Le biographe de Benoît XVI réagit aux déclarations du président de la Conférence épiscopale allemande, le triste Georg Bätzing (on hésite à l’appeler « monseigneur »!), qui a affirmé dans une interview que Benoît XVI aurait dû présenter des excuses aux victimes d’abus sexuels. Et, l’accusant de rien de moins que de mensonge (mais l’exemple vient de haut, on le sait) c’est à l’évêque lui-même qu’il réclame des excuses publiques.
.
Même la mort n’a pas éteint la fureur des progressistes contre Benoît XVI!

LES ACCUSATIONS DE L’ÉVÊQUE SONT GROTESQUES ET MÉPRISABLES

Peter Seewald demande à l’évêque Bätzing de cesser de répandre des mensonges sur Benoît XVI

Info Catolica

Le biographe de Benoît XVI, Peter Seewald, a réagi aux déclarations du président de la Conférence épiscopale allemande, Mgr Bätzing, qui a affirmé dans une interview que Benoît XVI aurait dû présenter des excuses aux victimes d’abus sexuels : « Monsieur Bätzing (Herr Bätzing sic!), je vous demande instamment de cesser de faire sciemment de fausses déclarations sur Benoît XVI et de vous excuser d’avoir répandu des mensonges sur le pape allemand ».

Peter Seewald pide a Mons. Bätzing que deje de difundir falsedades sobre Benedicto XVI

(Source: Kath.net)

Voici l’article qu’a publié Peter Seewald en réponse à l’évêque Bätzing, de Limbourg :

Le président de la Conférence épiscopale allemande, Georg Bätzing, a exprimé à plusieurs reprises des opinions désobligeantes sur le pape Benoît XVI. Mgr Bätzing est prêt à tordre le cou à la vérité. Dans la dernière édition de l’hebdomadaire « Die Zeit », il critique le défunt pape pour sa gestion des affaires d’abus sexuels. Bätzing devrait savoir que, selon les experts, c’est précisément Joseph Ratzinger qui, en tant que préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi et en tant que pape, a pris des mesures importantes pour lutter contre ce terrible mal dans l’Église.

L’accusation de M. Bätzing selon laquelle le pape émérite ne s’est pas excusé pour « ce qui a été fait aux victimes en transférant un auteur d’abus » est grotesque et méprisable. Cette accusation est sans fondement.

Le fait est que, dans sa déclaration du 6 février 2022, le pape émérite a clairement indiqué, après la discussion du rapport de Munich, qu’il ne pouvait qu’exprimer

« une fois de plus ma profonde honte, ma grande tristesse et mes sincères excuses à toutes les victimes d’abus sexuels. J’ai eu une grande responsabilité dans l’Église catholique. Par conséquent, mon chagrin pour les crimes et les erreurs qui se sont produits pendant mon mandat et dans les lieux correspondants est encore plus grand […] Les victimes d’abus sexuels ont ma profonde sympathie et je regrette chaque cas ».

En ce qui concerne le cas très controversé du prêtre Peter H. d’Essen, à l’époque où Ratzinger était évêque de Munich, le rapport privé sur les abus commandé par le cardinal Marx n’a pas réussi à prouver l’implication de Ratzinger, comme l’affirment encore de nombreux médias. Après un examen approfondi des documents soumis par le cabinet d’avocats mandaté et du rapport, l’équipe de conseillers juridiques du pape émérite (composée du Dr Carsten Brennecke et des experts en droit canonique Prof. Dr Stefan Mückl, Prof. Dr Helmuth Pree et Dr Stefan Korta) est parvenue à la conclusion suivante dans le cadre d’une vérification des faits :

  • Quant à l’affirmation selon laquelle Ratzinger aurait affecté le prêtre Peter H. au service pastoral au début de l’année 1980, en connaissance de ses actes abusifs et en couvrant ses abus sexuels, il a été établi que Joseph Ratzinger ne savait pas que le prêtre était un abuseur ou qu’il était affecté au service pastoral. Les archives montrent qu’aucune décision n’a été prise lors de la réunion de l’ordinariat du 15 janvier 1980 concernant le service pastoral du prêtre Peter H.
  • En ce qui concerne les trois autres cas de mauvaise conduite présumée, il a été constaté que « dans aucun des cas […] Joseph Ratzinger n’a eu connaissance d’actes ou de soupçons d’abus sexuels de la part de prêtres. Le rapport ne présente aucune preuve du contraire ».

Les avocats ont résumé la situation en ces termes : « Le rapport ne contient aucune preuve d’erreur de conduite ou de complicité de dissimulation. En tant qu’archevêque, le cardinal Ratzinger n’a pas participé à la dissimulation de cas d’abus. Les preuves confirment pleinement les déclarations de Benoît XVI ».

Monsieur Bätzing, je vous demande instamment de cesser de faire sciemment de fausses déclarations sur Benoît XVI et de vous excuser d’avoir répandu des mensonges sur le pape allemand.

Peter Seewald

Share This