Qui je suis
Pour répondre à la curiosité de certains visiteurs (qui risquent de rester sur leur faim!) et, pour ceux qui auront la patience de me lire, dans le but de répondre ponctuellement aux critiques émanant de sources variées que je reçois depuis que mon site a acquis une toute petite notoriété, c’est-à-dire 2005), je suis ce que les médias appellent « un anonyme ».
Je ne me « cache » donc pas derrière mon « anonymat« , mon nom (qui bien sûr ne m’appartient pas en propre, il est aussi celui de ma famille), n’est du reste pas un mystère pour beaucoup de lecteurs: il n’a tout simplement pas plus d’intérêt que ma personne. Je me trouve en fin de compte moins « anonyme » que beaucoup de « gros » titres de la presse dite mainstream, dont les lecteurs ignorent le plus souvent quels intérêts se cachent derrière.
Pourquoi ce site
Ce site, que j’ai commencé en août 2006 sous un autre nom, est dédié à Benoît XVI, même s’il traite de plus en plus d’autres sujets – d’où les deux colonnes qui occupent la page d’accueil.
Il s’agit d’une initiative entièrement privée, motivée par la grande admiration que m’inspire notre Pape (devenu, hélas, émérite)… depuis le 19 avril 2005.
Le site n’a aucune autre raison d’exister, et ne revendique aucune autorité, ni exclusivité, ni intention moralisante d’aucune sorte. Je n’ai nulle intention de distribuer des brevets de catholicité, encore moins de prononcer des oukases ou des condamnations, je serais très mal placée pour le faire (d’ailleurs « qui suis-je pour juger?« ). Je n’ai pas davantage envie de harceler les auteurs de blogs qui ne partagent pas mes idées pour qu’ils se « convertissent » (à François?).
Evidemment, la renonciation du 11 février 2013 a modifié pour moi la perspective, et plus encore, après le 13 mars, la rupture qu’a représenté son successeur a profondément changé la donne.
Mon blog est devenu par la force des choses, de façon plus visible, un blog d’opinion, et d’opinion assez tranchée.
Il l’était déjà avant, car Benoît XVI était tellement attaqué que prendre son parti était en soi avoir une opinion tranchée.
Mais c’était un blog « pour« , alors que désormais, on pourrait avoir l’impression qu’il est devenu un blog « contre« .
Il est possible que cela choque certains, mais c’est ainsi, et je l’assume. J’estime qu’il vient un moment où il faut savoir choisir son camp. Je n’aime pas la tiédeur, si j’étais « tiède », je n’aurais jamais fait ce site.
Au fil du temps, le site s’est transformé en une sorte de revue de presse étrangère (j’exclus presque systématiquement celle française, car d’autres font cela mieux que moi), principalement italienne (il se trouve que le siège de la papauté se trouve à Rome, l’actualité vaticane y est donc plus commentée et mieux connue qu’en France), plus rarement anglophone, et de temps en temps, le lecteur trouvera des articles venant d’Allemagne et de l’hispanicité, pour lesquels j’ai recours aux services de traductrices bénévoles que j’en profite pour remercier ici.
Comme je l’ai dit, je ne cherche pas à convaincre ceux qui ne pensent pas comme moi et dans le même esprit j’évite au maximum de porter un jugement critique sur les autres blogs (peut-être que je n’y parviens pas vraiment): ceux que je n’aime pas, je ne les cite pas (s’ils sont en français) et je ne traduis les pas (s’ils viennent de l’étranger), à moins que l’intelligibilité d’un article ne le rende nécessaire. C’est ainsi que j’ai laissé tomber plusieurs signatures qui, jusqu’en 2013, faisaient partie de mes références. Les lecteurs d’avant cette date reconnaîtront certainement celles à qui je fais allusion ici.
Et pourquoi ce titre
Un mot sur son nom, Benoit-et-moi, inspiré du titre d’un vieux film américain (« Le roi et moi« , j’ai piqué l’idée à une amie qui tenait sous ce nom un blog sur Louis XVI): je n’en change pas, car c’est le nom de domaine que j’ai acheté, et c’est la « marque » sous laquelle il a acquis une toute petite notoriété dans une microsphère.
Plusieurs lecteurs m’ont critiquée pour le « moi » qui serait un signe déplacé d’égocentrisme, voire de mégalomanie, me suggérant le titre « Benoît et nous« , et même « François et moi/nous« !!! Comme on vient de le voir, la vérité est beaucoup plus banale; c’est une simple citation.
Modifier le titre serait toutefois trahir l’esprit dans lequel j’écris ces pages, qui implique de ma part un engagement très personnel (sinon, j’aurais arrêté depuis longtemps, n’ayant d’autre d’intérêt que ma passion). Et surtout, que ce soit clair, il n’implique nullement que je me crois, de quelque façon que ce soit, dépositaire de la pensée du Pape émérite.
Le prix de la liberté
Enfin, à la différence de la plupart des blogs, ce site est totalement gratuit, libre d’accès et sans aucune pub.
Certes, cela ne se fait pas de parler d’argent, mais c’est une réalité bien présente dans le monde de toujours, et encore plus aujourd’hui.
C’est le prix que je dois payer pour m’exprimer à peu près librement (dans les limites de la correction, et surtout… de la loi): avis, donc, aux lecteurs qui me demandent de retirer tel ou tel article au seul motif qu’il ne leur plaît pas. Il ne faut jamais dire jamais, dit-on, mais ils ont une probabilité vraiment infinitésimale de se voir accorder satisfaction – à moins bien sûr que j’aie contrevenu par inadvertance aux règles communes (source mal renseignée, viol de copyright, diffusion – en toute bonne foi, mais je crois être assez vigilante sur ce point! – de fausse nouvelle, etc.) auxquelles je me soumets volontiers.
Tous les articles sont reproductibles librement à la condition expresse de ne pas en reproduire plus de la moitié et de rajouter la mention: <Lu sur Benoît-et-moi>, assortie d’un lien vers l’article d’origine.