C’est la ritournelle que l’on entend désormais à longueur de journée, et que Macron, en tournée en Polynésie, a répété inlassablement, prenant manifestement son auditoire pour une bande d’attardés mentaux avec un QI à un chiffre. En Italie aussi, et le Dr. Gulisano en traite avec humour, mais le sujet ne prête vraiment pas à rire. Tout ceci, d’ailleurs, pourrait n’être qu’un énième épisode d’une guerre économique sans pitié, les labos qui détiennent actuellement le monopole (Pfizer…) redoutant l’arrivée annoncée de vaccins « classiques », en particulier celui de Sanofi-Pasteur.

Capture d’écran BFM TV (28/7/2021)

Comptines et science-fiction pour pousser à la vaccination obligatoire

De la transmission du virus par les pets aux mèmes sur les réseaux sociaux accusant les non-vaccinés d’être responsables des variants, c’est une propagande tous azimuts pour créer un climat de peur afin de pousser la population à se faire vacciner d’ici fin septembre. C’est le triomphe de l’anti-science.

Nous sommes dans une phase d’effort maximal du gouvernement pour augmenter le nombre de personnes vaccinées. Le Green Pass, avec tout le chantage qu’il implique, a été conçu dans cette optique. On ne cesse de répéter que les objectifs de couverture vaccinale doivent être atteints d’ici septembre, une date qui est devenue une dead line [échéance] incontournable. Pourquoi ?

On s’attend bien sûr à une nouvelle vague de cas, mais d’aucuns spéculent également sur le fait que les entreprises pharmaceutiques qui monopolisent actuellement presque tout le marché des vaccins redoutent l’arrivée de nouveaux vaccins, tels que le français Sanofi [1], annoncé il y a quelque temps, et l’américain Novavax.
Il s’agit en outre de vaccins pour la préparation desquels aucune lignée cellulaire provenant de fœtus avortés – et donc éthiquement compatibles – n’a été utilisée, et qui ont été fabriqués selon des méthodes « traditionnelles », c’est-à-dire avec des virus tués, et non selon des thérapies géniques. Nombre de ceux qui sont hâtivement et de façon manichéenne qualifiés de « No Vax » n’aimeraient rien de plus que cela : des vaccins traditionnels, des vaccins à vecteur protéique.

Est-ce trop demander ? Pour le gouvernement, oui : son objectif est de se hâter, le plus vite possible, avec les vaccins qui sont disponibles, ceux de décembre 2020, toujours et seulement eux. La motivation, comme nous le savons, est d’atteindre – de plus en plus hypothétiquement – une immunité collective. La stratégie pour atteindre la couverture vaccinale maximale possible (qui, entre autres, ne laisserait aux nouveaux vaccins en gestation que les miettes du marché) est double : la carotte et le bâton, comme dans tout scénario despotique qui se respecte.

Le bâton est le Green Pass, c’est-à-dire la menace de conséquences sociales, professionnelles et personnelles, avec la peur de ne pas être soigné ou d’être maltraité en cas d’hospitalisation. La carotte, en revanche, c’est la propagande visant à convaincre les gens de se faire vacciner afin de se prémunir contre un virus présenté comme de plus en plus traître et répandu. Parfois, ces récits atteignent un niveau qui est tout simplement grotesque.

En Angleterre, les journaux ont parlé ces derniers jours, en citant des études, de la possibilité de transmission du virus Covid par les flatulences intestinales. Cela ressemble à une blague de mauvais goût, mais en réalité, la peur d’entrer dans des toilettes ou dans un lieu public où le virus intestinal peut être dans l’air est une contribution supplémentaire au climat de peur et de terreur par rapport à une vie sociale normale. Les masques faciaux ne seront plus une protection suffisante. La solution – alors – ne peut être que la vaccination universelle qui, selon un récit non dénué d’incitations pas vraiment cachées à des comportements imprudents, voit dans l’individu vacciné un être totalement protégé, blindé, presque invulnérable.

En ce sens, une sorte de comptine circule sur les réseaux sociaux, intitulée Repetita juvant, selon laquelle rien ne peut arriver à la personne vaccinée. La comptine nous dit même des choses vraies: « Je suis vacciné. J’entre en contact avec le variant Delta et j’attrape un rhume… ». Tout à fait vrai. Mais c’est aussi ce qui arrive aux personnes non vaccinées. Il est bon que quelqu’un dise enfin la vérité sur le variant Delta, en soulignant qu’il se présente comme un rhume sévère et non comme une pneumonie interstitielle bilatérale. Alors pourquoi les médias la présentent-ils de manière effrayante et alarmiste ? La réalité est que le Delta, comme des milliers d’autres variants du Covid-19, ne peut devenir dangereux que s’il n’est pas traité. Avec un traitement précoce à domicile, il disparaît en très peu de temps, même chez les personnes non vaccinées.

La comptine avec une saveur sucrée et condescendante (il est connu que les non-vaccinés sont des handicapés mentaux, on doit leur expliquer les choses patiemment) énumère une série de questions d’actualité anti-scientifiques, telles que ‘chez le non vacciné, le virus, en plus de se répliquer, peut aussi muter’, et c’est ainsi que sont produits les fameux variants qui sont si vilains et méchants qu’ils peuvent faire du mal aussi aux vaccinés, lequel de cette façon – bien sûr – a rendu la vaccination inutile, même si pendant un certain temps il était parfaitement protégé et invincible, comme Superman. Sa Kryptonite est le tristement fameux non-vacciné, qui non seulement tombe malade (et c’est bien fait pour lui) mais peut aussi réduire à néant tous les immenses efforts du général Figliuolo [chargé d’organiser la campagne vaccinale en Italie, équivalent du Prof. Alain Fisher, alias Monsieur vaccin] et de ses collaborateurs.

Voici donc un écho populaire et simpliste de la proclamation de Draghi. Plus de débat scientifique, mais des slogans et des comptines. Comme dans le cas de la menace du pet, il n’y a pas l’ombre d’une preuve scientifique; au contraire, faire croire à ceux qui lisent ces messages qu’une personne non vaccinée peut provoquer une mutation du virus, c’est inverser les données des pays à fort taux de vaccination, comme la Grande-Bretagne et Israël, ou les États-Unis, où de nouveaux variants ont été trouvés dans des populations vaccinées; des données qui montrent que le phénomène des mutations est entretenu par la pratique de la vaccination, qui a toujours été déconseillée par les épidémiologistes et les immunologistes en période d’épidémie, comme l’a rappelé avec autorité le prix Nobel Montagnier. Plus de la moitié des personnes actuellement hospitalisées en Israël sont vaccinées : c’est un fait incontestable. Les comptines ne suffiront pas à le nier.

Dr Paolo Gulisano

NDT

[1] Sanofi-Pasteur, en fait, n’en déplaise au président qui vante « le pays de Pasteur » mais fait la promo du vaccin de Pfizer
Voir aussi: www.sanofi.fr/fr/Actualites/notre-reponse-a-la-covid-19

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