… en Italie, bien sûr (AM Valli). Mais en France? Il ne se passe pas de jour sans qu’on nous terrorise avec les chiffres catastrophiques en Amérique (bien sûr aux Etats-Unis, la faute à Trump, et au Brésil, la faute à Bolsonaro, les deux affreux de service), et nous annonce un retour désormais (prétendument) inéluctable d’une deuxième vague dès le mois d’août.

Capture d’écran du site « Sortir à Paris« 
Un bon exemple de relais du parti de la terreur

Et le parti de la terreur s’appuie maintenant sur les positifs…

En ce qui concerne ce que je considère comme le phénomène de folie collective le plus important de l’histoire républicaine, la lutte italienne contre le Covid-19, il convient de signaler la prise de position précise en faveur d’une sortie substantielle de l’urgence sanitaire, basée sur une étude poussée réalisée par le laboratoire de microbiologie de l’hôpital San Raffaele à Milan, par dix éminents universitaires indépendants qui ont contresigné un document officiel.

Un groupe de médecins et de chercheurs accrédités, dont voici les noms: Giuseppe Remuzzi, directeur de l’Institut Mario Negri à Milan; Alberto Zangrillo, directeur du service de réanimation de l’hôpital San Raffaele à Milan ; Matteo Bassetti, infectiologue de l’hôpital San Martino à Gênes ; Arnaldo Caruso, directeur du service de microbiologie de l’hôpital civil de Brescia; Massimo Clementi, directeur du laboratoire de microbiologie de San Raffaele et Luciano Gattinoni, directeur de l’unité de soins intensifs du Policlinico di Milano. Puis encore Donato Greco, consultant de l’Organisation mondiale de la santé ; Luca Lorini, directeur de l’unité de réanimation de l’hôpital Jean XXIII de Bergame ; Giorgio Palù, professeur de virologie à l’université de Padoue et enfin Roberto Rigoli, directeur du département de microbiologie de l’hôpital de Trévise.

Le même Zangrillo, invité mercredi dernier sur La7, a de nouveau été le protagoniste d’un débat animé à distance avec les plus éminents représentants de ce que l’on pourrait définir comme le parti de la terreur sanitaire. « Il n’y a pas de guerre entre les Guelfes et les Gibelins, nous observons des choses qui sont heureusement très positives, mais certains semblent malheureusement irrités », a commencé le célèbre clinicien, enfonçant le clou à la fin de son bref discours sur la redoutable deuxième vague: « Dire maintenant ‘peut-être que nous ne laisserons pas les enfants retourner à l’école, que nous ne devons pas prendre l’avion, que nous devons rester à la maison’, signifie que nous devons mourir, nous enfermer chez nous en attendant l’arrivée de cette deuxième vague terrible et essayer de mourir le moins possible: ce n’est pas vrai ! Arrêtons cela – a conclu le professeur – nous sommes tous du même côté, nous faisons de la science, les preuves nous disent que demain est bon du point de vue de l’épidémie ».

Bien entendu, le front compact des scientifiques orthodoxes qui se prennent pour Savonarole a immédiatement réagi, lançant des anathèmes et des prophéties de catastrophes imminentes. Parmi eux, le virologue de Padoue Andrea Crisanti, qui a tiré la sonnette d’alarme, immédiatement amplifiée par les mégaphones de la terreur: « Quelque chose ne marche pas, il y a encore trop d’infections ». Tout cela présupposant un retour tragique du virus à partir de l’automne prochain.

En réalité, le point de vue de Crisanti, adopté il y a longtemps par le même parti unique de la terreur, surtout lorsque le thème des hospitalisations et des thérapies intensives s’effondre face à l’avancée inexorable de la réalité, est intellectuellement très trompeur, car il tend à créer une corrélation automatique entre contagion et maladie, alors que toutes les constatations, qui se répètent maintenant depuis environ deux mois, nous disent qu’une telle corrélation n’existe pas. Comme le souligne le document cité des 10 sommités, « des preuves cliniques non ambiguës font état depuis longtemps d’une réduction marquée des cas de Covid-19 avec symptomatologie. Le recours à l’hospitalisation pour des symptômes attribuables à une infection virale est désormais rare et relatif aux patients asymptomatiques ou paucisymptomatiques ».

Tout cela nous ferait pencher encore plus dans la direction théorisée par d’autres universitaires de niveau international, comme le professeur Guido Silvestri, selon lequel un phénomène positif de co-adaptation entre le virus et l’hôte humain se produit depuis un certain temps.

Ceci, combiné à l’amélioration de la capacité des médecins à traiter une maladie qu’ils connaissent maintenant bien, devrait nous mettre raisonnablement à l’abri du scénario catastrophe que le parti de la terreur, toujours dirigé par ce qui semble être le pire gouvernement de tous les temps [en Italie, bien sûr… honni soit qui mal y pense, ndt], continue de brandir devant nos yeux.

Et pour tout ce groupe composite de personnages qui sont en grande partie sortis de nulle part, il ne reste que le thème absurde et actuellement peu convaincant de la positivité au tampon [test PCR] comme dernier refuge. Franchement, un peu « peu » même pour les millions d’idiots utiles qui insistent pour sortir seuls en plein air avec des masques, comme si ces derniers assumaient la fonction de la traditionnelle patte de lapin ou du porte-bonheur.

Claudio Romiti

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