C’était à l’occasion de Grace for the World [*], le spectacle qui concluait sur la Place Saint-Pierre le World Meeting of Human Fraternity, une brillante initiative du défunt pape, dont Léon XIV n’a pas jugé utile de se démarquer, encore moins de l’annuler (mais qui commande, au Vatican?).
Cerise (toxique) sur le gâteau (empoisonné), l’image était constituée de centaines de drones. Des engins associés, en ces jours de conflits sanglants en Ukraine et à Gaza, à la guerre et à la mort.
(…) je trouve inquiétant ce grand visage de Bergoglio au-dessus de la coupole.
Comme si l’on voulait nous avertir : « Regardez, cette époque n’est pas révolue. Nous sommes toujours là et nous continuons son œuvre ».
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AM Valli

- Voir à ce sujet: Drones sur la coupoles… Le Vatican en version Las Vegas (Silere non possum)
L’idolâtrie reprend à Saint-Pierre.
Avec le cauchemar qui l’accompagne
Cet article n’aurait même pas besoin d’être écrit. Il suffit de regarder la photo : un méga-visage de Bergoglio surplombant la basilique Saint-Pierre la nuit.
Tout cela grâce à la Rencontre mondiale sur la fraternité humaine [cf. www.aldomariavalli.it/2025/09/12/rifare-il-mondo-ci-pensa-la-basilica-di-san-pietro-e-ci-sara-anche-da-ballare/], à l’issue de laquelle – lit-on dans les gazettes – « plus de trois mille drones ont illuminé le ciel au-dessus de la coupole de Saint-Pierre, composant le visage du pape François en hommage à sa mémoire ». Et, en accompagnement, des chants et des danses d’ « artistes » diffusant des messages hypersexualisés.
Outre l’idée géniale de recourir à un spectacle de drones en ce moment où ces engins sont automatiquement associés à la guerre et à la mort, je trouve inquiétant ce grand visage de Bergoglio au-dessus de la coupole. Comme si l’on voulait nous avertir : « Regardez, cette époque n’est pas révolue. Nous sommes toujours là et nous continuons son œuvre ».
Mais c’est surtout une forme d’idolâtrie.
Vous vous souvenez peut-être de l’obscénité néo-païenne d’il y a dix ans, lorsque la façade de la basilique a été utilisée pour projeter des images de bêtes féroces et de singes en l’honneur de la Terre Mère. Eh bien, c’est reparti pour un tour. L’idolâtrie. Et sur la tombe de Pierre !
Question nécessaire : qu’ont-ils en tête au Vatican ?
Il y a quelques jours, ils ont laissé entrer à Saint-Pierre des représentants du « peuple LGBTQ » qui, au vu de leur tenue, semblaient sortir d’une Gay pride et portaient une croix peinte aux couleurs de l’arc-en-ciel.
Et vous vous souvenez certainement de la pachamama reçue et honorée dans la basilique en 2019, avec un acte public d’idolâtrie de la part du pape et des cardinaux.
Pourquoi continuent-ils ainsi ? Pourquoi se moquent-ils de Dieu ? Pourquoi une idolâtrie aussi flagrante ?
Si l’on ajoute qu’il y a quelques jours, le pape a nommé une activiste pro-LGBTQ, qui a à son actif des expositions au contenu obscène et pervers, à la présidence d’une académie des beaux-arts du Vatican, et que l’ « Osservatore Romano » a publié le mois dernier un article dans lequel l’auteur incluait des détails au contenu explicitement érotique, la question devient encore plus pressante : qu’ont-ils à l’esprit au Vatican ?
Et aussi: quelqu’un prendra-t-il la peine de reconsacrer la basilique ?