La réaction du « Wanderer » est immédiate, empreinte « de douleur et de profonde colère ». Le blogueur argentin se demande en particulier comment va réagir le cardinal Müller, qui était déjà monté vigoureusement au créneau pour l’évêque de Tyler, disant même c’est terrible, ce qui est fait à Strickland… . Et comment va réagir l’épiscopat américain. Les choses ne vont peut-être pas en rester là, cette fois, François est allé trop loin. Il pourrait avoir commis une erreur (c’est moi, qui dis cela).
L’évêque Joseph Strickland, dépossédé de son siège par le pape François.
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Bien que prévisible, c’est encore une source de perplexité, de douleur et de profonde colère : François a démis de ses fonctions Mgr Joseph Strickland, évêque de Tyler aux États-Unis. Comme la plupart des évêques révoqués par ce pontife, c’est un évêque fidèle à la doctrine catholique et qui n’a jamais hésité à dire et à faire ce qu’il fallait, par exemple en refusant la communion à des politiciens pro avortement. Son séminaire a d’ailleurs enregistré le plus grand nombre de vocations par habitant aux États-Unis.
C ‘est l’Église de la synodalité, de l’écoute et dans laquelle il y a de la place pour tout le monde. C’est le cynisme jésuite de François poussé à l’extrême, plaçant des hérétiques ou des incapables, ou les deux, comme dans le cas du cardinal Tucho Fernandez, aux plus hauts postes de la structure de l’Église, et éliminant ceux qui restent fidèles à la foi des apôtres.
Il sera intéressant de voir la réaction des deux principaux acteurs : le cardinal Gerhard Müller, qui a de moins en moins de mal à dire les choses telles qu’elles sont et qui est de plus en plus en colère contre François et sa clique, et les évêques américains. Nous verrons s’ils se taisent et font semblant d’être distraits, comme cela s’est produit, par exemple, avec les évêques argentins dans des cas similaires.
Et il sera également intéressant de voir la réaction de Mgr Strickland : restera-t-il dans sa maison familiale pour faire du crochet, regarder le feuilleton turc de l’après-midi et clamer aux quatre vents qu’il est heureux d’obéir parce que le pape est son évêque, comme dans le cas de l’évêque émérite de San Luis en Argentine, qui a été dépossédé pour des raisons similaires ? Ou bien, sachant qu’il est autant le successeur des apôtres que Bergoglio, poursuivra-t-il sa mission de confirmation de ses frères dans la foi, ce que nous espérons tous et dont nous avons tous besoin?