Réjouissante « pique » du vaticaniste de Il Foglio. Mateo Matzuzzi souligne malicieusement que « le nouveau Préfet du Dicastère pour la Doctrine de la Foi donne une interview après l’autre, en une semaine, il en a donné davantage que Joseph Ratzinger dans les 24 ans de son mandat à la tête du même dicastère ». Aveu de faiblesse, complexe d’infériorité… Mais il a de qui tenir. Suivez mon regard.
Fernández a donné plus d’interviews en une semaine que Ratzinger en 24 ans
Matteo Matzuzzi
Il Foglio
Le nouveau préfet du Dicastère pour la doctrine de la foi, Monseigneur Victor Manuel Fernández, bientôt nommé cardinal, donne une interview après l’autre. Chaque jour, une ou deux, aux médias des quatre coins de la planète. Et dans toutes ces interviews, il se justifie, tente de rassurer, énumère publications et Cursus, défend le pape et affirme que ceux qui l’attaquent en veulent en fait à François.
Il a tellement parlé, et de tout, de la bénédiction des couples homosexuels – qui semble être devenue pour beaucoup d’interviewers le thème décisif de la foi en ce troisième millénaire, presque une fixation – aux synodes, des nouveaux défis à la perversité du Saint-Office d’antan et aux méthodes « immorales » suivies par ses prédécesseurs.
Il parle tellement, Monseigneur Fernández, qu’il a donné plus d’interviews en une semaine que Joseph Ratzinger en vingt-quatre ans à la Doctrine de la Foi. C’est un signe de faiblesse, comme l’a été la publication inhabituelle par le Bureau de presse du Vatican de (presque) tout l’opera omnia du nouveau préfet. Ils n’auraient pas publié la bibliographie de saint Thomas! C’est ce que l’on fait généralement lorsqu’il s’agit de donner au public l’idée que l’orateur n’est pas un parvenu [en français dans le texte] mais un expert titré sur le sujet.
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