Mépris
Même Macron n'aurait pas osé utiliser des mots aussi insultants que ceux du Pape répondant à une question de la journaliste mexicaine Valentina Alazraki sur les auteurs de la lettre ouverte aux évêques remettant en question son orthodoxie dogmatique (31/5/2019)
>>> Une leçon de journalisme
Titre d'Aleteia le 29/5:
LES 10 CHOSES À RETENIR DE L’INTERVIEW SANS CONCESSION DU PAPE FRANÇOIS
suivi du "chapeau":
Dans un entretien inédit accordé à la télévision mexicaine, le pape François s’est exprimé une nouvelle fois sans détour sur de nombreux sujets sociétaux tels que les abus sexuels, les migrants, ou encore l’avortement.
Curieusement, parmi les dix points abordés, aucune référence à l'échange (trop embarrassant, sans doute) sur Mgr Vigano.
Voici le point n°8:
L’ACCUSATION D’HÉRÉSIE
Interrogé sur la prise de position d’une quinzaine de théologiens l’accusant d’être hérétique, celui qui se confesse toutes les deux semaines affirme avoir vu cette accusation avec humour tout en priant pour ces « pauvres gens » dont certains sont manipulés. Il affirme ainsi avoir une « tendresse paternelle » pour ces théologiens (1).
Cela m'a fait penser à ce qu'écrivait Marco Tosatti hier, à propos de la même interview: "Il aurait mieux fait de continuer à se taire, afin de ne pas mettre en lumière le tissu dont son humanité est tissée".
* * *
(1) Maria Guarini, rédactrice du blog <Chiesa e post Concilio> et l'une des signataires de la lettre ouverte fournit une citation plus complète - et encore plus accablante:
"Je prie aussi pour eux parce qu'ils ont tort et que j'ai vu que ce sont de pauvres personnes, dont certaines sont manipulées... J'ai vu qui sont les gens qui ont signé".
"Non, sérieusement, j'ai lu les accusations avec humour et je dirais aussi avec tendresse, tendresse paternelle. C'est-à-dire, je ne me sens pas blessé du tout. Ce qui me blesse, c'est l'hypocrisie, les mensonges. Mais une telle erreur, commise par des gens qui ont été imprégnés d'idées étranges, non. S'il vous plaît, on doit s'occuper d'eux aussi. Nous devons prendre soin d'eux".
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