Tandis que fait rage la bat,aille juridique autour d’une élection contestée annoncée (fait inouï) par les médias AVANT la proclamation officielle, un article de Rorate Caeli énumère toutes les mesures annoncées dans le programme de Joe Biden qui vont dans le sens opposé des efforts pro-vie de Donald Trump et risquent, s’il est vraiment élu, d’ouvrir un boulevard dans les prochaines années pour les avorteurs et les militants de la culture de mort. Dans ce contexte, les félicitations de la Conférence des évêques américains résonnent comme une capitulation indécente, voire un aveu de connivence.

L’annulation du Mexico City Policy est la mesure la plus flagrante, car nous savons qu’il s’agira de la toute première action de l’administration Biden, et ses effets sont de portée mondiale (c’est-à-dire ses effets « catholiques »), et dépendent uniquement de la discrétion du président.

L’argent des contribuables américains sera utilisé dès le premier jour pour financer l’avortement dans le monde entier.

Le président de l’avortement – et la Conférence des évêques catholiques des États-Unis lui souhaite la bienvenue

Rorate Caeli
8 novembre 2020
Ma traduction (et mes notes entre [])

Sur le site officiel de Biden :

L’Affordable Care Act [càd l’Obamacare, ndt] a fait un progrès historique en garantissant l’accès à des soins préventifs gratuits, y compris la contraception. Le programme Biden s’appuiera sur ces progrès. Le vice-président Biden soutient l’abrogation de l’amendement Hyde [disposition législative interdisant l’utilisation des fonds fédéraux pour payer l’avortement, sauf pour sauver la vie de la femme, ou si la grossesse découle d’un inceste ou d’un viol], car les soins de santé sont un droit qui ne devrait pas dépendre du code postal ou des revenus d’une personne.

De plus, l’option publique couvrira la contraception et le droit constitutionnel des femmes dans l’affaire Roe versus Wade.

Biden s’engage également à:

  • Stopper les lois des états qui violent l’arrêt Roe v. Wade.
    Biden travaillera à codifier l’affaire Roe v. Wade, et son ministère de la justice fera tout ce qui est en son pouvoir pour mettre fin à l’éruption de lois d’État qui violent de manière si flagrante l’arrêt Roe v. Wade.
  • Rétablir le financement fédéral de Planned Parenthood.
    L’administration Obama-Biden a combattu par tous les moyens les attaques des républicains contre le financement de Planned Parenthood. Comme président, Biden va rééditer des directives précisant que les États ne peuvent pas refuser le financement Medicaid [programme qui a pour but de fournir une assurance maladie aux individus et aux familles à faible revenu et ressource] pour Planned Parenthood et d’autres fournisseurs [d’avortement?] et inverser la règle de l’administration Trump qui empêche ces organisations d’obtenir des Title X funds [programme fédéral de subventions destiné à fournir aux individus des services complets de planification familiale et de santé préventive].
  • Tout comme l’administration Obama-Biden l’a fait, annuler le Mexico City Policy (également appelée global gag rule – règle du baillon mondial) [le Mexico City Policy – ainsi nommé car il avait été annoncé en 1984 sous la présidence de Ronald Reagan lors d’une conférence internationale de l’ONU sur la population qui se tenait dans la capitale mexicaine – vise les ONG étrangères qui pratiquent l’avortement ou militent pour le rendre légal].
  • Rétablir le mandat de contraception de l’Affordable Care Act en vigueur avant l’arrêt Hobby Lobby de la Cour suprême des États-Unis [du nom de la chaîne de magasins, propriété d’un évangélique, qui a porté l’affaire: il statue que les entreprises ayant des propriétaires religieux ne peuvent pas être tenues de payer une assurance pour la contraception]. La récente décision de la Cour suprême des États-Unis permet à l’administration Trump-Pence de continuer à priver les femmes de soins de santé, en essayant d’obtenir de larges exemptions à l’engagement de l‘Affordable Care Act de donner à toutes les femmes un accès gratuit aux contraceptifs recommandés. Biden rétablira la politique Obama-Biden qui existait avant l’arrêt Hobby Lobby : en prévoyant une exemption pour les lieux de culte et un logement pour les organisations à but non lucratif ayant des missions religieuses. Ces aménagements permettront aux femmes travaillant dans ces organisations d’avoir accès à une couverture contraceptive, non pas par le biais du régime de leur employeur, mais par celui de leur compagnie d’assurance ou d’un tiers administrateur.

L’annulation du Mexico City Policy est la mesure la plus flagrante, car nous savons qu’il s’agira de la toute première action de l’administration Biden (comme c’était le cas pendant les années Obama), et ses effets sont de portée mondiale (c’est-à-dire ses effets « catholiques »), et dépendent uniquement de la discrétion du président. L’argent des contribuables américains sera utilisé dès le premier jour pour financer l’avortement dans le monde entier.


Alors, comment la Conférence des évêques catholiques des États-Unis accueille-t-elle ces développements littéralement sanglants ?

« Nous félicitons M. Biden et reconnaissons qu’il rejoint le défunt président John F. Kennedy comme le deuxième président des États-Unis à professer la foi catholique. » (CNA)

Les prochaines années seront une grande lutte pour les catholiques fidèles aux États-Unis, puisque la plupart des membres de la hiérarchie catholique du pays tenteront de « normaliser » les pseudo-catholiques avorteurs en tant qu’hommes et femmes exemplaires.

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