19 ans déjà. Presque une génération. Pourtant, les méditations du cardinal Ratzinger, le 14 avril 2005, 5 jours avant de devenir Pape Benoît XVI, lors du traditionnel Chemin de Croix au Colisée à Rome, restent présentes dans la mémoire de beaucoup. Des méditations qui, comme presque tous ses propos publics, s’avèrent, aujourd’hui plus que jamais, d’une terrible actualité

Je reprends une série d’articles que j’avais publiés il y a dix ans. J’espère qu’ils pourront susciter, comme une lectrice l’écrivait déjà alors d’autres méditations dans quelques églises francophones.

Des méditations du Chemin de Croix au Colisée de 2005, confiées par un Pape Jean Paul II mourant au cardinal Ratzinger, alors doyen du sacré collège, on connaît surtout ce passage devenu célèbre après son élection:

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Souvent, Seigneur, ton Eglise nous semble une barque prête à couler, une barque qui prend l’eau de toutes parts. Que de souillures dans l’Eglise, et particulièrement parmi ceux qui, dans le sacerdoce, devraient lui appartenir totalement. Combien d’orgueil et d’autosuffisance! Les vêtements et le visage si sales de ton Eglise nous effraient… Mais c’est nous-mêmes qui les salissons! C’est nous-mêmes qui te trahissons chaque fois, après toutes nos belles paroles et nos beaux gestes.

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A proximité de Pâques, je propose à mes lecteurs de parcourir, jour après jour, les différentes stations du Chemin de Croix, et de relire les méditations, d’une grande profondeur, mais très simples dans l’expression, avec les illustrations sans doute choisies par le cardinal lui-même, telles qu’elles apparaissent sur le site du Vatican.
Monique me dit: J’aime imaginer que, grâce à cela, ce Chemin de croix sera lu et médité dans quelques églises francophones.
Sait-on jamais…

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La suite ici : benoit-et-moi.fr/2014-I/benoit/via-crucis-2005
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