Relier les points
Le Père Ray Blake met bout à bout, sans commentaires (mais ils s'imposent d'eux-mêmes) un certain nombre de faits objectifs qui mènent tous au même but. Au lecteur de tirer ses conclusions (10/2/2018)
>>> Voir aussi: Le lobby gay a infiltré l'Eglise
Oserons-nous relier les points? (*)
(*) A ces "points", il ne faut pas oublier d'ajouter le point d'ancrage, celui par lequel tout a commencé, et que les partisans de la continuité (disparus depuis...) se sont évertués à commenter, disséquer, couper en quatre, peser dans des balances en toiles d'araignée... le fameux "qui suis-je pour juger?" (en défense de "Mgr" Ricca), que le public auquel il était adressé a, lui, parfaitement saisi.
Père Ray Blake
marymagdalen.blogspot.fr
9 février 2018
Ma traduction
- Le Pape qualifie les Chiliens victimes d'abus sexuels de propagateurs de calomnies et dit qu'aucune preuve ne lui a été donnée.
- Mais le Cardinal O'Malley a personnellement remis au Pape une lettre présentant des preuves (1).
- Il semble maintenant que la CDF ait recommandé que Mgr Barros soit révoqué.
- Le Pape a personnellement retiré de la CDF 3 prêtres qui enquêtaient sur les abus sexuels sur mineurs.
- Quand le cardinal Müller a demandé une explication au Pape, on lui dit: «Je suis le Pape» et l'audience a pris fin.
- Scicluna (cf. La Croix), le procureur de la CDF pour les abus sexuels, avait déjà été "promu" [en 2015] Archevêque de Malte (2).
- Depuis la fin de l'année dernière, la Commission Pontificale pour la Protection des Mineurs a été laissée en suspens.
- Dans le Conseil des 9, 'il' s'est entouré de ceux qui nient les abus comme le cardinal Maradiaga qui a décrit la crise des abus comme une "conspiration des médias juifs" (cf. Life Site News) ou surtout le défenseur de Barros et archevêque émérite chilien de Santiago Francisco Javier Errázuriz Ossa, connu localement comme le "Sandbag" (littéralement le sac de sable) en raison de son incapacité à agir sur les abus.
- Il a également honoré des dissimulateurs notoires d'abus sexuels comme les cardinaux Daneels et Mahoney, qui semblent avoir joué un rôle prépondérant dans son élection.
- Au cours de ce pontificat, la sexualité aberrante semble être encouragée.
- Le rapport produit sur la "mafia gay" semble ignoré.
- Les comptes-rendus au sujet de sa propre gestion des abus à Buenos Aires semblent mitigés
NDT
(1) Le 8 février, à propos de l'affaire Barros, Denis Crouan citait sur son blog <Proliturgia> les réflexions d'un "jeune internaute":
Le pape François a déclaré qu’il ignorait tout de ce qui s’était passé au Chili avec le P. Karadima et Mgr Barros. On sait pourtant qu’il était parfaitement au courant. Il y a donc trois possibilités :
1. Le pape ment. On ne saurait le croire ; on ne saurait y penser.
2. Le pape perd la mémoire. Ce qui ne serait pas impossible en soi, auquel cas il faudrait se demander s’il a encore toutes ses facultés pour diriger l’Eglise.
3. Le pape dit ce que certains de ses proches collaborateurs lui font dire. Auquel cas il faut se demander s’il est encore à la hauteur de sa mission.
Quelle que soit la réponse qu’on puisse donner, il faut bien avouer que ce pontificat est de plus en plus problématique.
(2) La Croix du 30 janvier titre (le reste de l'article est en accès payant): LE PAPE ENVOIE MGR SCICLUNA AU CHILI POUR ÉCOUTER LES VICTIMES D'ABUS SEXUELS.
S'agit-il d'une manoeuvre diplomatique imposée par l'urgence? D'un rétropédalage "sous la contrainte"?
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