée sans signature???
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