A Astana, lors de la rencontre avec les chefs religieux, François a déroulé le discours syncrétiste aux relents clairement maçonniques qui nous est désormais familier: « Dieu est unique, pour tout le monde, qu’on l’appelle Allah, Ahura Mazda, Yahweh, Christ, Trimūrti, Jéhovah … mais au final il s’agit toujours du même sujet« . Aussi convenu et politiquement correct que soit le message il n’y a eu pratiquement aucun compte-rendu des médias que décidément il intéresse de moins en moins dès lors qu’il répète le discours de tout le monde. L’analyse d’Andrea Cionci (j’ai volontairement omis les références à l’ « antipape », elle n’ajoutent rien au contenu, au contraire, elles le brouillent un peu).

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Très peu de journaux ont parlé de François lors de la rencontre interreligieuse qui s’est tenue ces jours-ci à Astana, capitale du Kazakhstan.

Le fait que le congrès d’Astana ait été occulté est compréhensible : la rencontre était brûlante car on pouvait prévoir qu’elle donnerait libre cours au prurit maçonnico-syncrétiste de Bergoglio, comme cela s’est en fait ponctuellement produit et comme nous allons le montrer à partir du compte-rendu de l’agence de presse du Vatican.

L’ensemble du discours de François (cf. www.vaticannews.va) est veiné d’un concept purement maçonnique, martelé avec une telle constance qu’on peut le prendre pour acquis: Dieu est unique, pour tout le monde, qu’on l’appelle Allah, Ahura Mazda, Yahweh, Christ, Trimurti, Jéhovah … mais au final il s’agit toujours du même sujet.

Attention à ne pas vous laisser abuser : ce n’est pas du tout le cas de la doctrine catholique, pour laquelle seul le Dieu trinitaire du christianisme est vrai, seul Jésus est le Chemin, la Vérité et la Vie, tandis que les autres religions sont fausses. La Révélation a manifesté Dieu dans toute son identité aux hommes par son Fils, qui « est mort pour notre salut, est ressuscité glorieusement et est monté au ciel », etc.

Et voici par contre la phrase tweetée par Bergoglio hier à 11h49qui prend la forme d’une double et manifeste hérésie:

« Face au mystère de l’infini qui nous domine et nous attire, les religions nous rappellent que nous sommes des créatures : nous ne sommes pas omnipotents, mais des femmes et des hommes en route vers le même but céleste « .

Le même but céleste ? De quoi parle-t-il ? Chaque religion a une idée différente du but de l’autre monde. Il suffit de dire que Bouddha propose la réincarnation et le Nirvana, qui est l’anéantissement de l’individu, alors que le Christ, au contraire, promet la Vie éternelle qui préserve toute l’individualité de l’âme. Deux visions diamétralement opposées. Sans parler du salut dans l’islam, garanti uniquement aux musulmans : « Si Dieu promet aux croyants le bonheur sans limite des jardins, en revanche, il réserve aux incroyants le douloureux châtiment de l’enfer (cf. Cor 9, 72-73) , une conception radicalement différente de la conception chrétienne. Nous en sommes donc à un collatéralisme théologique total.

De plus, la construction de la phrase dans un sens miséricordiste est très insidieuse : les créatures, non omnipotentes, sont en route vers un but céleste. Mais ce n’est pas vrai, du point de vue de la foi, parce que les hommes et les femmes, en tant que créatures, ne sont pas tous en route vers un but céleste, à la fois parce qu’il y a beaucoup de créatures humaines pécheresses qui marchent vers l’enfer, et parce que le simple fait d’avoir une religion n’entraîne pas automatiquement le salut. La phrase est cependant parfaitement logique si l’on suppose que tous les hommes vont au ciel selon la miséricorde bergoglienne, c’est-à-dire l’hérésie de l’Apocatastase, déjà condamnée au IIIe siècle. Alors oui, dans ce cas, nous sommes tous indistinctement en route vers une destination céleste. Cependant, ce genre de choses n’est pas chrétien, c’est du bergoglianisme pur et dur.

Dès le début de son discours, Bergoglio part du mauvais pied. Vatican News rapporte : « La main sur la poitrine, le pape fait une petite inclinaison de la tête avant de prendre la parole et de prononcer un discours long et roboratif ». Le geste typiquement maçonnique de la main sur la poitrine est opportunément coupé dans les vidéos qui circulent, mais si l’agence du Vatican l’a rapporté, nous pouvons le croire.

Immédiatement, François attaque avec le refrain maçonnique de la fraternité universelle : « Au nom de cette fraternité qui nous unit tous comme fils et filles du même ciel… « . Mais n’étions-nous pas des enfants de la Terre Mère ? Ces doutes mis à part, cette fois encore, les hommes de différentes religions ne se considèrent pas du tout comme les enfants du même dieu. De plus, dans une perspective catholique, les hommes ne sont frères qu’à deux égards: l’un biologique, en tant qu’appartenant à l’espèce humaine, et l’autre spirituel, uniquement en tant qu’enfants du Dieu trinitaire, Père, Fils et Saint-Esprit, dans la grâce du baptême. Une fraternité en tant qu’enfants d’un seul et même Dieu indistinct est totalement exclue. Cette BLU ERROR [ndt: erreur fatale, en langage informatique – quand l’écran devient bleu] théologique est, par contre, une conception totalement maçonnique : le Grand Architecte de l’Univers a créé le monde et l’humanité : différents peuples ont donné différents noms à cette entité, mais en fin de compte il s’agit toujours du même dieu indistinct et inconnu qui s’occupe de ses propres affaires et ne tient pas compte de l’humanité. La conception déiste de Voltaire l’explique bien : ce géomètre cosmique s’intéresse aux hommes comme un vizir prenant un bain de soleil sur le pont de son navire pourrait s’intéresser aux rats de la cale.

Le concept syncrétiste maçonnique est impudemment réitéré dans ce passage:

« Les religions ne sont pas des problèmes, mais une partie de la solution pour une coexistence plus harmonieuse. La quête de la transcendance et la valeur sacrée de la fraternité peuvent en effet inspirer et éclairer les choix à faire dans le contexte des crises géopolitiques, sociales, économiques, écologiques mais, à la base, spirituelles qui traversent nombre d’institutions actuelles, même les démocraties, mettant en péril la sécurité et la concorde entre les peuple. Il faut donc que la religion réponde à la soif de paix du monde et à la soif d’infini qui habite le cœur de chaque homme.

Mais pas du tout : outre le fait que, historiquement, les religions ont toujours été énormément divisées, pour la foi catholique, seul le Christ est l’eau vive qui étanche la soif de l’infini.

Autre refrain de la franc-maçonnerie : l’opposition fondamentaliste à la peine de mort. En effet, Bergoglio a immédiatement fait l’éloge du président kazakh pour avoir aboli la peine de mort, et cela nous rappelle son changement abusif du Catéchisme dans l’art. 2267 qui, en 2018, a rendu la peine de mort toujours et en tout cas inadmissible dans le Magistère.

Attention : d’un point de vue catholique, il peut toutefois y avoir de rares cas limites où la peine de mort peut être moralement envisagée, comme le cas des prisons non sécurisées.

S’il est vrai que les sociétés occidentales modernes peuvent protéger le bien commun en emprisonnant les délinquants dans des prisons bien équipées, il n’en va pas nécessairement de même dans les milliers de zones sinistrées non civilisées disséminées dans le monde, où les installations de détention sont souvent en mauvais état.

Vous n’êtes pas obligé de me croire l’auteur, mais le pape Jean-Paul II qui, tout en confirmant dans le Catéchisme de l’Église catholique la licéité de la peine de mort s’il n’y a pas d’autre moyen de défendre efficacement la vie humaine, conclut :

Si, en revanche, des moyens non sanglants suffisent pour se défendre contre l’agresseur et pour protéger la sécurité des personnes, l’autorité se limitera à ces moyens, car ils sont mieux adaptés aux conditions concrètes du bien commun et plus conformes à la dignité de la personne humaine.

Ainsi, le catholicisme décourage certainement la peine de mort là où c’est possible, mais il ne peut l’exclure a priori comme toujours moralement inadmissible. Que l’on soit d’accord ou non avec cela n’a rien à voir : le catholicisme le dit et Bergoglio, avec son changement abusif, a déformé le Magistère par déférence pour une exigence historique de la franc-maçonnerie.

Ce qui est consternant, c’est la surenchère vacciniste totalement hors des temps:

Combien de personnes, aujourd’hui encore, n’ont pas facilement accès aux vaccins ! Nous sommes de leur côté, pas du côté de ceux qui ont plus et donnent moins.

La seule explication de cette sortie, vous la comprendrez facilement à partir des rencontres jamais démenties entre Bergoglio et le PDG de Pfizer, Albert Bourla, au cours de l’année 2020.

Autre absurdité incommentable, l’assimilation du droit des enfants à naître au prétendu droit des migrants à se déplacer vers d’autres pays :

Chaque jour, des bébés et des enfants à naître, des migrants et des personnes âgées sont mis au rebut. Il y a tellement de frères et de sœurs qui meurent sacrifiés sur l’autel du profit, enveloppés dans l’encens sacrilège de l’indifférence. Pourtant, chaque être humain est sacré.

Un grand désordre conforme à l’habituel immigrationnisme maçonnique du plan Kalergi, avec le remplacement ethnique des Européens visant à créer un nouvel homme métis sans patrie, sans identité, sans religion, sans culture, etc., facilement dominé par les élites habituelles.

Bref, qui sait combien d’autres perles maçonniques et mondialistes cachées il y a dans le discours de Bergoglio. Franchement, nous en avons assez pour l’instant. Si vous parvenez à survivre au coma diabétique provoqué par la mélasse des banalités larmoyantes, amusez-vous à en trouver d’autres ICI: www.vaticannews.va.

(d’après) Andrea Cionci

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