Voici une lettre de Benedetta De Vito, qui explique en termes simples pourquoi elle ne se joint pas au chœur quasi-unanime des pleureuses (je ne sais pas pourquoi c’est toujours au féminin!!) et des thuriféraires qui se sont déchaînés de façon presque obscène durant toute la journée d’hier sur toutes les chaînes et sur toutes les radios (y compris à travers des « micro-trottoirs » aussi grotesques que fabriqués). Et elle n’oublie pas la symbolique (soulignée par des gens qui généralement ne croient ni en Dieu ni au diable) de la mort survenue un lundi de Pâques.
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Je signe des deux mains, c’est presque mot pour mot ce que j’ai moi-même ressenti.

Chers papolâtres…

je voudrais vous expliquer pourquoi je ne rejoins pas le chœur des hosannah à Bergoglio

Benedetta De Vito

Des mots, des mots, des mots [Parole, parole, parole], des images, des images, des images. Bergoglio en long, en large et en travers, des pauvres, des derniers, et blablabla.

Hier, le flot des papolâtres a rempli, de manière obsessionnelle, tous les réseaux de télévision et à ceux qui me jugent non chrétienne parce que je ne me suis pas joint au chœur des papolâtres, je voudrais expliquer ici pourquoi, fermement campée sur ma voie étroite, je répète que l’évêque de Rome qui vient de mourir n’a pas fait son devoir de Pape. C’est-à-dire qu’il n’a pas confirmé dans la foi le troupeau qui lui avait été confié et qu’il n’a pas évangélisé le monde.

Au contraire, il a répandu des hérésies, changé les paroles de Jésus dans le Notre Père, intronisé des idoles, sali les pieux (jusqu’à les traiter de dérangés mentaux), puni les justes et élevé les louangeurs. Si le monde l’aime (et l’applaudit), je leur réponds que c’est leur affaire : c’est le même monde qui a crucifié le Roi des rois. Qui est ressuscité.

Oui, chers papolâtres, hier, dans votre empressement à jacasser sur Bergoglio en long et en large, vous avez manqué le message bouleversant que Dieu, de là-haut, a voulu nous donner : juste au moment où l’ange annonçait que Jésus était ressuscité, renouvelant le passage pour nous qui sommes en exode, voilà que Bergoglio mourait, comme Pharaon a péri dans les eaux de la mer Rouge. Le Seigneur triomphe et incinère les complots de ceux qui travaillent contre lui. En avant et courage, le Seigneur est vraiment ressuscité.

Ensuite, sur le Bergoglio des derniers, des pauvres, des fragiles et de toutes les déclinaisons de l’inclusion politiquement correcte, je voudrais laisser un lien qui parle plus que mille mots: www.inclusivecapitalism.com..

A présent, Bergoglio est entre les mains du Seigneur, il ne m’appartient pas, ni à aucun d’entre nous, de juger de son âme et de son sort dans l’Eternité, mais je ne peux et je ne saurais oublier ces treize années qui ont commencé par un « buonasera » glaçant et se sont poursuivies dans un crescendo de déceptions et de larmes (pour moi). Avec le sérum génétique [vaccin] qualifié d’« acte d’amour », avec les églises fermées pendant la psychopandémie, avec la Pachamama, la divinité andine des sacrifices humains, portée sur les épaules des monseigneurs, jusque dans Saint-Pierre.

Non, je n’oublie pas.

Et maintenant, je prie pour que l’Esprit Saint éclaire tous les cardinaux et nous donne enfin un « doux Christ sur terre ».

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