Les outrances de la cérémonie d’ouverture « ont crié vengeance au Ciel ». Et le ciel a répondu par un déluge qui a duré toute la nuit, et une mystérieuse panne qui a plongé Paris dans l’obscurité, et fait briller la basilique de Montmartre, (mystérieusement?) épargnée…

City of Paris with no light

Laide, blasphématoire, idéologique : l’ouverture des JO est un flop

Tommaso Scandroglio
lanuovabq.it/it/brutta-blasfema-ideologica-lapertura-delle-olimpiadi-e-un-flop

La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris a été à l’enseigne du mauvais goût et de la provocation, jusqu’à la propagande pro-avortement et à la parodie sordide de la Cène digne d’une Gay Pride. Et le Ciel répond par une impressionnante averse et une mystérieuse panne d’électricité qui exalte la basilique du Sacré-Cœur.

Laide. Peut-être la pire de tous les temps. Tels sont les commentaires les plus fréquents sur les réseaux sociaux à propos de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques. La laideur n’est pas seulement due au mauvais goût. Pour citer quelques épisodes : un type personnifiant un dieu Dionysos peint en bleu allongé dans un saladier ; la garde républicaine mettant en scène un ballet pop entre des danseurs eux aussi pop.

Mais aussi laide parce qu’elle n’avait rien à voir avec le sport. Non seulement à cause de l’emplacement : sur la Seine et non dans un stade. Mais aussi parce que de nombreux spectacles, et de nombreuses « tableaux » vus et joués, n’avaient aucun rapport avec les disciplines olympiques. Par exemple, une discothèque sur une péniche sur la Seine, un défilé de mode avec des tenues horribles et des mannequins hommes souvent habillés en femmes, un piano en feu joué par un pianiste courageux, un cheval mécanique labourant les eaux de la Seine et bien d’autres choses encore. Et les athlètes ? Relégués sur des bateaux, simple cadre de ce spectacle de cirque auquel le réalisateur de la télévision a consacré la plupart des plans.

Si ce n’était qu’une question d’esthétique, on pourrait fermer les yeux. Mais au-delà de l’esthétique, c’est aussi l’éthique qui est vilipendée. On a déjà parlé du défilé de mode. D’un côté de la passerelle et au milieu de celle-ci, les créatifs et crétins de la cérémonie d’ouverture ont cru bon de créer une parodie de la Cène de Léonard de Vinci. A la place de Notre Seigneur, une femme obèse avec une auréole rappelant la Sainte Hostie et manipulant une console devant elle pour mixer de la musique, et à ses côtés, disposés comme les apôtres de la Cène, des drag queens, des travestis et une petite fille qui s’est même mise à danser.

(…)

Puis sont apparues des statues en or – le kitsch est la marque stylistique de l’idéologie – de femmes jugées importantes. Un défilé de figures féminines où, pour ne citer qu’un exemple, Sainte Jeanne d’Arc manquait forcément à l’appel. Mais à sa place, une certaine Simone Veil (avec un V, pas un W), ancienne présidente du Parlement européen. Ses mérites ? « Femme clé dans la légalisation de l’avortement », pouvait-on lire sur les écrans géants

Bref, l’ouverture des Jeux a été l’occasion non pas de faire la propagande du genre, de l’avortement et de la plupart des ingrédients de la sous-culture woke, mais d’en faire la publicité. Oui, parce qu’au fond, le résultat de cette fête était prévisible, stérile, bâclé. Aussi vulgaire que triste. Il y avait plus un désir de provocation que d’art, à tel point que le souci d’être original à tout prix aboutissait à des stéréotypes.

Mais les blasphèmes mis en scène et la promotion de l’avortement restent intacts dans leur sens hideux, à tel point qu’ils ont crié vengeance au ciel et que le ciel a répondu par un impressionnant déluge, et dans la nuit suivante par une mystérieuse panne d’électricité qui a touché de nombreux quartiers de la ville, mais pas, par exemple, la basilique du Sacré-Cœur, qui est restée visible comme une cathédrale faite de lumière alors que tout Paris était noyé dans l’obscurité, comme en témoigne une impressionnante photo qui circule sur Internet.

Enfin, ces JO ne pouvaient pas ne pas inclure Sa Majesté l’Environnementalisme. Les lits des logements des athlètes sont en carton, donc recyclables. Les matelas sont en plastique recyclé. Respectueux de l’environnement donc, mais inconfortables. Il n’y a pas d’air conditionné dans les logements. C’est ce qu’a ordonné la femme maire de Paris, Anne Hidalgo, déterminée à réduire de moitié les émissions de CO2 par rapport aux jeux de Londres 2012. Les chambres sont rafraîchies par des systèmes de refroidissement sous le sol. Le problème, c’est qu’ils ne sont pas si efficaces que cela, selon les acteurs concernés. L’Australie, le Canada, le Danemark, l’Allemagne, la Grèce, l’Italie, la Norvège et le Royaume-Uni envisagent donc d’acheter des climatiseurs portables sur place. Seulement, ils coûtent cher et les délégations les plus pauvres n’auront rien d’autre à faire que de transpirer sous le soleil de l’inclusivité.

Face aux critiques, la maire a haussé les épaules: « Beaucoup de respect pour le confort des athlètes », a-t-elle déclaré, mais « la survie de toute l’humanité » lui tient plus à cœur. Comment l’humanité parvient-elle à survivre grâce à l’absence de climatisation dans les logements olympiques et comment, à l’inverse, quelques degrés de moins exterminent l’humanité, cela reste un mystère.

Et puis, pour être cohérent jusqu’au bout, pourquoi ne pas supprimer les JO puisqu’ils produisent non pas des montagnes, mais des chaînes entières de CO2 ? Il suffit de penser à tous les vols pour amener les athlètes, les délégations et les spectateurs à Paris.

Il nous semble donc qu’il s’agit d’un environnementalisme de façade à poursuivre tant qu’il n’affecte pas certains intérêts, certains portefeuilles, dont ceux des organisateurs de ces JO parisiens.

Mots Clés :
Share This