Le Parlement hongrois approuve une loi anti-pédophilie rigoureuse et interdit l’endoctrinement LGBT ciblant les mineurs, et c’est l’enfer (médiatique) qui se déchaîne. A vrai dire, que les « valeurs » de la démocratie version UE rétrécissent comme peau de chagrin et se réduisent de plus en plus aux « droits » LGBT crève les yeux depuis pas mal de temps, même s’il y a eu un crescendo ces jours-ci. Et donc que la Hongrie soit dans l’œil du cyclone pour de multiples bonnes (de sa part) raisons n’est en soi ni une surprise ni une mauvaise nouvelle. Ce qui est terrifiant, c’est le type d’information dont nous sommes matraqués (alors que parallèlement, on ne cesse de nous alerter sur les attaques à la liberté de la presse), où quelques agences de presse et de rares titres font la loi et imposent par la terreur leur filtre et leur biais à chaque évènement.

Manifestation devant le Parlement hongrois pour la défense des droits LGBT, le 14 juin 2021 à Budapest. 
SZILARD KOSZTICSAK / AP

Le plan serré suggère qu’il y a une grande foule… ou plutôt masque la maigreur de la manifestation.

Non à la pédophilie et au gender. mais les médias attaquent la Hongrie

Luca Volonte
La NBQ
17 juin 2021
Ma traduction

Le Parlement hongrois approuve une loi anti-pédophilie rigoureuse, prévoyant des peines plus lourdes pour les pédophiles et les auteurs de matériel pédopornographique. Un amendement interdit l’endoctrinement LGBT envers les mineurs et voilà que se déchaînent les feux de l’enfer, avec des articles-photocopie par les grands médias mondiaux, de Reuters à la BBC.

La Hongrie approuve une loi sévère contre la pédophilie, un paragraphe interdit l’endoctrinement gender et transgender jusqu’à l’âge de 18 ans et aussitôt éclate un embarrassant cirque médiatique.
Mardi 15 juin, le Parlement hongrois a approuvé à une écrasante majorité, avec une seule voix contre (157-1), les nouvelles règles restrictives contre la pédophilie. Les minorités, unies au sein d’une grande coalition dans le but de battre Orban l’année prochaine, se sont divisées lors du premier test parlementaire. Les forces démocratiques et libérales de gauche n’ont pas participé au vote, tandis que les représentants du parti d’extrême droite Jobbik ont voté en faveur de la mesure.

La majorité qui dirige la Hongrie depuis plus d’une décennie a multiplié ces dernières années les mesures en faveur de la famille et a promu des normes qui protègent la nature biologique humaine, la parentalité et le droit des enfants à avoir un papa et une maman.

Le 4 juin, le gouvernement Orban a présenté au Parlement un nouveau projet de loi pour lutter contre la pédophilie, introduisant un registre public des criminels pédophiles et augmentant les peines pour les délits pédophiles. Lors du débat de ce jour-là, on n’a pas parlé d’interdire l’endoctrinement LGBT, mais la division de l’opposition était déjà apparente: le Jobbik s’est dit favorable, la gauche démocratique et libérale était très critique.

Les coïncidences sont importantes. Le 8 juin, inopinément, l’ancien président américain Barack Obama a donné à CNN une interview qui a fait le tour du monde médiatique les jours suivants, dans laquelle il s’est attardé sur la Pologne et la Hongrie, décrivant le gouvernement Orban comme un « exemple de destruction de la démocratie ». Le 9 juin, le gouvernement Orban a présenté quelques amendements à la loi anti-pédophilie, parmi lesquels figurait également l’amendement contre l’endoctrinement Lgbt envers les mineurs. La nouvelle de l’amendement a enflammé les médias internationaux, après que Reuters ait donné la nouvelle et l’ait colorée avec les accusations des organisations LGBT.

Des articles-photocopies reprenant les déclarations du lobby LGBT se sont multipliées tout au long de la journée : Associated Press (la Hongrie veut interdire l’homosexualité aux moins de 18 ans), Amnesty International (attaque frontale contre les personnes LGBT), BBC (interdiction de la littérature LGBT aux mineurs). Oubliée, la lutte contre la pédophilie, on a enfourché la protestation des LGBT, appelant à une action internationale pour la défense de l’ « état de droit », et le 14 juin, le Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatovic, a publié une déclaration officielle invitant le Parlement hongrois à s’opposer aux amendements qui « interdiraient toute discussion sur l’identité de genre et la diversité sexuelle » avec les enfants. Le même jour, quelques milliers de personnes, soutenues par Amnesty International et Human Rights Watch, se sont rassemblées devant le Parlement pour protester contre la loi anti-pédophilie et l’amendement contre l’endoctrinement. La nouvelle des manifestations a été reprise avec insistance par le tam-tam du politiquement correct mondial, du site d’information européen Euractiv à France24, du Washington Post à USNews, au Times of India… Le monde devait connaître l’unique fake news : la Hongrie allait interdire aux LGBT d’être LGBT, avec une loi similaire aux règlements  » homophobes  » votés en Russie.

À l’époque où les journaux du monde entier rapportaient les critiques du G7 à l’égard de l’autoritarisme de la Russie et de la Chine, la machine à jeter de la fange imposait la similitude autoritaire entre Poutine et Orba ; Orban, le destructeur de la démocratie (tel que décrit par Obama).

Cependant, deux vérités ressortent du vote final du 15 juin. Tout d’abord, la coalition des oppositions s’est précisément divisée sur une question cruciale pour tout futur gouvernement, les socialistes s’y opposant et le Jobbik votant en faveur de la loi anti-pédophilie. Deuxièmement, malgré le battage médiatique, de Reuters à la base, la lutte contre la pédophilie et un gouvernement qui s’oppose aux dogmes contre-nature de la doctrine LGBT sont contestés. Que dit la loi adoptée ? Elle crée une « base de données électronique » publique qui contiendra les noms des pédophiles et permettra aux parents et autres proches des victimes de faire des signalements ; le code pénal modifié garantit que les auteurs de pédopornographie recevront une peine de 20 ans de prison sans possibilité de libération conditionnelle (si les victimes ont moins de 12 ans). Parmi les autres peines aggravées, citons les abus sexuels, les attouchements ou les violences sur des enfants commis par des fonctionnaires ou des récidivistes. En cas de délits graves de pédophilie, le délai de prescription ne s’applique plus. L’interdiction permanente d’emploi des pédophiles dans les secteurs de la santé et de l’éducation est étendue aux emplois liés aux loisirs et susceptibles d’accueillir des mineurs, tels que les plages, les parcs d’attraction, les zoos et les clubs de sport.

Les pédophiles seront bannis des postes de gouvernement ou de direction politique. Quant à l’éducation sexuelle à l’école, le matériel ne doit pas contenir d’éléments visant à changer de sexe ou à promouvoir l’homosexualité. Outre les enseignants des écoles, seules les personnes ou organisations inscrites dans un registre officiel et continuellement mis à jour peuvent donner des cours d’éducation sexuelle. En outre, le droit d’un enfant à s’identifier selon son sexe à la naissance est protégé par la loi (« …la Hongrie protège le droit des enfants à une identité propre correspondant à leur sexe à la naissance… ») sous les auspices du système de protection de l’enfance. Il est interdit de promouvoir des documents destinés aux jeunes de moins de 18 ans qui ont un contenu pornographique ou qui font la promotion de l’homosexualité ou d’une identité de genre autre que le sexe de naissance. Il en va de même pour les publicités. Les chaînes de télévision seront tenues d’émettre un avis d’interdiction aux moins de 18 ans pour les films et les programmes dont le contenu s’écarte des restrictions prévues par la loi, tandis que l’autorité des médias sera tenue de surveiller et éventuellement de sanctionner les contrevenants.

Une excellente mesure, donc. Mais que font les champions des « droits de l’homme » ? Human Rights Watch demande au Président de la République hongroise d’opposer son veto et dde stopper cette loi anti-pédophilie. On tente de falsifier la réalité, mais les événements honteux de ces derniers jours parlent d’eux-mêmes.

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