Satan au Vatican
Un reportage explosif de Michael Voris, l'animateur du blog <Church Militant> (30/10/2018)
Voir aussi
¤ Satan intronisé au Vatican, une simple fiction?
¤ Scandale des abus et théorie du complot
Et du même auteur: Synode, la pression LGBT
Il s'agit de la transcription d'une chronique video de Michael Voris
Les "libéraux" vont sans doute hurler à la théorie du complot et aux fake news (on le sait, la grande force du diable est de faire croire qu'il n'existe pas... en tournant en dérision ceux qui persistent à affirmer le contraire). C'est donc à prendre avec précaution, naturellement. Mais avec tout ce qui s'est déjà passé, les révélations contenues dans ce reportage sont largement crédibles.
Satan au Vatican
Le diabolique est dans Rome
www.churchmilitant.com
24 octobre 2018
Ma traduction
* * *
Ici Michael Voris, depuis le Vatican, où circulent des rapports contradictoires au sujet d'un dossier potentiellement explosif vieux de 6 ans, à ce jour largement oublié. Le dossier de 300 pages date des derniers mois du pontificat du Pape Benoît XVI, et des rapports de sources multiples indiquent qu'il circule maintenant en différents coins de la ville.
Des rapports contradictoires sur son contenu troublant semblent reposer sur l'incertitude quant à savoir si certains en voient des versions possiblement expurgées, alors que d'autres voient l'original. En outre, des questions se posent pour savoir si le dossier initial n'était que la base d'un éventuel dossier contenant des informations beaucoup plus accablantes.
Ce que nous pouvons vous dire, c'est que: Primo, Church militant a fait appel à au moins deux sources; et secundo, ces sources ne se sont jamais trompées sur les informations qu'elles nous ont communiquées. Maintenant, le dossier original a été compilé à la suite de ce qui a été étiqueté "VatiLeaks", en référence au vol et à la remise aux journalistes italiens de divers documents privés du pape Benoît XVI.
Le Saint-Père [Benoît XVI] ordonna une enquête sur les vols (*), mais plusieurs médias ont rapporté que ce qui a commencé comme une enquête dans un domaine précis s'est rapidement déplacé vers un autre domaine, totalement imprévu: l'homosexualité au sein de la hiérarchie ici au Vatican.
Trois cardinaux enquêteurs (*) ont finalement compilé leurs constatations dans un dossier et l'ont présenté au Pape Benoît XVI quelques mois avant sa retraite surprise en février 2013.
Malgré les intrigues entourant le dossier et les rumeurs sur ses détails salaces et sur les différents prélats et cardinaux nommés, il est sorti du radar de la plupart des gens et tombé dans l'obscurité une fois que la retraite de Benoît XVI et l'élection ultérieure de François ont commencé à faire les gros titres.
Pourtant, au cours des six dernières années, les gens, ici à Rome, et ailleurs, se demandent ce qu'il est devenu, et aujourd'hui il y a peut-être des réponses.
Selon des sources fiables, les autorités l'ont découvert par hasard à l'osccasion d'une soirée homosexuelle avec drogue au dernier étage de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi en mars de l'année dernière - 2017.
C'était l'appartement du P. Luigi Capozzi. Le Pape lui avait donné l'appartement sur l'insistance de l'homosexualiste Francesco Coccopalmerio.
Les rapports disent que quand la descente s'est produite, Coccopalmerio lui-même était présent mais a été autorisé à partir avant le début des arrestations et pendant le raid, les autorités ont confisqué le dossier en faisant le ménage dans l'appartement et les véhicules (**).
A partir de là, les rapports indiquent que la prise de conscience du dossier a commencé à se développer lentement et à circuler dans Rome, et, disent les initiés, Church Militant est en communication avec le dossier et/ou des documents supplémentaires contiennent des informations terribles et inquiétantes dont la publication en rendent nerveux beaucoup.
Depuis son arrivée à Rome, Church Militant en a appris davantage sur ce dossier, bien que nous ne l'ayons pas encore vu.
Certains de ceux qui l'ont vu nous disent que l'information ne concerne pas seulement l'homosexualité au sein du clergé romain et du Vatican, mais aussi les rituels sataniques, qui, s'ils étaient avérés, seraient plus qu'explosifs.
Sur ce point, les fidèles catholiques, ici à Rome, et récemment dans d'autres endroits, ont spéculé et abordé calmement la question du mal qui semble s'être emparé de si nombreux niveaux de l'Église, au-delà des habituelles défaillances humaines du péché et de l'erreur de jugement, qu'il semble y avoir là-dessous quelque chose de directement diabolique.
En effet, l'Archevêque Viganò parle de l'oeuvre directe et de la présence du démoniaque dans tout ce qui se passe actuellement dans l'Église. Mais Viganò n'est pas le seul à pointer du doigt le diabolique.
Au cours des dernières décennies, il y a eu beaucoup de va-et-vient autour, par exemple, des déclarations du P. Malachi Martin selon lesquelles des rituels sataniques avaient lieu ici, à Rome, impliquant divers membres de la hiérarchie.
L'exorciste romain controversé Gabriele Amorth - mort il y a deux ans - a mis en garde publiquement contre la présence très réelle de diabolique à Rome et au Vatican.
S'ajoutant à tout cela, de nombreux hommes d'Eglise vous diront en privé que parmi les sinistres acteurs à l'œuvre dans la hiérarchie se trouvent divers francs-maçons - certains à des postes extrêmement influents, cachés à la vue de tous.
Certains aspects de la franc-maçonnerie ont longtemps été associés au satanisme, de sorte qu'ici à Rome, les liens entre homosexuels actifs, francs-maçons et pratiques sataniques ne devrait pas vraiment arriver comme une grande surprise.
Les francs-maçons ont longtemps cherché à renverser l'Eglise catholique et l'infiltration dans le clergé et la hiérarchie d'agents moralement corrompus - parmi lesquels des homosexuels actifs - est une tactique connue utilisée par les francs-maçons ainsi que par les communistes, comme en témoigne Bella Dodd, qui fut membre du Parti communiste. Ainsi, lorsqu'un certain nombre de faits publics se mettent à entrer en collision, ils aliments ce moulin à rumeurs, qui pourraient parfaitement être vraies. Par exemple, le bâton que le pape François a porté à la messe d'ouverture du Synode des jeunes, très semblable à un stang wiccan utilisé par les sorcières; l'exhibition très publique de ce qui ressemblait à une croix de gay pride portée par le pape à l'une des sessions.
Le Vatican, bien sûr, a eu des explications prêtes pour tout cela, face à l'explosion sur les réseaux sociaux bien résumée par «de quoi diable s'agit-il?»
Mais le fait même que le Vatican ait dû fournir des explications sur ce qui ressemblait à des symboles de sorcellerie et de sodomie ornant la personne du Pape montre - à tout le moins - un Vatican complètement déconnecté et, dans l'esprit de beaucoup, bien pire.
En outre, comme mentionné plus haut, la franc-maçonnerie est l'ennemi juré de l'Eglise catholique, étant officiellement et publiquement condamnée par plus de papes que n'importe quoi d'autre dans l'histoire de l'Eglise - même aussi récemment que par le Pape Benoît XVI.
Pourtant, depuis qu'il est devenu pape, François a été loué publiquement - officiellement loué - en pas moins de 60 occasions différentes par des loges maçonniques du monde entier. Et le Vatican n'a répudié aucun de ces éloges.
Ce lien entre franc-maçonnerie, homosexualité, satanisme et socialisme politique ne fait qu'alimenter la crédibilité des rapports sur un dossier et les documents ultérieurs qui en font état. Si ce dossier ou des documents additionnels émergent et mettent cela en lumière, les retombées potentielles auraient un impact dramatique sur le Pape François et son pontificat, car François a reçu le dossier du Pape Benoît après avoir été élu et, selon certaines sources, a même promu certains individus nommés dans le dossier.
Si c'est vrai et que tout cela vient à la lumière, l'effet pourrait être de faire tomber l'entier pontificat de François, tandis que les journaux du monde entier crieraient les titres les plus sensationnels jamais associés à l'Église.
Tout cela se produit dans un contexte de contestation croissante de l'adhésion apparente du Pape à l'homosexualité, de scandales financiers impliquant la Fondation papale avec un accord louche de 25 millions de dollars poussé par le prédateur homosexuel Theodore McCarrick, dont la carrière a été ressuscitée par François, l'annonce d'au moins deux enquêtes fédérales aux États-Unis et des accusations que, quand il était archevêque de Buenos Aires, il a protégé des prêtres prédateurs.
Si les rapports du dossier ou d'autres documents sont vrais, et qu'ils sont divulgués - un dossier révélant que plusieurs prélats ici au Vatican sont soit impliqués dans des rituels sataniques, soit francs-maçons secrets en plus d'être homosexuels actifs et que le pape François est au courant -, il est difficile d'imaginer comment lui et ses favoris pourraient survivre.
Rome est toujours pleine de rumeurs et de rumeurs sur les rumeurs. Mais des sources disent à Church Militant que le contenu de ce document est solide et fiable, et qu'on est en train de l'étouffer.
Certaines sources vaticanes sont récemment sorties à découvert, démentant totalement des récits antérieurs de LifeSiteNews sur le fait qu'une fête gay alimentée par la drogue ait eu lieu, et a fortiori qu'il y ait eu des arrestations, et des preuves (**).
Mais Church Militant a confirmé avec des sources ici à Rome que cet événement s'est bien produit. Le problème qui se pose à Rome lorsqu'il s'agit de retracer quoi que ce soit, c'est le manque total de transparence ainsi que le secret institutionnel dans lequel tout est dissimulé.
C'est pourquoi les témoignages de l'archevêque Viganò - aujourd'hui complètement attestés et vérifiés - ont été si incroyablement explosifs et révélateurs.
Ils ont levé ce voile du secret et jeté un coup d'œil dans les coulisses pour voir comment la corruption sexuelle et financière peut se déchaîner dans un climat aussi peu responsable et transparent.
Par exemple, presque tout le monde a posé des questions sur McCarrick, à l'exception de plusieurs cardinaux qui mentaient entre leurs dents, disant qu'ils avaient entendu des "rumeurs" sur McCarrick. Ces rumeurs se sont avérées vraies, et les maux ont pu continuer à cause de cette atmosphère romaine habituelle de tricherie et de secret.
Nous continuons à suivre cette histoire et vous rapporterons ce que nous savons dès que nous en saurons plus.
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NDT
(*) Il s'agit des cardinaux chargés par Benoît XVI d'enquêter sur les scandales de Vatileaks, l'espagnol Joseph Herranz, l'italien Salvatore De Giorgi et le slovaque Josef Tomko (Taper dans le moteur de recherche interne: <Vatileaks enquête trois cardinaux>)
Voir en particuler benoit-et-moi.fr/2013
Récemment, Roberto De Mattei disait à ce sujet (Une nouvelle bombe en vue? ):
«Comme on le sait, il existe ce fameux rapport des trois cardinaux (Herranz, Tomko, De Giorgi) sur la corruption morale au Vatican, et pas seulement, au sein de la Curie, remis à Ratzinger avant sa démission. Ce rapport est connu de François et d'un nombre limité de personnes. Qu'adviendrait-il s'il était publié?»
(**) Marco Tosatti l'a évoque ICI, mais il a ajouté après coup un post-criptum:
«En fin d'après-midi, le Préfet de la Congrégation pour la Cause des Saints, Angelo Becciu, qui était à l'époque Substitut de la Secrétairerie d'Etat, a démenti la nouvelle par un tweet. Voici le texte : "La nouvelle est infondée. C'est moi qui ai informé le cardinal Coccopalmerio à la fin de la journée, ne l'ayant pas trouvé le matin, à cause d'un malentendu. Le prêtre n'a pas été arrêté lors d'une fête imaginaire, mais dans la cour de la maison».
Jusqu'à présent, on savait que l'arrestation avait eu lieu la nuit dans l'appartement de Mgr Capozzi.
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