Le Secrétaire général de l’OMS appelle à des mesures plus fermes pour lutter contre le « Covid long », mais au Parlement européen, Pfizer est contraint d’admettre les mensonges sur lesquels l’UE et la plupart des États occidentaux ont imposé le green pass et les vaccinations obligatoires. Le scandale est immense, mais comme d’habitude, les médias, très bavards sur le Covid long, pour créer la diversion, sont muets sur les responsabilités du laboratoire. Les précisions du toujours vigilant docteur Gulisano.

LE VACCIN N’ARRÊTE PAS LE VIRUS

L’aveu de Pfizer fait du green pass un morceau de papier bon à jeter

Docteur Paolo Gulisano
lanuovabq.it/it/lammissione-di-pfizer-rende-carta-straccia-il-green-pass

En admettant devant les députés européens que le vaccin n’a pas été testé pour prévenir la transmission, Pfizer supprime toute la base juridique du passeport Covid. Un mensonge qui a discriminé des millions de personnes, en a trompé des centaines de millions, et qui a reposé sur des intérêts commerciaux déloyaux.

Le Secrétaire général de l’OMS appelle à des mesures plus fermes pour lutter contre le Covid long, mais au Parlement européen, Pfizer est contraint d’admettre les mensonges sur lesquels l’UE et la plupart des États occidentaux ont imposé le green pass/passeport vaccinal, les vaccinations obligatoires et des discriminations sans précédent.

Les ombres sur la gestion mondiale de la pandémie s’accumulent.

Hier, le Guardian a publié une intéressante interview du secrétaire général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, selon lequel les effets de la pandémie prolongée de Covid (Covid long) « dévastent » la vie et les moyens de subsistance de dizaines de millions de personnes, créant des problèmes dans les systèmes de santé et les économies. D’où l’appel lancé à tous les États pour qu’ils déploient des efforts « immédiats » et « soutenus » pour faire face à cette crise « très grave ».

Selon l’OMS, le Covid aurait provoqué la mort de près de 6,5 millions de personnes et en aurait infecté plus de 600 millions, 10 à 20 % des survivants faisant état de symptômes à moyen et long terme tels que fatigue, dyspnée et dysfonctionnement cognitif. « Bien que la pandémie ait changé de façon spectaculaire avec l’introduction de nombreux outils permettant de sauver des vies… l’impact de la longue traîne de Covid pour tous les pays est très grave et nécessite une action immédiate et soutenue équivalente à son ampleur qui devrait inclure : l’accès immédiat aux antiviraux pour les patients à haut risque de maladie grave, l’investissement dans la recherche et le partage de nouveaux outils et connaissances au fur et à mesure qu’ils sont identifiés pour prévenir, détecter et traiter les patients plus efficacement. Enfin, fournir un soutien financier à ceux qui ne sont pas en mesure de travailler », a dit Tedros au Guardian.

Ainsi, en cette période de crise et de récession mondiale grave, les gouvernements sont exhortés à investir dans la prise en charge des personnes qui ont été infectées par le Covid, qui ont peut-être été vaccinées, qui s’en sont sorties, mais qui éprouvent encore des malaises et des effets secondaires de la maladie.

Tous les citoyens doivent-ils payer ? Par pitié, mais ces deux dernières années, l’OMS, Pfizer&Co, ainsi que les autorités des Etats occidentaux (en particulier), n’avaient-ils pas imposé le vaccin obligatoire pour prévenir la maladie, empêcher la contagion des autres, et pour ces raisons introduit le green pass, ou passeport de vaccination obligatoire afin de pouvoir exercer certaines libertés fondamentales ? N’avait-on pas dit que les non-vaccinés étaient des pestiférés, coupables de se mettre en danger, de mettre en danger leur famille et les personnes qu’ils rencontraient ?

Ce n’était pas vrai, et dans un aveu-choc, un cadre de Pfizer a déclaré lundi que la société ne savait pas, avant sa mise sur le marché l’année dernière, si le vaccin COVID-19 à base d’ARNm développé avec BioNTech empêcherait la transmission du virus.

Janine Small, présidente des marchés internationaux de développement de Pfizer, a témoigné lundi devant la commission COVID-19 du Parlement européen au nom du PDG de Pfizer, le Dr Albert Bourla, qui avait été convoqué par la commission mais a zappé le rendez-vous.

Lors du débat avec les députés européens, le Néerlandais Rob Roos, conservateur et farouche opposant aux passeports européens Covid-19, a demandé à Janine Small si Pfizer était en mesure de fournir aux législateurs les preuves recueillies (avant sa mise sur le marché) que le vaccin empêcherait la transmission du coronavirus.

Janine Small a dit qu’avant sa mise sur le marché, Pfizer ne savait pas si le vaccin empêcherait la transmission du virus. Mais les « passeports Covid » ont été délivrés en partant du principe que les personnes vaccinées étaient protégées de la maladie et pouvaient fréquenter d’autres personnes sans risquer de la propager. Nous pouvons donc affirmer, de la bouche des fabricants de vaccins, que l’imposition des passeports Covid au niveau européen et national était un mensonge depuis le début.

De plus, le fait que Janine Small admette que le vaccin n’a pas été testé pour prévenir la transmission « élimine toute la base juridique du passeport Covid ». Un mensonge qui a discriminé des millions de personnes, en a trompé des centaines de millions, et qui était fondé sur des intérêts déloyaux et de profit. En fait, avant que le vaccin ne soit autorisé aux États-Unis et en Europe, Pfizer a affirmé que des études montraient que son vaccin était efficace jusqu’à 91,3 % contre le Covid-19 et efficace à 100 % pour prévenir les infections dans au moins une étude (avril 2021).

Pfizer s’est également retrouvé sous le feu des critiques pour le scandale, toujours étouffé par la Commission européenne, de l’échange de communications et d’accords contractuels par SMS entre la présidente von der Leyen et le PDG du géant pharmaceutique mondial, sévèrement critiqué par la médiatrice européenne Emily O’Reilly en juillet dernier.

Les députés européens de tous les groupes politiques ont déploré le choix coupable d’Albert Bourla de ne pas être présent, tous ont été scandalisés par l’absence de réponses de Janine Small également sur l’opacité des contrats d’achat des vaccins COVID-19 : aucune réponse sur les prix convenus, les contrats restent secrets pour des parties importantes des textes, rien sur les éventuels effets indésirables du vaccin à ARNm de Pfizer. Tous les députés européens, à commencer par ceux d’Identité et Démocratie, ont demandé une nouvelle audition de Bourla, tandis que l’indignation grandit face à l’abus de pouvoir injustifié de l’UE et de nombreux États-nations.

Cui prodest (à part les entreprises pharmaceutiques) ?

Mots Clés : ,
Share This