Il mélange dans un kaléidoscope improbable en apparence mais parfaitement logique le documentaire qui fait tant parler, la nomination des nouveaux cardinaux (tous ultra-bergogliens), donc le prochain pape, le covid (!!), la Chine… et bien sûr Trump, l’empêcheur de tourner en rond. A lire absolument.

Mais avant de lire, il faut regarder l’hallucinante bande-annonce:

La spectaculaire ingérence de Bergoglio dans les élections présidentielles américaines : contre Trump et pour l’abortiste Biden

(c’est l’explication de la hâte avec laquelle ont été annoncés aujourd’hui les nouveaux cardinaux…)

Juste ce matin, Bergoglio a annoncé la création de 13 nouveaux cardinaux (dont 9 électeurs). Ils sont tous ultra-bergogliens. La hâte dans le choix du moment, à la veille du vote américain, est significative: Trump est en forte remontée et à présent, le Vatican bergoglien craint qu’il puisse encore l’emporter. A Trump, Bergoglio, avec l’ensemble de l‘establishment mondialiste, a déclaré une guerre totale. Si Trump devait vraiment gagner, ce pontificat, déjà au crépuscule serait de fait terminé, s’étant aligné sur la Chine et totalement discrédité. Dans le spot électoral pro-Biden dont je parle dans l’article, juste à la fin, le nom du cardinal Tagle est lancé ostensiblement comme celui que Bergoglio veut pour successeur. Tout est explicite. Avec les nouveaux cardinaux, Bergoglio veut s’assurer le résultat du prochain Conclave.


Le docufilm « Francesco » a fait un bruit énorme pour le « oui » papal aux unions civiles pour les couples homosexuels. Mais était-ce là le principal objectif?

Pas vraiment. A coup sûr, le Vatican avait l’intention de donner le maximum de publicité à ce produit. En effet, mercredi dernier, avant l’Audience générale, le pape Bergoglio a reçu – avec les photographes – le réalisateur Evgeny Afineevsky et ses collaborateurs « donnant sa bénédiction à l’œuvre », comme l’écrit le « Fatto Quotidiano« , dans un climat de familiarité telle que le pape argentin a même offert un gâteau au réalisateur dont c’était l’anniversaire.

Puis, le lendemain, il y a eu la présentation du documentaire apologétique au Festival du film de Rome, dirigé par Antonio Monda, frère du directeur de l’Osservatore Romano, Andrea (présent dans la salle), et la cérémonie de remise des prix du film dans les Jardins du Vatican, où il a reçu le « Kinéo Movie for Humanity Award« , décerné à quelqu’un qui promeut les questions sociales et humanitaires.

Mais quel était l’objectif poursuivi?

L’objectif évident était l’auto-célébration: le pape Bergoglio est assoiffé de popularité et de consensus mondial, surtout aujourd’hui, alors que son pontificat est en chute libre et – selon ses propres partisans – s’est totalement enlisé (il suffit de considérer le Synode sur l’Amazonie et le Synode allemand). Il veut avant tout regagner la faveur du monde en ces semaines où son Vatican est au centre de nouvelles scandaleuses qui montrent – également du côté de la réforme interne – l’échec du pontificat actuel.

L’appât qui a été utilisé, afin d’obtenir la plus grande visibilité possible et d’obtenir les applaudissements unanimes médias mainstream et des élites progressistes, a été le signal retentissant sur la question homosexuelle.

Il était archi-connu que Bergoglio – en tant que cardinal de Buenos Aires – avait été favorable aux « unions civiles » en Argentine. Et nous savons que, en tant que pape, il a « orienté en 2015 et 2016 la position de la Conférence épiscopale italienne sur la loi voulue par le gouvernement italien de Matteo Renzi, en acceptant sa formulation » (dixit Marie-Antoinette Calabrò, dans le Huffington post).

Cependant, jamais il n’avait fait une déclaration publique aussi explicite, car elle contredit le magistère officiel, de toujours, de l’Église. La nouveauté est donc énorme.

A gauche, en Italie, certains l’ont interprété comme un signal positif pour l’approbation du « Ddl Zan » [ndt: proposition de loi « visant à combattre les discriminations et les violences liées à l’orientation sexuelle, au genre et à l’identité de genre »] (qui selon la CEI risque une « dérive liberticide » contre les opinions non alignées).

La sortie papale a plongé le monde catholique dans la confusion et la perplexité. Mais Bergoglio ne s’en préoccupe pas. Pour lui, les questions doctrinales ou morales ou spirituelles ne servent que comme instruments pour atteindre un but qui est toujours, uniquement et totalement politique.

Le récent livre du professeur Loris Zanatta, “Il populismo gesuita- Peron, Fidel, Bergoglio”, montre parfaitement la nature entièrement politique du jésuitisme sud-américain et de Bergoglio en particulier.

Quel était donc le principal objectif politique de cette opération? La plus grande cible, celle contre laquelle tout le système médiatique et les élites mondialistes sont déchaînés: Donald Trump.

C’est lui qui sape le projet obamien et clintonien qui, dans la financiarisation forcenée de l’économie occidentale, a imposé la Chine comme l’usine du monde, aux dépens de la classe moyenne et des travailleurs occidentaux (et curieusement, l’attaque la plus meurtrière contre la reconfirmation de Trump – qui était certaine en janvier – est venue de Chine: le Covid 19).

Le pontificat de Bergoglio est le fils de l’ère Obama/Clinton et partage leur idéologie mondialiste, au sein de laquelle il y a l’immigrationnisme et le fanatisme écologique. L’éventuelle reconfirmation de Trump serait un coup très dur pour cette idéologie et pour ce bloc de pouvoir.

Ainsi, ils déclenchent la fin du monde et Bergoglio participe aussi à la campagne anti-Trump car l’électorat catholique américain est décisif. D’où, quelques jours avant le vote, cet incroyable super spot en faveur de Biden a été lancé.

Il suffit de voir la bande-annonce du film. En fait, cela commence avec le Covid selon une clé écologique, car dans l’idéologie de Bergoglio, le virus n’est pas le produit du régime chinois, mais de nos offenses contre l’environnement (il y a aussi des images du tremblement de terre dont on ne sait pas quel est le rapport avec l’écologie).

Ensuite, il y a la glorification de Bergoglio en tant qu’étoile mondiale, « purificateur » de l’Église et « sauveur » de l’humanité. Et voici des images choisies ad hoc : celles relatives à George Floyd (dont le cas tragique a été utilisé de manière injustifiée contre Trump) ; puis « par hasard » l’actuel candidat Dem, Biden, qui se trouve à côté de Bergoglio alors qu’il s’exprime au Congrès américain. Enfin, c’est le tour de la « prophétesse » de la religion écologique, Greta Thunberg, cadrée sur la place Saint-Pierre alors qu’elle salue Bergoglio.

C’est alors que commence un long rassemblement migratoire, qui culmine sur le mur entre les États-Unis et le Mexique. Ici apparaît l’image de Trump et on entend les paroles de feu de Bergoglio qui retentissent : « une personne qui ne pense qu’à faire des murs et non des ponts n’est pas chrétienne ».

C’est la fameuse attaque contre Trump que Bergoglio a faite lors de la campagne électorale de 2016. Elle est aujourd’hui reproposée dans cette bande annonce « électorale » alors que l’on sait que le mur avec le Mexique était (aussi) voulu par les Démocrates et surtout après quatre années pendant lesquelles Trump, contrairement à ses prédécesseurs, n’a même pas fait la guerre et a conclu de nombreux accords de paix dans le monde. A la fin apparaît le cardinal Tagle (Philippin d’origine chinoise) qui est le candidat de Bergoglio pour sa succession.

C’est l’intrusion spectaculaire de Bergoglio dans la campagne présidentielle, dix jours avant le vote. Comme on s’en souvient, il y a quelques jours, Bergoglio a refusé de recevoir le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, qui était arrivé à Rome pour empêcher le renouvellement de l’accord Vatican/Chine, parce que – a fait savoir Bergoglio – cela aurait été une ingérence en faveur de Trump dans la campagne présidentielle.

Lui qui, entre-temps, a renouvelé l’infâme accord avec la Chine, avait en réserve un meeting électoral retentissant : pro Biden.

Antonio Socci

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