Personne ne l’a relevé, ou presque et pour cause: le communiqué de la CEF n’est pas de ceux propres à faire lever des armées. Certes, il n’y a rien de critiquable, et même des choses louables, mais formulées sans passion, à l’instar de cette « tristesse » générique qui n’engage à rien (*).
Et si l’on se rend sur le site de la CEF, il faut bien chercher, dans une colonne latérale, en petits caractères, le lien vers un texte laconique.
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Là où il faudrait des guerriers, il n’y a que des fonctionnaires
(*) Pour l’honneur, certains évêques individuels (comme par exemple Mgr Aillet, toujours présent lorsqu’il s’agit du bon combat, mais même là, il n’est pas facile de dénicher son communiqué si l’on se rend sur le site du Diocèse de Bayone-Oléron) ont essayé de faire entendre leur voix. Malheureusement en vain, ils n’ont eu aucun écho médiatique. Le sujet de l’avortement est désormais tabou, pratiquement plus personne n’ose rompre le prétendu consensus autour du « droit des femmes à disposer de leur corps » et à partir de lundi, où la Constitution sera solennellement modifiée à Versailles (quel symbole!) par un Macron aux abois, prêt à tout pour se relancer, quiconque s’opposera à cette mesure inique le fera à ses risques et périls. Juridiques, pour l’instant.