Ça se passe en Italie, et le journal, c’est « Avvenire » – certes inconnu à la plupart des Français, tout autant que Marco Tarquinio (qui dirigea le « quotidien de la CEI de 2017 à 2023).
Mais sa figure est emblématique de la situation de la presse dite catholique dans les pays héritiers de la catholicité : en France, les cathos (naïfs) ont « La Croix », et mutatis mutandis, c’est presque la même chose que chez nos voisins. L’un comme l’autre de ces titres a « bien travaillé », contribuant à transformer la communication catholique en un instrument docile au service de l’État profond et de la pensée unique politiquement et religieusement correcte.

La candidature de l’ancien directeur d’« Avvenire » aux élections européennes et les choix politiques des catholiques.

Fabio Battiston

Après presque quinze ans à la tête de « Avvenire », nous trouverons Marco Tarquinio candidat aux élections européennes sur les listes du Parti démocrate ; l’héritier de ce qui fut le PCI, le Pds, le DS et aujourd’hui, mais qui sait pour combien de temps encore, le PD. Il n’y a rien de mal à cela, remarquez bien. Chaque citoyen est libre d’entrer en politique de la manière et aux moments qui lui conviennent et, surtout, avec qui il pense qu’il est bon de le faire.

Permettez-moi cependant, non pas de juger, mais de constater une réalité qui, depuis des années, est pour moi plus qu’évidente : la plupart des médias autoproclamés catholiques, leurs principaux représentants et le mainstream laïco-clérical qui soutient, oriente et finance leurs activités sont depuis longtemps les carpettes serviles de la gauche italienne (politique, sociale, syndicale et économique) et des différents satellites qui gravitent autour d’elle. Nous en prenons acte, en soulignant avec insistance comment le dottor Tarquinio – en compagnie des truppe cammellate laïques [troupes stipendiées] qui suivent la triade Bergoglio, Zuppi, Tucho – a choisi le parti qui, parmi ses nombreuses vilenies

1) défend l’avortement jusqu’au bout et – en même temps – crie, hurle et menace quiconque ose s’opposer à ce massacre de masse.

2) est un fervent défenseur et porteur de l’idéologie transgenre et de la pléthore de droits LGBT… qui tentent d’imposer à l’ensemble de la société italienne les exigences absurdes et barbares d’une minorité violente et spécieuse.

3) propose et soutient l’euthanasie et l’eugénisme comme de grandes réalisations et des droits de l’humanité.

4) a été parmi les principaux architectes de la monstrueuse et dictatoriale politique vaccinaliste et green-passiste qui, à la solde des multinationales pharmaceutiques, déchire notre pays depuis près de trois ans.

5) fait partie des plus grands sponsors politiques des politiques vertes mortifères que l’Union européenne tente de mettre en place au nom d’une responsabilité humaine idéologique, et scientifiquement non prouvée, dans le changement climatique actuel.

La liste de ces « exploits », certainement très attrayants pour tout catholique désireux d’entrer en politique, pourrait se poursuivre, mais trop c’est trop. En tout cas, je suis certain que la Conférence épiscopale italienne saisira l’opportunité de cette candidature pour faire comprendre une fois de plus aux fidèles de quel côté ils doivent se situer lors des prochaines élections européennes.

Quant à moi, je souhaite au dottor Tarquinio une bonne campagne électorale, en espérant de tout cœur qu’il ne sera pas élu. Il a déjà fait abondamment son devoir en contribuant, en tant que rédacteur en chef du journal de l’épiscopat, à transformer la communication catholique en un instrument docile au service de l’État profond et de la pensée unique politiquement et religieusement correcte.

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