J’apprends la nouvelle d’Andrea Cionci (auteur de « Codice Ratzinger » et promoteur de la thèse du « Pape empêché »): la militante écologiste va recevoir un doctorat honoris causa en théologie de l’université d’Helsinski. C’est tellement ridicule que la nouvelle est largement passée sous silence par les médias français, un peu gênés aux entournures quand même. La pimprenelle n’en est pas à son premier, elle en a déjà reçu un en 2019 de l’université de Mons, en Belgique. Les réflexions d’Andrea Cionci, auxquels certains ne manqueront pas de trouver des relents de « théorie du complot », sont en réalité loin d’être aussi choquantes que les délires de ces prétendus « universitaires », et les symptômes qu’il décrit sont sous les yeux de chacun.

Doctorat en théologie à Greta Thunberg, prophétesse du néo-paganisme écologique

www.liberoquotidiano.it
Andrea Cionci
23 mars 2023

« E il ciel, non ha più fulmine », récite l’Otello de Verdi [cf. http://www.murashev.com/opera/Otello_libretto_French_Italian]: il y a deux jours, l’université d’Helsinki a annoncé qu’elle décernera le 9 juin un doctorat honoris causa en théologie à Greta Thunberg.

Mais quel rapport entre les questions de terre et d’écologie et le monde de l’esprit ?

Tuomas Heikkilä, professeur d’histoire de l’Église à l’université, justifie cette initiative en ces termes :

« La faculté de théologie étudie les questions centrales de l’humanité. Les plus grands espoirs et les plus grandes craintes. Les plus grandes menaces actuelles, telles que le changement climatique, la disparition de la nature et les guerres, sont des problèmes créés par l’homme ».

Nous avions l’habitude de penser que la théologie étudiait les questions centrales sur Dieu, mais dans le monde à l’envers, tout prend un caractère inversé et spéculaire. Si les prophètes de l’Ancien Testament étaient presque tous des hommes, pauvres, d’âge vénérable et sages, leur épigone post-chrétien est à l’opposé : femme, riche, à peine âgée de vingt ans et perturbée par les symptômes du syndrome d’Asperger (déficit d’attention, mutisme sélectif, névrose obsessionnelle compulsive).

Ainsi, ignorant l’avis d’éminents scientifiques qui expliquent que le changement climatique dépend du soleil, oublieux du fait que (tandis qu’en Europe on s’inquiète des pets de vache), en Inde et en Chine on utilise le charbon en mode « Londres victorien », les présidents des nations occidentales s’inclinent devant cette mademoiselle-je-sais-tout et à problèmes. A propos de prophètes, on a l’impression de lire les mots d’Isaïe: « Je mettrai des enfants à leur tête, des gamins les gouverneront ».

Mais on ne peut comprendre l’épisode du doctorat gretin que dans un contexte beaucoup plus large et plus angoissant. Ces artifices ne sont que les inflorescences superficielles d’un processus de subversion politico-anthropologico-spirituelle qui se déroule dans le monde entier et qui vise à renverser le sens du sacré et à asservir définitivement l’homme. L’au-delà, la transcendance et la dimension spirituelle sont balayés, seules comptent l’immanence, l’horizontalité et la matière qui, elle, a de telles urgences et de tels besoins qu’il faut – eh oui! – manger des insectes, se faire piquer pour tout, avoir des bébés-éprouvettes, ouvrir la voie aux paraphilies les plus diverses, pourvu qu’elles soient strictement stériles.

La sous-culture verte est, au premier degré, un outil de manipulation pour de banales spéculations économico-financières, il suffit de penser à la tentative de coup d’État de l’UE sur l’abolition des moteurs à combustion. Une initiative qui ne semblait stupide qu’en apparence : en réalité, ils voulaient nous mettre en faillite, si vous ne l’avez pas deviné.

Cependant, au niveau le plus profond et le plus fondamental, le millénarisme écologique n’est que l’un des thèmes sous-jacents d’un système organique d’agression contre l’humanité telle que nous l’avons connue jusqu’à présent. La Terre-Mère dont on parle tant n’est autre que le culte syncrétiste archaïque et préhistorique de la Grande Mère, qui a toujours été vénéré par les franc-maçonneries du monde entier, en premier lieu par la franc-maçonnerie ecclésiastique.

Le néo-paganisme écologiste mijote dans le chaudron empoisonné de l’arc-en-ciel avec un mélange d’ingrédients disparates : homosexualisme, avortement, transhumanisme, immigrationnisme, hyper-digitalisation, revenu de citoyenneté, abolition de l’argent liquide, désarmement (y compris culturel) des citoyens, marchandisation de la maternité… Edulcorant de base de cette potion, l’aspartame cancéreux des « néo-valeurs » faciles à vivre qui leur permet de s’attirer les sympathies et les votes des couches les plus émotives et les moins intelligentes de la population, embobinées par les nouveaux mots magiques « inclusion, accueil, résilience, droits, fraternité ».

Pour comprendre la néo-théologienne Greta Thunberg, il faut enfin prendre conscience d’une direction centralisée, aussi connue sous le nom de Deep State, parfaitement identifiable par l’objectif final qu’elle poursuit dans toutes ses expansions : la réduction drastique de la démographie mondiale (surtout de l’Occident civilisé), l’affaiblissement des énergies morales, culturelles et identitaires des citoyens, la manipulation obsessionnelle et technologisée des esprits et des corps, la réduction de tout à une marchandise, pour la jouissance de quelques-uns qui tiennent les rênes de tout, et d’abord de l’information. Ce système ne s’effondrera qu’avec un scandale mondial, lorsqu’on découvrira que le testimonial visible de ces instances, celui qui semble l’homme le meilleur et le plus candide du monde, était en réalité un imposteur [parle-t-il de François??!].

Il y aura alors une prise de conscience et, comme le disait Raspoutine, « ceux qui étaient justes deviendront injustes et ceux qui portaient l’habit de la délinquance porteront l’habit de la justice ».

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